Cette définition pleine de sens et toujours très actuelle, le Président Abdoulaye WADE l’a totalement ignoré en nous projetant cette loi qui allait consacrer une « dualité » au sommet de l’ETAT, laquelle « dualité » ne devrait plus être « alléguée » comme cela avait été le cas au moment où il fallait trouver une justification au départ de Idrissa SECK de la Primature le 21 Avril 2004, mais « légalisée » dans le seul but de «stabiliser » nos Institutions.
Si l’initiative de la Loi appartient au Président de la République et au Parlement (Assemblée Nationale et Sénat), la Souveraineté Nationale appartient au PEUPLE sénégalais, qui l’exerce par la voix de ses représentants certes, mais aussi par voix de Référendum. Le vote d’une telle loi devait se faire par voix Référendaire, afin que ce peuple qui seul est le vrai détenteur de la souveraineté se prononçât.
Que nenni pour le Président WADE puisque son parti, le PDS, étant majoritaire dans les deux chambres du Parlement, il pouvait faire passer son projet de loi instituant une Vice-présidence au Sénégal comme lettre à la poste, sans que ce peuple qui « accepterait facilement de s’éclairer à la bougie s’il nous le demandait » ne bronche, comme il avait eu à le déclarer à des journalistes étrangers au cours d’un de ses innombrables séjours hors du pays en répondant à une question sur les interminables coupures d’électricité que nous subissons tous les jours.
Hélas pour lui et ses partisans, ce peuple « amorphe », « passif », « paresseux », « peureux » tel que ses souteneurs le qualifiaient quand ils « plastronnaient dans les salons de la condescendance » paraphrasant un poète africain, s’est subitement réveillé un jeudi de 23 juin 2011, et debout comme un seul homme, a décidé de dire légitimement « NON » à cette « dévolution monarchique légalisée », qui devait parachever le couronnement du « fils légitime » au détriment du « fils d’emprunt », lequel fils légitime avait « grandi » et « allait prendre toute la place », en me remémorant ces paroles sorties d’un CD diffusé le 22 juillet 2005 et provenant d’un certain Idrissa SECK, juste après son arrestation et son transfert dans les locaux de la DIC pour son audition dans le cadre de l’affaire dite des « Chantiers de Thiès »
OUI, le PEUPLE sénégalais, cette « population de civilisation déjà avancée », composé d’hommes et de femmes «libres », l’a fait. Il a poussé Abdoulaye WADE à retirer son projet de loi, à déchirer son « ticket ». En sortant massivement et en manifestant violemment, matérialisant ainsi les paroles de Victor HUGO : « Le pouvoir ne lâche que ce que le peuple lui arrache ».
OUI, Monsieur le Président, à votre désir de vouloir pérenniser votre descendance au pouvoir, ton Peuple vous a dit « NON » comme un certain… NGONE LATYR à «la peur qui fait fuir», préférant plutôt dire OUI à «l’appel de l’honneur». Celui de la République. Il est sauf.
Comme l’ont toujours réclamé ces braves jeunes du Mouvement « Y EN A MARRE » précurseurs de cette mobilisation contre ce projet funeste, « un nouveau type de Sénégalais » est né ce jeudi 23 juin 2011. Le projet de « dégagement » du Peuple Sénégalais a pris le dessus sur votre projet de «dévolution monarchique ».
Alors soyez inspiré par le Général De Gaulle quand il a été désavoué par le peuple français en 1969, annoncez dès maintenant votre départ à la fin de votre mandat. Ainsi votre nom restera gravé à jamais « dans les langues de la postérité ». Plus que votre « Monument de la Renaissance Africaine » dont la durée de vie est estimée à….1200 ans.
EL HADJI MALICK DIA
CITOYEN SENEGALAIS
Dakar - SENEGAL
Si l’initiative de la Loi appartient au Président de la République et au Parlement (Assemblée Nationale et Sénat), la Souveraineté Nationale appartient au PEUPLE sénégalais, qui l’exerce par la voix de ses représentants certes, mais aussi par voix de Référendum. Le vote d’une telle loi devait se faire par voix Référendaire, afin que ce peuple qui seul est le vrai détenteur de la souveraineté se prononçât.
Que nenni pour le Président WADE puisque son parti, le PDS, étant majoritaire dans les deux chambres du Parlement, il pouvait faire passer son projet de loi instituant une Vice-présidence au Sénégal comme lettre à la poste, sans que ce peuple qui « accepterait facilement de s’éclairer à la bougie s’il nous le demandait » ne bronche, comme il avait eu à le déclarer à des journalistes étrangers au cours d’un de ses innombrables séjours hors du pays en répondant à une question sur les interminables coupures d’électricité que nous subissons tous les jours.
Hélas pour lui et ses partisans, ce peuple « amorphe », « passif », « paresseux », « peureux » tel que ses souteneurs le qualifiaient quand ils « plastronnaient dans les salons de la condescendance » paraphrasant un poète africain, s’est subitement réveillé un jeudi de 23 juin 2011, et debout comme un seul homme, a décidé de dire légitimement « NON » à cette « dévolution monarchique légalisée », qui devait parachever le couronnement du « fils légitime » au détriment du « fils d’emprunt », lequel fils légitime avait « grandi » et « allait prendre toute la place », en me remémorant ces paroles sorties d’un CD diffusé le 22 juillet 2005 et provenant d’un certain Idrissa SECK, juste après son arrestation et son transfert dans les locaux de la DIC pour son audition dans le cadre de l’affaire dite des « Chantiers de Thiès »
OUI, le PEUPLE sénégalais, cette « population de civilisation déjà avancée », composé d’hommes et de femmes «libres », l’a fait. Il a poussé Abdoulaye WADE à retirer son projet de loi, à déchirer son « ticket ». En sortant massivement et en manifestant violemment, matérialisant ainsi les paroles de Victor HUGO : « Le pouvoir ne lâche que ce que le peuple lui arrache ».
OUI, Monsieur le Président, à votre désir de vouloir pérenniser votre descendance au pouvoir, ton Peuple vous a dit « NON » comme un certain… NGONE LATYR à «la peur qui fait fuir», préférant plutôt dire OUI à «l’appel de l’honneur». Celui de la République. Il est sauf.
Comme l’ont toujours réclamé ces braves jeunes du Mouvement « Y EN A MARRE » précurseurs de cette mobilisation contre ce projet funeste, « un nouveau type de Sénégalais » est né ce jeudi 23 juin 2011. Le projet de « dégagement » du Peuple Sénégalais a pris le dessus sur votre projet de «dévolution monarchique ».
Alors soyez inspiré par le Général De Gaulle quand il a été désavoué par le peuple français en 1969, annoncez dès maintenant votre départ à la fin de votre mandat. Ainsi votre nom restera gravé à jamais « dans les langues de la postérité ». Plus que votre « Monument de la Renaissance Africaine » dont la durée de vie est estimée à….1200 ans.
EL HADJI MALICK DIA
CITOYEN SENEGALAIS
Dakar - SENEGAL