Un nouveau cadre de l’opposition vient d’être porté sur les fonts baptismaux. Le Front pour l’Inclusivité et la Transparence des Elections rassemble une trentaine de partis politiques de l’opposition dite « radicale ». Une coalition de plus ? La question ne manque pas de sens. Cette nouvelle structure qui comprend des ténors comme Malick Gackou (Grand Parti), Aboul Mbaye (ACT) et Abdourahmane Diouf (AWALE), vient s’ajouter à la coalition Yewwi Askan Wi.
YAW, née à la veille des dernières élections législatives, s’est montrée particulièrement efficace. Conduite par la locomotive Ousmane Sonko, YAW a failli ravir la majorité au camp présidentiel porté par Benno Bokk Yakaar. En dépit de l’élimination de sa liste nationale, YAW a récolté 80 sièges contre 82 pour BBY. Une courte avance qui a contraint le pouvoir à négocier et obtenir le ralliement du député de Bokk Gis Gis. Mieux, la mouvance présidentielle a bousculé vers la sortie, la député Aminata Touré, pour avoir annoncé sa démission du groupe parlementaire de la majorité.
D'après le journal "Point Actu", la coalition de l’opposition ne survivra pas au dialogue politique convoqué par Macky Sall. Taxawu Sénégal, second poids lourd de YAW dirigé par Khalifa Ababacar Sall, décide de participer au conclave. Ousmane Sonko et une grande partie des leaders déclinent l’invitation du chef de l’Etat. Il s’ensuit un climat nauséeux fait d’accusations de traîtrise contre Khalifa Ababacar Sall et Barthélémy Dias. La conférence des leaders de YAW finit par exclure Taxawu Sénégal. Et quand survient la détention d’Ousmane Sonko, YAW plonge dans une profonde léthargie.
Une nouvelle coalition dite F24 est créée par une large frange de la société civile et de l’opposition. La principale revendication de F24 ,consiste à combattre le projet de troisième mandat prêté au chef de l’Etat Macky Sall. Le 3 juillet 2023, au cours d’une adresse à la nation devenue historique, Macky Sall annonce ne pas être candidat à l’élection présidentielle de février 2024. Cette position faiblit les ardeurs au F24, qui reconnaît ne plus être en mesure de mobiliser du monde. FITE survient dans un contexte où il semble particulièrement difficile de mobiliser les militants. Certes, beaucoup de candidats à la présidentielle sont annoncés dans ce nouveau cadre, mais rien n’indique qu’il aura suffisamment de ressources pour faire mieux que le F24.
En tout cas, le FITE paraît au moment où le processus électoral n’inspire rien de bon. Le « ping-pong » entre la DGE et la CENA, auquel s’ajoute le décret de nomination de la CENA, troublent bon nombre d’esprits dans l’opposition. Si on adjoint à ce climat, la volonté du FITE de s’aligner dans une ligne dure contre le pouvoir, en excluant de ses rangs le PDS et TAWAWU Sénégal, on peut bien penser que cette nouvelle structure s’inscrit dans une dynamique de combat. En revendiquant un scrutin inclusif, le clin d’œil à l’ex-Pastef est manifeste. Et ce n’est pas rien.
YAW, née à la veille des dernières élections législatives, s’est montrée particulièrement efficace. Conduite par la locomotive Ousmane Sonko, YAW a failli ravir la majorité au camp présidentiel porté par Benno Bokk Yakaar. En dépit de l’élimination de sa liste nationale, YAW a récolté 80 sièges contre 82 pour BBY. Une courte avance qui a contraint le pouvoir à négocier et obtenir le ralliement du député de Bokk Gis Gis. Mieux, la mouvance présidentielle a bousculé vers la sortie, la député Aminata Touré, pour avoir annoncé sa démission du groupe parlementaire de la majorité.
D'après le journal "Point Actu", la coalition de l’opposition ne survivra pas au dialogue politique convoqué par Macky Sall. Taxawu Sénégal, second poids lourd de YAW dirigé par Khalifa Ababacar Sall, décide de participer au conclave. Ousmane Sonko et une grande partie des leaders déclinent l’invitation du chef de l’Etat. Il s’ensuit un climat nauséeux fait d’accusations de traîtrise contre Khalifa Ababacar Sall et Barthélémy Dias. La conférence des leaders de YAW finit par exclure Taxawu Sénégal. Et quand survient la détention d’Ousmane Sonko, YAW plonge dans une profonde léthargie.
Une nouvelle coalition dite F24 est créée par une large frange de la société civile et de l’opposition. La principale revendication de F24 ,consiste à combattre le projet de troisième mandat prêté au chef de l’Etat Macky Sall. Le 3 juillet 2023, au cours d’une adresse à la nation devenue historique, Macky Sall annonce ne pas être candidat à l’élection présidentielle de février 2024. Cette position faiblit les ardeurs au F24, qui reconnaît ne plus être en mesure de mobiliser du monde. FITE survient dans un contexte où il semble particulièrement difficile de mobiliser les militants. Certes, beaucoup de candidats à la présidentielle sont annoncés dans ce nouveau cadre, mais rien n’indique qu’il aura suffisamment de ressources pour faire mieux que le F24.
En tout cas, le FITE paraît au moment où le processus électoral n’inspire rien de bon. Le « ping-pong » entre la DGE et la CENA, auquel s’ajoute le décret de nomination de la CENA, troublent bon nombre d’esprits dans l’opposition. Si on adjoint à ce climat, la volonté du FITE de s’aligner dans une ligne dure contre le pouvoir, en excluant de ses rangs le PDS et TAWAWU Sénégal, on peut bien penser que cette nouvelle structure s’inscrit dans une dynamique de combat. En revendiquant un scrutin inclusif, le clin d’œil à l’ex-Pastef est manifeste. Et ce n’est pas rien.