Les ministres comme les éleveurs, ne peuvent que constater l’effondrement d’un tiers du prix payé au litre au producteur en moins d’un an, sans d’ailleurs que le consommateur s’aperçoive de la moindre diminution du prix au détail.
Mis en cause, les intermédiaires et la grande distribution aux pratiques moyennement transparentes, invoquent le recul de la demande à l’exportation dû à la crise économique mondiale, ainsi que la moindre demande de beurre due aux préoccupations diététiques répandue dans les pays développés.
Baisse de la production
Les syndicats agricoles s’en prennent également à la Commission européenne, dont la décision de supprimer progressivement les quotas laitiers en les augmentant d’année en année, serait à l’origine d’une offre plus abondante et donc, à une chute des prix.
Cet argument peut paraître infondé, dans la mesure où la production de lait dans l’Union européenne est en baisse et se situe actuellement très nettement, en dessous du plafond constitué par les quotas actuels.
Aides à l’exportation
Les décisions que les ministres de l’Agriculture envisagent, sont plutôt de nature à ne soulager que ponctuellement la situation : perception avancée de six mois des subventions, prêts individuels à taux zéro, défiscalisation du gasoil par exemple.
La Commission européenne, elle, a d’ores et déjà rétabli les aides à l’exportation et au stockage, ainsi qu’une hausse du prix du rachat des excédents.
Mis en cause, les intermédiaires et la grande distribution aux pratiques moyennement transparentes, invoquent le recul de la demande à l’exportation dû à la crise économique mondiale, ainsi que la moindre demande de beurre due aux préoccupations diététiques répandue dans les pays développés.
Baisse de la production
Les syndicats agricoles s’en prennent également à la Commission européenne, dont la décision de supprimer progressivement les quotas laitiers en les augmentant d’année en année, serait à l’origine d’une offre plus abondante et donc, à une chute des prix.
Cet argument peut paraître infondé, dans la mesure où la production de lait dans l’Union européenne est en baisse et se situe actuellement très nettement, en dessous du plafond constitué par les quotas actuels.
Aides à l’exportation
Les décisions que les ministres de l’Agriculture envisagent, sont plutôt de nature à ne soulager que ponctuellement la situation : perception avancée de six mois des subventions, prêts individuels à taux zéro, défiscalisation du gasoil par exemple.
La Commission européenne, elle, a d’ores et déjà rétabli les aides à l’exportation et au stockage, ainsi qu’une hausse du prix du rachat des excédents.