Plus appropriés pour l’été, les habits légers sont très appréciés par les populations en ces temps qui courent. Raison pour laquelle des nouvelles tendances sont sorties pour s’adapter à la rigueur du climat. Les vêtements légers, très demandés, ne durent pas dans les rayons des boutiques et autres lieux de ventes comme au marché Sandaga. Il est dix heures tapantes, les activités démarrent timidement dans ce haut lieu des affaires.
A peine ont- ils ouvert boutique que certains marchands guettent déjà leurs premiers clients pendant que les ambulants qui s’installent sur les artères étalent leurs marchandises constituées principalement de chaussures, en faisant attention aux véhicules qui disputent la route aux piétons. En cette mati- née, un soleil de plomb avait déjà fini de darder ses rayons. Ce qui semble être un avant-goût de la chaleur qui dominera tout au long de la journée et constitue des signes annonciateurs de l’été.
Le changement de climat se constate aussi dans les rayons des boutiques d’habillement où dominent les vêtements légers, accompagnés des tendances en vogue pour cette année. Parmi celles-ci, les hauts multicolores, les mini- jupes, bas et pantalons en coton, pour ne citer que ceux-là. « Les filles adorent les couleurs vives, comme le vert, le rose, l’orange et le violet. Ces couleurs sont actuellement à la mode», affirme Oumar Gadiaga, vendeur d’habits pour la gent féminine au Centre commercial Rue de Thiong.
En plein marchandage avec une jeune fille pour une robe noire, le commerçant déclare faire de bonnes recettes avec ces tendances en vogue cet été. «Franchement, les clientes viennent en masse. Ainsi, en période de canicule, notre marge de ventes est plus large. On peut vendre des bas, débardeurs, culottes, hauts et pantalons. Ce qui n’est pas possible en période de froid», ajoute le sieur Gadiaga. Non sans lever un coin du voile sur les tarifs. A l’en croire, ils varient entre 5.000 et 8.000 F CFA pour les hauts, de 6.000 à 15.000 F CFA s’il s’agit des pantalons et 5.000 F CFA pour les mini-jupes et les sous-fesses.
Des montants qui dépendent aussi, selon notre inter- locuteur, du marchandage entre eux et les clientes. Adossé à une voiture, Seydina Oumar Fané discute avec un copain. Interpellé sur le sujet, le marchand embouche la même trompette que son collègue. Toutefois, ce dernier pense les affaires marchent mieux pendant les vacances scolaires. «Tant que les élèves ne sont pas en vacances, les affaires sont au point mort. En effet, c’est pendant ces congés qu’ils auront du temps pour s’habiller et sortir», explique Seydina Oumar Fané qui se dit obligé de prendre son mal en patience car, avec la crise scolaire notée cette année, les vacances seront sans doute tardives et de courte durée.
Les chapeaux font également partie des préférences des femmes pour cet été. C’est le cas de Daba Cissé, rencontrée devant le centre commercial «El Malick». Un sachet entre les mains, la jeune fille en porte un, accompagné d’un haut bouffon et d’un pantalon bleu. Sur le pourquoi de cette façon de s’ha- biller, elle lance : «Il fait chaud et en plus c’est à la mode cet été».
FATOU GAYE SECK
A peine ont- ils ouvert boutique que certains marchands guettent déjà leurs premiers clients pendant que les ambulants qui s’installent sur les artères étalent leurs marchandises constituées principalement de chaussures, en faisant attention aux véhicules qui disputent la route aux piétons. En cette mati- née, un soleil de plomb avait déjà fini de darder ses rayons. Ce qui semble être un avant-goût de la chaleur qui dominera tout au long de la journée et constitue des signes annonciateurs de l’été.
Le changement de climat se constate aussi dans les rayons des boutiques d’habillement où dominent les vêtements légers, accompagnés des tendances en vogue pour cette année. Parmi celles-ci, les hauts multicolores, les mini- jupes, bas et pantalons en coton, pour ne citer que ceux-là. « Les filles adorent les couleurs vives, comme le vert, le rose, l’orange et le violet. Ces couleurs sont actuellement à la mode», affirme Oumar Gadiaga, vendeur d’habits pour la gent féminine au Centre commercial Rue de Thiong.
En plein marchandage avec une jeune fille pour une robe noire, le commerçant déclare faire de bonnes recettes avec ces tendances en vogue cet été. «Franchement, les clientes viennent en masse. Ainsi, en période de canicule, notre marge de ventes est plus large. On peut vendre des bas, débardeurs, culottes, hauts et pantalons. Ce qui n’est pas possible en période de froid», ajoute le sieur Gadiaga. Non sans lever un coin du voile sur les tarifs. A l’en croire, ils varient entre 5.000 et 8.000 F CFA pour les hauts, de 6.000 à 15.000 F CFA s’il s’agit des pantalons et 5.000 F CFA pour les mini-jupes et les sous-fesses.
Des montants qui dépendent aussi, selon notre inter- locuteur, du marchandage entre eux et les clientes. Adossé à une voiture, Seydina Oumar Fané discute avec un copain. Interpellé sur le sujet, le marchand embouche la même trompette que son collègue. Toutefois, ce dernier pense les affaires marchent mieux pendant les vacances scolaires. «Tant que les élèves ne sont pas en vacances, les affaires sont au point mort. En effet, c’est pendant ces congés qu’ils auront du temps pour s’habiller et sortir», explique Seydina Oumar Fané qui se dit obligé de prendre son mal en patience car, avec la crise scolaire notée cette année, les vacances seront sans doute tardives et de courte durée.
Les chapeaux font également partie des préférences des femmes pour cet été. C’est le cas de Daba Cissé, rencontrée devant le centre commercial «El Malick». Un sachet entre les mains, la jeune fille en porte un, accompagné d’un haut bouffon et d’un pantalon bleu. Sur le pourquoi de cette façon de s’ha- biller, elle lance : «Il fait chaud et en plus c’est à la mode cet été».
FATOU GAYE SECK