Citant des sources européennes, le Washington Post révèle, mercredi 15 janvier, que l'administration Trump a menacé de taxer les importations de voitures européennes européennes à hauteur de 25 % si la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne refusaient de recourir au mécanisme de résolution des différends de l'accord sur le programme nucléaire iranien.
Une semaine plus tard, les trois signataires européens de l'accord ont annoncé leur intention d'entamer cette procédure, qui pourrait mener à terme au rétablissement de sanctions de l'ONU, en plus des sanctions américaines déjà en vigueur. La procédure est prévue par l'accord de Vienne de 2015 et peut s'appliquer en cas de violation des engagements.
L'une des sources citées par le Washington Post assimile le geste de Washington à de "l'extorsion".
Rien ne dit cependant que le chantage américain était nécessaire puisque les Européens avaient signalé depuis plusieurs semaines leur intention de déclencher le mécanisme de règlement des différends, note le quotidien américain.
Pression européenne sur l’Iran
Le 5 janvier, Téhéran avait annoncé la "cinquième et dernière phase" de son plan de réduction de ses engagements sur le nucléaire, en riposte à la sortie des États-Unis de l'accord en 2018 et au rétablissement de lourdes sanctions américaines qui étranglent son économie.
"Nous n'avons plus d'autre choix, étant donné les mesures prises par l'Iran", avaient annoncé mardi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et ses homologues britannique et allemand, Dominic Raab et Heiko Maas, dans un communiqué commun.
"Nos trois pays ne rejoignent pas la campagne visant à exercer une pression maximale contre l'Iran", ont toutefois souligné les trois ministres, en allusion à la politique de sanctions des États-Unis.
La réaction iranienne a cependant été menaçante : "Si les Européens [...] cherchent à abuser [de ce processus], ils doivent également être prêts à en accepter les conséquences, qui leur ont déjà été notifiées", a assuré la diplomatie iranienne dans un communiqué.
Webnews
Une semaine plus tard, les trois signataires européens de l'accord ont annoncé leur intention d'entamer cette procédure, qui pourrait mener à terme au rétablissement de sanctions de l'ONU, en plus des sanctions américaines déjà en vigueur. La procédure est prévue par l'accord de Vienne de 2015 et peut s'appliquer en cas de violation des engagements.
L'une des sources citées par le Washington Post assimile le geste de Washington à de "l'extorsion".
Rien ne dit cependant que le chantage américain était nécessaire puisque les Européens avaient signalé depuis plusieurs semaines leur intention de déclencher le mécanisme de règlement des différends, note le quotidien américain.
Pression européenne sur l’Iran
Le 5 janvier, Téhéran avait annoncé la "cinquième et dernière phase" de son plan de réduction de ses engagements sur le nucléaire, en riposte à la sortie des États-Unis de l'accord en 2018 et au rétablissement de lourdes sanctions américaines qui étranglent son économie.
"Nous n'avons plus d'autre choix, étant donné les mesures prises par l'Iran", avaient annoncé mardi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et ses homologues britannique et allemand, Dominic Raab et Heiko Maas, dans un communiqué commun.
"Nos trois pays ne rejoignent pas la campagne visant à exercer une pression maximale contre l'Iran", ont toutefois souligné les trois ministres, en allusion à la politique de sanctions des États-Unis.
La réaction iranienne a cependant été menaçante : "Si les Européens [...] cherchent à abuser [de ce processus], ils doivent également être prêts à en accepter les conséquences, qui leur ont déjà été notifiées", a assuré la diplomatie iranienne dans un communiqué.
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