Décès brutal de l’Abbé Patrice Coly survenu le samedi 20 novembre dernier. Ce fidèle serviteur de Dieu était âgé de 42 ans. La communauté nationale et sous régionale est très attristée par la disparition de ce jeune prêtre. Il était un communicateur hors pair, locuteur de la langue diola, il s’exprimait avec bonheur et grande jovialité dans d’autres langues nationales comme le ouolof, langue à travers laquelle il s’adressait souvent au grand public par médiats interposés, pour rapporter ou traduire les messages du Cardinal Théodore Adrien Sarr.
Beaucoup d’émotions et une compassion générale ont habité les milliers de fidèles catholiques, protestants, musulmans et croyants de toutes confessions venus des paroisses de Dakar, des régions de l’intérieur du pays, mais également de la Gambie et de la Côte d’Ivoire pour témoigner leur gratitude à l’Abbé Patrice Coly, un homme de bien, un apôtre du Seigneur, un ouvrier infatigable de la mission sacerdotale qu’il avait embrassée il y a seulement treize années. Dire que le Cardinal Théodore Adrien Sarr était l’un des hommes les plus affectés de cette douloureuse perte n’est pas de trop. Il a appris cette douloureuse nouvelle alors qu’il se trouvait à Rome, en assemblée du Consistoire. Hier à la cathédrale, l’Abbé Patrice Coly a été salué par les fidèles, par sa famille, père, mère, frères et sœurs et aussi par sa famille du clergé, particulièrement ses frères Abbés de la même promotion.
Hier, dans la solennité de la cathédrale emplie par les chants liturgiques de la chorale Notre Dame des Victoires, Abbé Patrice ne nous a pas convoqués pour une conférence de presse comme il le faisait souvent lors des grands événements liturgiques. Il nous a convoqués pour une difficile séance d’adieu, il a fait monter nos larmes aux yeux, il nous a arraché des cris de douleur et nous a laissé triste.
Nous vivons pour le Seigneur
« Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, si nous mourrons, nous mourrons pour le Seigneur, car nous appartenons au Seigneur », l’Archevêque Théodore Adrien Sarr rappelle les propos de Saint Paul dans sa lettre aux Romains. La mort de l’Abbé Patrice Coly, affirme Mgr Théodore Adrien Sarr, est là pour nous convaincre et nous montrer nos limites de simples humains, notre fragilité. Elle doit nous rappeler plus que jamais « qu’aucun d’entre nous se vit pour soi même, et aucun ne meurt pour soi même. Car si le Christ a connu la mort puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants ». En priant pour lui, le Cardinal a témoigné des grandes vertus et aptitudes de ce jeune prêtre que l’église du Sénégal vient de perdre. C’est en effet une grande douleur pour Mgr Sarr en tant qu’évêque, d’enterrer son fils prêtre, celui là même qui fut son porte parole et d’accomplir cet acte très difficile le jour anniversaire de sa propre ordination en tant qu’évêque.
Plusieurs personnalités du gouvernement et de partis politiques ont assisté à cette cérémonie religieuse, outre Thérèse Coumba Diop ministre de la Solidarité nationale, Faustin Diatta, ministre des Sports, Louis Seck, ministre des Energies renouvelables, Serigne Mbacké Ndiaye, ministre conseiller porte parole du président de la République, on a noté la présence de MM. Robert Sagna, Landing Savané, Barthélémy Diaz. Plusieurs messages ont été lus, par le Vicaire général Abbé Alphonse Seck, par un membre de la famille ainsi que l’Abbé Etienne, secrétaire de l’Union du Clergé du Sénégal présentant les condoléances du clergé de Côte d’Ivoire, mais également ceux de notre conférence épiscopale.
La dépouille mortelle de l’Abbé Patrice Coly a été acheminée au cimetière de Bel Air par un très long cortège de bus et de voitures particulières qui s’est ébranlé vers 13heures, précédé par des motards de la gendarmerie toute sirène hurlante.
Jean PIRES
Source Le Soleil
Beaucoup d’émotions et une compassion générale ont habité les milliers de fidèles catholiques, protestants, musulmans et croyants de toutes confessions venus des paroisses de Dakar, des régions de l’intérieur du pays, mais également de la Gambie et de la Côte d’Ivoire pour témoigner leur gratitude à l’Abbé Patrice Coly, un homme de bien, un apôtre du Seigneur, un ouvrier infatigable de la mission sacerdotale qu’il avait embrassée il y a seulement treize années. Dire que le Cardinal Théodore Adrien Sarr était l’un des hommes les plus affectés de cette douloureuse perte n’est pas de trop. Il a appris cette douloureuse nouvelle alors qu’il se trouvait à Rome, en assemblée du Consistoire. Hier à la cathédrale, l’Abbé Patrice Coly a été salué par les fidèles, par sa famille, père, mère, frères et sœurs et aussi par sa famille du clergé, particulièrement ses frères Abbés de la même promotion.
Hier, dans la solennité de la cathédrale emplie par les chants liturgiques de la chorale Notre Dame des Victoires, Abbé Patrice ne nous a pas convoqués pour une conférence de presse comme il le faisait souvent lors des grands événements liturgiques. Il nous a convoqués pour une difficile séance d’adieu, il a fait monter nos larmes aux yeux, il nous a arraché des cris de douleur et nous a laissé triste.
Nous vivons pour le Seigneur
« Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, si nous mourrons, nous mourrons pour le Seigneur, car nous appartenons au Seigneur », l’Archevêque Théodore Adrien Sarr rappelle les propos de Saint Paul dans sa lettre aux Romains. La mort de l’Abbé Patrice Coly, affirme Mgr Théodore Adrien Sarr, est là pour nous convaincre et nous montrer nos limites de simples humains, notre fragilité. Elle doit nous rappeler plus que jamais « qu’aucun d’entre nous se vit pour soi même, et aucun ne meurt pour soi même. Car si le Christ a connu la mort puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants ». En priant pour lui, le Cardinal a témoigné des grandes vertus et aptitudes de ce jeune prêtre que l’église du Sénégal vient de perdre. C’est en effet une grande douleur pour Mgr Sarr en tant qu’évêque, d’enterrer son fils prêtre, celui là même qui fut son porte parole et d’accomplir cet acte très difficile le jour anniversaire de sa propre ordination en tant qu’évêque.
Plusieurs personnalités du gouvernement et de partis politiques ont assisté à cette cérémonie religieuse, outre Thérèse Coumba Diop ministre de la Solidarité nationale, Faustin Diatta, ministre des Sports, Louis Seck, ministre des Energies renouvelables, Serigne Mbacké Ndiaye, ministre conseiller porte parole du président de la République, on a noté la présence de MM. Robert Sagna, Landing Savané, Barthélémy Diaz. Plusieurs messages ont été lus, par le Vicaire général Abbé Alphonse Seck, par un membre de la famille ainsi que l’Abbé Etienne, secrétaire de l’Union du Clergé du Sénégal présentant les condoléances du clergé de Côte d’Ivoire, mais également ceux de notre conférence épiscopale.
La dépouille mortelle de l’Abbé Patrice Coly a été acheminée au cimetière de Bel Air par un très long cortège de bus et de voitures particulières qui s’est ébranlé vers 13heures, précédé par des motards de la gendarmerie toute sirène hurlante.
Jean PIRES
Source Le Soleil