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Nous sommes bel et bien sur le « Yonou Yokouté » (Alioune Ndao Fall)

L’opposition politique (Pds) dans notre pays pense trouver son salut à travers d’un antagonisme féroce à l’égard du parti au pouvoir. Cette conception découle davantage d’un esprit de frustration face à des rêves politiques inassouvis qu’à la raison d’État qui vise à proposer une alternative crédible et une stratégie efficace en faveur des populations. Les fils adoptifs de Wade, frères d’un moment de Macky Sall, agissent comme dans les années quatre-vingt-dix. Prisonniers d'une certaine approche du politique du tout ou rien, ils ne se sont pas encore adaptés au fait qu'ils doivent dépersonnaliser les ambitions politiques. Pour Sitor Ndour le fait de créer un parti politique et se regrouper autours de quelques amis égarés apparait pour lui comme un gage de réussite dans l’arène politique. Pour les libéraux et leurs alliés, à peine six mois après leur cinglante défaite, ils pensent être en mesure de prendre en otage le débat politique, qui leur apparaît comme une priorité à la satisfaction de leurs propres ambitions. C’est bien dommage qu’après 26 ans d’opposition et 12 ans au pouvoir, ils n’ont pas encore compris que l'opposition politique est autre chose qu'un engagement à l'égard de la pensée unique, de la haine, et de l’insulte.


Rédigé par leral.net le Jeudi 11 Octobre 2012 à 20:40 | | 4 commentaire(s)|

Nous sommes bel et bien sur le « Yonou Yokouté »  (Alioune Ndao Fall)
Faire de l’opposition politique, c’est s’inscrire dans le cadre politique institutionnel existant et élaborer des actions désintéressées pour faire évoluer l’organisation et le fonctionnement politique de la cité. Dans cette perspective, s’opposer c’est disposer d’un plan, d’une politique de rechange par rapport à celle des tenants du pouvoir politique. Mais ce qu’ils n’ont pas su proposer depuis douze ans, sauraient-ils le faire en l’espace de six mois dans l’opposition ? On peut être radicalement opposé à la politique du gouvernement sans pour autant agir en résistant politique. Voilà la grande différence entre les Républicains dans l’opposition et les libéraux dans l’opposition.
Macky Sall opposant, s’est battu sur la base d’un projet de société sans verser dans la haine et l’insulte, jusqu’à son accession à la magistrature suprême. Et ce projet de société «Yonou Yokouté» traduit en programme de gouvernement pour répondre concrètement aux aspirations du peuple sénégalais a été présenté par le Premier ministre il y’a à peine deux mois. Cette vision a été inspirée au contact direct des réalités vécues par les populations et qui ont pour noms, économie en stagnation, mauvaise gouvernance, précarité, absence de services publics, ect... Ne dit-on pas que la Déclaration de politique générale est le véritable acte-de-naissance-politique de tout nouveau gouvernement démocratique ? Devant ce triste tableau, le Président Macky Sall aura forcément besoin de toutes les compétences en mesure de participer à la reconstruction du pays. L’Etat économique désastreux du Sénégal actuel, résulte incontestablement de ces douze années de mauvaise gouvernance des libéraux. Dès lors, penser que Macky Sall après six mois de présidence effective, et à peine deux mois que l’acte de naissance du gouvernement fût présenté aux élus du peuple, doit obligatoirement faire du Sénégal un El dorado, est une utopie. Même si les libéraux avaient quitté le pouvoir avec tous les feux à l’orange et non rouge, il est trop prématuré de demander des comptes au président élu le 25 mars 2012.
Oui tout semble bloqué, figé, stagné, et pourtant des actes courageux allant dans le sens de «Yonou Yokouté» sont posés quotidiennement sans tambours ni trompettes. Les attentes de la population, leur impatience et surtout leur incompréhension du fait peut être d’un déficit de communication, sont perceptibles dans les rues, les grand-places, au boulot, dans les foyers, aux champs. Bref. Il ne fait aucun doute que le peuple a besoin de savoir et de tout savoir. Ce qui va et surtout ce qui ne va pas pour qu’il puisse, en connaissance de cause faire face à la situation qui prévaut. Tout à fait d’accord avec le peuple souverain qui, pour soutenir et accompagner la vision du Président de la République, doit entendre pour comprendre, doit être éclairé de ce qui se fait et en permanence. La rupture, depuis la prise du pouvoir, le Président ne cesse de poser des actes et prendre des décisions pour marquer clairement la rupture attendue : suppression d’agences, réduction sensible de salaire des (ministres, directeurs de société et des membres de son cabinet), suppression du Sénat, maintien du parc automobile existant, rationalisation des logements conventionnés et du patrimoine bâti, chasse aux contrats fictifs, sans oublier toutes les mesures sociales en faveur de la population. N’oublions pas aussi, c’est seulement maintenant que l’assemblée nationale vient de voter la loi des finances rectificative 20012. La presse relayant les informations relatives à cette loi, reconnaît « on n’est plus à l’ère de la bamboula dans les cabinets ministériels où l’argent et le carburant circulaient à flots… la Loi des finances rectificative a aussi permis au chef de l’Etat de corriger certaines fautes de Wade et d’enterrer certains projets » l’Obs du jeudi 11 octobre 2012.
« En dépit des difficultés rencontrées par certains élus pour faire face à leur déplacement, certains députés n’hésitent pas à prendre les transports en commun comme tout le monde. Le Populaire rapporte qu’un des députés a été remarqué s’engouffrer à l’intérieur d’un minibus TaTa particulièrement bondé alors qu’il sortait d’une réunion organisée par le Conseil rural de Touba. Les témoins ont même précisé que cet élu a voyagé debout tout le trajet durant. Saluons la ténacité et la volonté exemplaire de cet honorable député…» A l’image de cet honorable député tous les segments de Etat et tous les acteurs de l’Etat, à commencer par le Président de la République se serrent la ceinture pour faire face à cette étape si difficile mais incontournable de la transition. Sans nul doute nous sommes bel bien sur le «Yonou Yokouté».

Alioune Ndao Fall
Secrétaire national chargé de la diaspora Apr.


( Les News )


1.Posté par FocusActu le 11/10/2012 21:08 | Alerter
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Bonjour à tous! Votre nouveau site d'information est désormais en ligne: focusactu.com. Bienvenue à tous!

2.Posté par Requin le 12/10/2012 05:37 | Alerter
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Vous n'avez convaincu personne. le Sénégal est mené à la dérive par ce Yambar de Macky

3.Posté par cooldex le 12/10/2012 08:06 | Alerter
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Vraiment l'ambition n'est pas le fort de ce gouvernement. Nous dire qu'un député qui prend le bus est le signe de l'avancement de ce pays c'est ridicule. si seulement on savait où vous voulez menez le pays. on veut un cap une vision.

4.Posté par DEFI le 12/10/2012 08:48 | Alerter
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tu es fou ???les senegalais sont fatiguès /franchement vous etes pas serieux .on se rend compte que Macky sale est incapable de gourverner le pays .hausse sur hausse des denrees de premiere neccessites

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