En Europe, Paris et Berlin incarnent sur l’atome des positions diamétralement opposées. L’Allemagne aura fermé fin 2022 ses trois dernières centrales encore en activité et mise sur les énergies renouvelables tandis qu’en France, 70% du courant est d’origine nucléaire.
Le gouvernement allemand est résolument hostile à l’attribution par la Commission européenne d’un label vert aux centrales nucléaires, une mesure appelée de longue date par la France, et annoncée le 31 décembre dernier par Bruxelles.
Un label vert pour le gaz et le nucléaire
« Je crois que nous avons une relation tellement étroite et profonde, nous nous connaissons tellement bien qu’on peut se dire : on accepte d’être en désaccord sur le nucléaire, a expliqué vendredi 7 janvier la secrétaire d’État aux affaires européenne Anna Lührmann. Ensuite, nous pouvons nous concentrer sur les sujets sur lesquels nous voulons avancer ensemble et ils sont nombreux. Le nucléaire n’est pas une énergie durable parce que nous ne savons pas ce qu’il adviendra des déchets. »
Le projet de label vert accordé au gaz et au nucléaire sous certaines conditions embarrasse le gouvernement allemand, notamment le parti Vert, qui a fait de la fin de l’atome l’une de ses marques de fabrique. Berlin, qui se sait en minorité sur ce point en Europe, ne pourra s’opposer au projet de Bruxelles, mais espère bien influencer le texte en jouant sur des points de détails et sur le calendrier du futur texte.
RFI
Le gouvernement allemand est résolument hostile à l’attribution par la Commission européenne d’un label vert aux centrales nucléaires, une mesure appelée de longue date par la France, et annoncée le 31 décembre dernier par Bruxelles.
Un label vert pour le gaz et le nucléaire
« Je crois que nous avons une relation tellement étroite et profonde, nous nous connaissons tellement bien qu’on peut se dire : on accepte d’être en désaccord sur le nucléaire, a expliqué vendredi 7 janvier la secrétaire d’État aux affaires européenne Anna Lührmann. Ensuite, nous pouvons nous concentrer sur les sujets sur lesquels nous voulons avancer ensemble et ils sont nombreux. Le nucléaire n’est pas une énergie durable parce que nous ne savons pas ce qu’il adviendra des déchets. »
Le projet de label vert accordé au gaz et au nucléaire sous certaines conditions embarrasse le gouvernement allemand, notamment le parti Vert, qui a fait de la fin de l’atome l’une de ses marques de fabrique. Berlin, qui se sait en minorité sur ce point en Europe, ne pourra s’opposer au projet de Bruxelles, mais espère bien influencer le texte en jouant sur des points de détails et sur le calendrier du futur texte.
RFI