Des chercheurs ont découvert un anticorps qui neutralise les trois principales souches du virus Ebola en analysant le sang d’un survivant de la dernière épidémie en Afrique de l’Ouest. Cette découverte, publiée jeudi 18 mai dans la revue américaine Cell, pourrait ouvrir la voie aux premiers vaccin et antiviral dotés d’une efficacité étendue contre cet agent viral.
Les anticorps qui ciblent et neutralisent des agents pathogènes et des toxines sont aujourd’hui considérés comme les traitements les plus prometteurs contre Ebola. Toutefois, la plupart de ces thérapies sont efficaces contre seulement une seule souche d’Ebola.
Ainsi, l’antiviral le plus avancé pour combattre Ebola, appelé « ZMappTM », un cocktail de trois anticorps, ne cible que la souche « Zaïre » du virus mais se révèle sans effet contre les souches « Soudan » et « Bundibugyo ».
Puisqu’il est impossible de prédire laquelle de ces souches sera responsable de la prochaine épidémie, l’idéal est de mettre au point une seule thérapie capable de traiter ou de prévenir une infection contre toutes les souches connues d’Ebola, explique Zachary Bornholdt, un scientifique du laboratoire Mapp Biopharmaceutical.
349 anticorps isolés
« Notre découverte est un pas important pour atteindre ce but », estime Kartik Chandran, professeur d’immunologie à la faculté de médecine Albert-Einstein à New York, l’un des principaux auteurs.
Ces chercheurs ont pu déterminer que sur les 349 anticorps isolés dans le sang d’un survivant de l’infection lors de la dernière épidémie, deux pouvaient bloquer toutes les souches connues du virus Ebola dans des cultures de tissus humains en laboratoire. Les deux anticorps en question ont protégé des souris et des furets qui avaient été exposés à des doses mortelles des trois principales souches d’Ebola.
Cette découverte a déjà permis de créer un cocktail de ces anticorps actuellement testé sur des animaux de plus grande taille et aussi, pour une possible utilisation pour traiter des personnes infectées.
Ces chercheurs ont également découvert les gènes chez les humains qui sont probablement à l’origine des cellules immunitaires qui produisent ces deux anticorps. Les dernières avancées devraient accélérer le développement de vaccins contre Ebola.
La République démocratique du Congo (RDC) est confrontée à une flambée de fièvre hémorragique Ebola, la première depuis l’épidémie de 2013-2016. Elle s’est déclarée dans une zone isolée de la RDC faisant trois morts depuis le 22 avril, selon l’Organisation mondiale de la santé.
Lemonde.fr/afrique
Les anticorps qui ciblent et neutralisent des agents pathogènes et des toxines sont aujourd’hui considérés comme les traitements les plus prometteurs contre Ebola. Toutefois, la plupart de ces thérapies sont efficaces contre seulement une seule souche d’Ebola.
Ainsi, l’antiviral le plus avancé pour combattre Ebola, appelé « ZMappTM », un cocktail de trois anticorps, ne cible que la souche « Zaïre » du virus mais se révèle sans effet contre les souches « Soudan » et « Bundibugyo ».
Puisqu’il est impossible de prédire laquelle de ces souches sera responsable de la prochaine épidémie, l’idéal est de mettre au point une seule thérapie capable de traiter ou de prévenir une infection contre toutes les souches connues d’Ebola, explique Zachary Bornholdt, un scientifique du laboratoire Mapp Biopharmaceutical.
349 anticorps isolés
« Notre découverte est un pas important pour atteindre ce but », estime Kartik Chandran, professeur d’immunologie à la faculté de médecine Albert-Einstein à New York, l’un des principaux auteurs.
Ces chercheurs ont pu déterminer que sur les 349 anticorps isolés dans le sang d’un survivant de l’infection lors de la dernière épidémie, deux pouvaient bloquer toutes les souches connues du virus Ebola dans des cultures de tissus humains en laboratoire. Les deux anticorps en question ont protégé des souris et des furets qui avaient été exposés à des doses mortelles des trois principales souches d’Ebola.
Cette découverte a déjà permis de créer un cocktail de ces anticorps actuellement testé sur des animaux de plus grande taille et aussi, pour une possible utilisation pour traiter des personnes infectées.
Ces chercheurs ont également découvert les gènes chez les humains qui sont probablement à l’origine des cellules immunitaires qui produisent ces deux anticorps. Les dernières avancées devraient accélérer le développement de vaccins contre Ebola.
La République démocratique du Congo (RDC) est confrontée à une flambée de fièvre hémorragique Ebola, la première depuis l’épidémie de 2013-2016. Elle s’est déclarée dans une zone isolée de la RDC faisant trois morts depuis le 22 avril, selon l’Organisation mondiale de la santé.
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