Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté, samedi 21 avril, à l'unanimité une résolution autorisant l'envoi de trois cents observateurs militaires non armés en Syrie pour surveiller un cessez-le-feu déjà sérieusement compromis. Ils doivent être déployés "rapidement" et "pour une période initiale de 90 jours" pour étoffer la mission d'observation qui a été initiée le 15 avril, avec l'arrivée à Damas des premiers observateurs.
Le déploiement de ces nouveaux observateurs sera soumis à l'évaluation de la situation sur le terrain. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon devra en effet déterminer au préalable si "la consolidation" du cessez-le-feu permet ce déploiement. Le Conseil de sécurité de l'ONU estime que, pour l'heure, le respect du cessez-le-feu est "clairement incomplet".
La trêve n'a jusqu'à présent pas été respectée, avec près de 200 morts depuis son entrée en vigueur. Damas a signé, après des tergiversations, le protocole organisant le travail, et en particulier la liberté de mouvement, des premiers observateurs arrivés le 15 avril, mais ils s'étaient vus jusqu'ici refuser l'accès à Homs, les autorités invoquant des "raisons de sécurité".
LES OBSERVATEURS À HOMS
Les observateurs internationaux déjà présents en Syrie depuis le 15 avril ont visité la province de Homs, dans le centre du pays, selon l'agence officielle Sana. "Une équipe d'observateurs internationaux visitent la province de Homs et rencontrent son gouverneur", a ajouté Sana sans autres précisions.
Les militants et l'opposition ont régulièrement fait état de bombardements et d'opérations militaires dans cette province durant les neuf jours qui ont suivi l'instauration du cessez-le-feu, notamment dans la ville même de Homs, dont une partie échappe encore au contrôle de l'armée.
Dans la matinée, un militant sur place, Khaled Tellaoui a affirmé à l'AFP: "le pilonnage a cessé, l'électricité et les communications sont coupées dans la plupart des régions. Ce calme indique peut-être qu'une visite des observateurs internationaux à Homs est proche".
Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, a appelé dans la matinée les observateurs à se rendre "immédiatement" à Homs pour arrêter "les crimes du régime sanguinaire. Les corps des martyrs sont empilés dans les rues du quartier de Bayada où les destructions sont terrifiantes".
Source:Lemonde.fr
Le déploiement de ces nouveaux observateurs sera soumis à l'évaluation de la situation sur le terrain. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon devra en effet déterminer au préalable si "la consolidation" du cessez-le-feu permet ce déploiement. Le Conseil de sécurité de l'ONU estime que, pour l'heure, le respect du cessez-le-feu est "clairement incomplet".
La trêve n'a jusqu'à présent pas été respectée, avec près de 200 morts depuis son entrée en vigueur. Damas a signé, après des tergiversations, le protocole organisant le travail, et en particulier la liberté de mouvement, des premiers observateurs arrivés le 15 avril, mais ils s'étaient vus jusqu'ici refuser l'accès à Homs, les autorités invoquant des "raisons de sécurité".
LES OBSERVATEURS À HOMS
Les observateurs internationaux déjà présents en Syrie depuis le 15 avril ont visité la province de Homs, dans le centre du pays, selon l'agence officielle Sana. "Une équipe d'observateurs internationaux visitent la province de Homs et rencontrent son gouverneur", a ajouté Sana sans autres précisions.
Les militants et l'opposition ont régulièrement fait état de bombardements et d'opérations militaires dans cette province durant les neuf jours qui ont suivi l'instauration du cessez-le-feu, notamment dans la ville même de Homs, dont une partie échappe encore au contrôle de l'armée.
Dans la matinée, un militant sur place, Khaled Tellaoui a affirmé à l'AFP: "le pilonnage a cessé, l'électricité et les communications sont coupées dans la plupart des régions. Ce calme indique peut-être qu'une visite des observateurs internationaux à Homs est proche".
Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, a appelé dans la matinée les observateurs à se rendre "immédiatement" à Homs pour arrêter "les crimes du régime sanguinaire. Les corps des martyrs sont empilés dans les rues du quartier de Bayada où les destructions sont terrifiantes".
Source:Lemonde.fr