Au rythme où vont les choses, beaucoup de familles sénégalaises risquent de rationner le petit-déjeuner et les nombreuses séances de thé. En effet, de sources sûres, depuis hier, les prix du sucre ont à nouveau flambé. C’est ainsi que, ajoutent les mêmes sources, le sucre cristallisé, qui coûtait jusqu’ici 476 F Cfa, est passé à 533 francs. Là où le sucre en morceaux, qui s’échangeait à 527 F Cfa, a grimpé jusqu’à 591 de nos francs. Au niveau des professionnels, on juge cette hausse « inéluctable ». En effet, après le déficit de la production mondiale à cause de la sécheresse constatée dans les pays producteurs, le prix du sucre a connu une hausse considérable sur le marché international. Ainsi, les pays limitrophes (surtout la Gambie et la Mauritanie) avaient du mal à acheter du sucre dans le marché mondial. Conséquence : une pénurie de sucre commençait à se sentir dans ces pays. Certains commerçants sénégalais, estimant que c’est une aubaine pour eux, se sont alors mis à acheter le sucre local pour l’exporter dans la sous-région. Avec comme conséquence, des déficits de plus en plus importants dans certaines parties du Sénégal, notamment au niveau des zones frontalières puisque les commerçants vendaient le produit dans la sous-région à un prix « plus intéressant ».
Pour rappel, en février dernier, le Directeur général de la Compagnie sucrière sénégalaise faisait état d’une possible importation de 60.000 tonnes sans augmenter le prix au consommateur alors que sur le marché mondial les prix étaient en hausse.
A l’époque, on avait aussi beaucoup disserté sur un arrêt de la production ayant entraîné une pénurie du produit, après qu’un incendie se fut abattu sur l’usine de Richard Toll. Reste maintenant à savoir quelle sera la réaction des consommateurs déjà écartelés entre les lourdes factures d’électricité, les prix du carburant et ceux des denrées de première nécessité.
Daouda THIAM l'asquotidien
Pour rappel, en février dernier, le Directeur général de la Compagnie sucrière sénégalaise faisait état d’une possible importation de 60.000 tonnes sans augmenter le prix au consommateur alors que sur le marché mondial les prix étaient en hausse.
A l’époque, on avait aussi beaucoup disserté sur un arrêt de la production ayant entraîné une pénurie du produit, après qu’un incendie se fut abattu sur l’usine de Richard Toll. Reste maintenant à savoir quelle sera la réaction des consommateurs déjà écartelés entre les lourdes factures d’électricité, les prix du carburant et ceux des denrées de première nécessité.
Daouda THIAM l'asquotidien