PARIS (Reuters) - Marine Le Pen a appelé vendredi son électorat à se mobiliser pleinement aux législatives pour permettre à son parti d'arracher des sièges de députés après des années d'exclusion, une situation vécue comme un déni de démocratie.
La présidente du Front national veut en effet éviter un reflux du vote FN après son score "historique" à la présidentielle (17,9%).
"Nous avons gagné auprès des Français du crédit (...). Nous devons maintenant gagner une part de la représentation nationale, une part que nous méritons", a-t-elle lancé lors de son unique meeting national à Paris.
"Nous pouvons décrocher des sièges à l'Assemblée nationale. Nous pouvons faire entrer des voix discordantes dans le grand concert de le pensée unique", a-t-elle ajouté devant ses sympathisants rassemblés dans une salle du XVe arrondissement.
Au soir du 6 mai, les cadres du FN n'excluaient pas, sur la base du scrutin présidentiel, d'être présents au second tour des législatives des 10 et 17 juin dans plus de 200 circonscriptions et de pouvoir faire rentrer un groupe (15 élus) à l'Assemblée nationale.
Depuis, Marine Le Pen et ses proches ont ramené leurs troupes à plus de réalisme. "Avoir un député ce serait un succès, en avoir deux ce serait un triomphe", a dit la présidente du FN jeudi à des journalistes sur ses terres d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), où elle affronte notamment Jean-Luc Mélenchon.
"NOUS VOULONS LE POUVOIR"
Les candidats du "Rassemblement bleu Marine" sont crédités de 14% à 16% dans les sondages et la participation risque d'être moindre, limitant les chances de ses candidats qui doivent obtenir 12,5% des suffrages des inscrits pour se maintenir.
En instaurant la proportionnelle en 1986, François Mitterrand avait permis l'élection de 35 députés frontistes. Depuis, le FN n'a eu que trois députés éphémères.
Vendredi soir, Marine Le Pen s'est présentée comme la meilleure force d'opposition face au gouvernement socialiste, "une fausse alternance", selon elle.
"Nous voulons le pouvoir, nous sommes porteurs de cette espérance", a-t-elle insisté.
"Avec François Hollande, les choses ont mal commencé dès le 6 mai au soir", a-t-elle affirmé, en fustigeant la présence de drapeaux étrangers place de la Bastille, à Paris, pour fêter la victoire du candidat socialiste.
"Triste présage d'un quinquennat qui commence sous le règne de l'étranger et du communautarisme, triste présage d'un quinquennat qui s'annonce terriblement semblable au précédent", a-t-elle ajouté.
Marine Le Pen a estimé que l'actuel chef de l'Etat avait donné "tous les gages de sa soumission" à Bruxelles et à la chancelière allemande Angela Merkel en dépit de son plaidoyer pour plus de croissance dans le pacte budgétaire européen.
"Tout au plus François Hollande parviendra-t-il à un endroit ou à un autre du traité 'Merkozy' à ajouter le mot croissance", a-t-elle prédit, parlant d'une "retouche cosmétique".
SOURCE:news.yahoo.com
La présidente du Front national veut en effet éviter un reflux du vote FN après son score "historique" à la présidentielle (17,9%).
"Nous avons gagné auprès des Français du crédit (...). Nous devons maintenant gagner une part de la représentation nationale, une part que nous méritons", a-t-elle lancé lors de son unique meeting national à Paris.
"Nous pouvons décrocher des sièges à l'Assemblée nationale. Nous pouvons faire entrer des voix discordantes dans le grand concert de le pensée unique", a-t-elle ajouté devant ses sympathisants rassemblés dans une salle du XVe arrondissement.
Au soir du 6 mai, les cadres du FN n'excluaient pas, sur la base du scrutin présidentiel, d'être présents au second tour des législatives des 10 et 17 juin dans plus de 200 circonscriptions et de pouvoir faire rentrer un groupe (15 élus) à l'Assemblée nationale.
Depuis, Marine Le Pen et ses proches ont ramené leurs troupes à plus de réalisme. "Avoir un député ce serait un succès, en avoir deux ce serait un triomphe", a dit la présidente du FN jeudi à des journalistes sur ses terres d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), où elle affronte notamment Jean-Luc Mélenchon.
"NOUS VOULONS LE POUVOIR"
Les candidats du "Rassemblement bleu Marine" sont crédités de 14% à 16% dans les sondages et la participation risque d'être moindre, limitant les chances de ses candidats qui doivent obtenir 12,5% des suffrages des inscrits pour se maintenir.
En instaurant la proportionnelle en 1986, François Mitterrand avait permis l'élection de 35 députés frontistes. Depuis, le FN n'a eu que trois députés éphémères.
Vendredi soir, Marine Le Pen s'est présentée comme la meilleure force d'opposition face au gouvernement socialiste, "une fausse alternance", selon elle.
"Nous voulons le pouvoir, nous sommes porteurs de cette espérance", a-t-elle insisté.
"Avec François Hollande, les choses ont mal commencé dès le 6 mai au soir", a-t-elle affirmé, en fustigeant la présence de drapeaux étrangers place de la Bastille, à Paris, pour fêter la victoire du candidat socialiste.
"Triste présage d'un quinquennat qui commence sous le règne de l'étranger et du communautarisme, triste présage d'un quinquennat qui s'annonce terriblement semblable au précédent", a-t-elle ajouté.
Marine Le Pen a estimé que l'actuel chef de l'Etat avait donné "tous les gages de sa soumission" à Bruxelles et à la chancelière allemande Angela Merkel en dépit de son plaidoyer pour plus de croissance dans le pacte budgétaire européen.
"Tout au plus François Hollande parviendra-t-il à un endroit ou à un autre du traité 'Merkozy' à ajouter le mot croissance", a-t-elle prédit, parlant d'une "retouche cosmétique".
SOURCE:news.yahoo.com