Faire de l’opposition politique, c’est s’inscrire dans le cadre politique institutionnel existant et élaborer des actions désintéressées pour faire évoluer l’organisation et le fonctionnement politique de la cité. Dans cette perspective, s’opposer c’est disposer d’un plan, d’une politique de rechange par rapport à celle des tenants du pouvoir politique. Mais ce qu’ils n’ont pas su proposer depuis douze ans, sauraient-ils le faire en l’espace de six mois dans l’opposition ? On peut être radicalement opposé à la politique du gouvernement sans pour autant agir en résistant politique. Voilà la grande différence entre les Républicains dans l’opposition et les libéraux dans l’opposition.
Macky Sall opposant, s’est battu sur la base d’un projet de société sans verser dans la haine et l’insulte, jusqu’à son accession à la magistrature suprême. Et ce projet de société «Yonou Yokouté» traduit en programme de gouvernement pour répondre concrètement aux aspirations du peuple sénégalais a été présenté par le Premier ministre il y’a à peine deux mois. Cette vision a été inspirée au contact direct des réalités vécues par les populations et qui ont pour noms, économie en stagnation, mauvaise gouvernance, précarité, absence de services publics, ect... Ne dit-on pas que la Déclaration de politique générale est le véritable acte-de-naissance-politique de tout nouveau gouvernement démocratique ? Devant ce triste tableau, le Président Macky Sall aura forcément besoin de toutes les compétences en mesure de participer à la reconstruction du pays. L’Etat économique désastreux du Sénégal actuel, résulte incontestablement de ces douze années de mauvaise gouvernance des libéraux. Dès lors, penser que Macky Sall après six mois de présidence effective, et à peine deux mois que l’acte de naissance du gouvernement fût présenté aux élus du peuple, doit obligatoirement faire du Sénégal un El dorado, est une utopie. Même si les libéraux avaient quitté le pouvoir avec tous les feux à l’orange et non rouge, il est trop prématuré de demander des comptes au président élu le 25 mars 2012.
Oui tout semble bloqué, figé, stagné, et pourtant des actes courageux allant dans le sens de «Yonou Yokouté» sont posés quotidiennement sans tambours ni trompettes. Les attentes de la population, leur impatience et surtout leur incompréhension du fait peut être d’un déficit de communication, sont perceptibles dans les rues, les grand-places, au boulot, dans les foyers, aux champs. Bref. Il ne fait aucun doute que le peuple a besoin de savoir et de tout savoir. Ce qui va et surtout ce qui ne va pas pour qu’il puisse, en connaissance de cause faire face à la situation qui prévaut. Tout à fait d’accord avec le peuple souverain qui, pour soutenir et accompagner la vision du Président de la République, doit entendre pour comprendre, doit être éclairé de ce qui se fait et en permanence. La rupture, depuis la prise du pouvoir, le Président ne cesse de poser des actes et prendre des décisions pour marquer clairement la rupture attendue : suppression d’agences, réduction sensible de salaire des (ministres, directeurs de société et des membres de son cabinet), suppression du Sénat, maintien du parc automobile existant, rationalisation des logements conventionnés et du patrimoine bâti, chasse aux contrats fictifs, sans oublier toutes les mesures sociales en faveur de la population. N’oublions pas aussi, c’est seulement maintenant que l’assemblée nationale vient de voter la loi des finances rectificative 20012. La presse relayant les informations relatives à cette loi, reconnaît « on n’est plus à l’ère de la bamboula dans les cabinets ministériels où l’argent et le carburant circulaient à flots… la Loi des finances rectificative a aussi permis au chef de l’Etat de corriger certaines fautes de Wade et d’enterrer certains projets » l’Obs du jeudi 11 octobre 2012.
« En dépit des difficultés rencontrées par certains élus pour faire face à leur déplacement, certains députés n’hésitent pas à prendre les transports en commun comme tout le monde. Le Populaire rapporte qu’un des députés a été remarqué s’engouffrer à l’intérieur d’un minibus TaTa particulièrement bondé alors qu’il sortait d’une réunion organisée par le Conseil rural de Touba. Les témoins ont même précisé que cet élu a voyagé debout tout le trajet durant. Saluons la ténacité et la volonté exemplaire de cet honorable député…» A l’image de cet honorable député tous les segments de Etat et tous les acteurs de l’Etat, à commencer par le Président de la République se serrent la ceinture pour faire face à cette étape si difficile mais incontournable de la transition. Sans nul doute nous sommes bel bien sur le «Yonou Yokouté».
Alioune Ndao Fall
Secrétaire national chargé de la diaspora Apr.
Macky Sall opposant, s’est battu sur la base d’un projet de société sans verser dans la haine et l’insulte, jusqu’à son accession à la magistrature suprême. Et ce projet de société «Yonou Yokouté» traduit en programme de gouvernement pour répondre concrètement aux aspirations du peuple sénégalais a été présenté par le Premier ministre il y’a à peine deux mois. Cette vision a été inspirée au contact direct des réalités vécues par les populations et qui ont pour noms, économie en stagnation, mauvaise gouvernance, précarité, absence de services publics, ect... Ne dit-on pas que la Déclaration de politique générale est le véritable acte-de-naissance-politique de tout nouveau gouvernement démocratique ? Devant ce triste tableau, le Président Macky Sall aura forcément besoin de toutes les compétences en mesure de participer à la reconstruction du pays. L’Etat économique désastreux du Sénégal actuel, résulte incontestablement de ces douze années de mauvaise gouvernance des libéraux. Dès lors, penser que Macky Sall après six mois de présidence effective, et à peine deux mois que l’acte de naissance du gouvernement fût présenté aux élus du peuple, doit obligatoirement faire du Sénégal un El dorado, est une utopie. Même si les libéraux avaient quitté le pouvoir avec tous les feux à l’orange et non rouge, il est trop prématuré de demander des comptes au président élu le 25 mars 2012.
Oui tout semble bloqué, figé, stagné, et pourtant des actes courageux allant dans le sens de «Yonou Yokouté» sont posés quotidiennement sans tambours ni trompettes. Les attentes de la population, leur impatience et surtout leur incompréhension du fait peut être d’un déficit de communication, sont perceptibles dans les rues, les grand-places, au boulot, dans les foyers, aux champs. Bref. Il ne fait aucun doute que le peuple a besoin de savoir et de tout savoir. Ce qui va et surtout ce qui ne va pas pour qu’il puisse, en connaissance de cause faire face à la situation qui prévaut. Tout à fait d’accord avec le peuple souverain qui, pour soutenir et accompagner la vision du Président de la République, doit entendre pour comprendre, doit être éclairé de ce qui se fait et en permanence. La rupture, depuis la prise du pouvoir, le Président ne cesse de poser des actes et prendre des décisions pour marquer clairement la rupture attendue : suppression d’agences, réduction sensible de salaire des (ministres, directeurs de société et des membres de son cabinet), suppression du Sénat, maintien du parc automobile existant, rationalisation des logements conventionnés et du patrimoine bâti, chasse aux contrats fictifs, sans oublier toutes les mesures sociales en faveur de la population. N’oublions pas aussi, c’est seulement maintenant que l’assemblée nationale vient de voter la loi des finances rectificative 20012. La presse relayant les informations relatives à cette loi, reconnaît « on n’est plus à l’ère de la bamboula dans les cabinets ministériels où l’argent et le carburant circulaient à flots… la Loi des finances rectificative a aussi permis au chef de l’Etat de corriger certaines fautes de Wade et d’enterrer certains projets » l’Obs du jeudi 11 octobre 2012.
« En dépit des difficultés rencontrées par certains élus pour faire face à leur déplacement, certains députés n’hésitent pas à prendre les transports en commun comme tout le monde. Le Populaire rapporte qu’un des députés a été remarqué s’engouffrer à l’intérieur d’un minibus TaTa particulièrement bondé alors qu’il sortait d’une réunion organisée par le Conseil rural de Touba. Les témoins ont même précisé que cet élu a voyagé debout tout le trajet durant. Saluons la ténacité et la volonté exemplaire de cet honorable député…» A l’image de cet honorable député tous les segments de Etat et tous les acteurs de l’Etat, à commencer par le Président de la République se serrent la ceinture pour faire face à cette étape si difficile mais incontournable de la transition. Sans nul doute nous sommes bel bien sur le «Yonou Yokouté».
Alioune Ndao Fall
Secrétaire national chargé de la diaspora Apr.