Presque tous les ronds-points de la capitale sont devenus aujourd’hui des marchés. Une anarchie totale règne dans ces lieux. A la tombée de la nuit, des vendeurs prennent la direction de ces sites, chacun veut occuper une place confortable et accessible pour les visiteurs.
Au niveau de la banlieue, le rond-point « station Tally bou mag » est le lieu de prédilection de presque tous les marchands ambulants. 20 heures passées,nous rencontrons Ibrahima Sène, un jeune âgé d’une trentaine d’années. Il se précipite pour étaler sa marchandise. Il y expose tous les jours des chaussures. Selon lui, cela est dû à un manqued’espace au niveau de la banlieue.
« Les marchés sont très occupés. Quand tu exposes tes marchandises, tu es vite déguerpi, c’estla principale raison qui nous pousse à venir occuper ces ronds-points. Nous ne pouvons même pas accéder au marché Hlm, car le coût des cantines est très élevé. Nous savons bel et bien qu’il y a des risques, car des véhicules peuvent déraper à tout moment. Nous savons aussi que nous dérangeons les élèves et les automobilistes mais nous n’avons pas d’autres solutions »,dit-il, fataliste.
Au niveau du rond-point « Case bi » des Parcelles Assainies, une foule immense vous accueille. Difficile alors de se frayer un chemin. Ici, des commerçants ont fini d’étaler leurs produits par terre. Le décor est visible même de loin.
Et les voitures sont obligées de ralentir. Trouver un interlocuteur devient difficile car les commerçants ne sont intéressés que par la quête de clients. Finalement, nous croisons un jeune vendeur. Préférant se prononcer sous le couvert de l’anonymat, il demande à l’Etat du Sénégal de leur trouver un site de recasement pour qu’ils puissent libérer les ronds-points.
«Nous voulons que le gouvernement construise des centres commerciaux moins coûteux pour nous qui sommes de petits commerçants. Vous imaginez, quand on nous demande 300 mille francs Cfa pour occuper une cantine au marché Sandaga ou autre, alors que la valeur de nos marchandises ne dépasse même pas 100 mille. Donc, l’Etat doit vraiment nous aider dans ce domaine, en construisant des centres commerciaux au niveau de la banlieue. Il y en a à Guinaw Rails mais ce n’est pas du tout suffisant », constate-t-il.
Du côté de la population, on souhaite tout simplement que les autorités prennent leurs responsabilités face à ce phénomène qui commence à prendre des proportions inquiétantes. « Cela commence à gagner du terrain et ce n’est pas joli à voir. Mais ça peut aussi causer des désagréments à tout moment car la majeure partie des ronds-points se trouve près des écoles et cela est source d’embouteillages monstre. L’Etat doit essayer au moins de barrer la route à ces commerçants »,déclare Madame Ndiaye.
Massiré Sarr (Correspondant en banlieue) Liberation
Au niveau de la banlieue, le rond-point « station Tally bou mag » est le lieu de prédilection de presque tous les marchands ambulants. 20 heures passées,nous rencontrons Ibrahima Sène, un jeune âgé d’une trentaine d’années. Il se précipite pour étaler sa marchandise. Il y expose tous les jours des chaussures. Selon lui, cela est dû à un manqued’espace au niveau de la banlieue.
« Les marchés sont très occupés. Quand tu exposes tes marchandises, tu es vite déguerpi, c’estla principale raison qui nous pousse à venir occuper ces ronds-points. Nous ne pouvons même pas accéder au marché Hlm, car le coût des cantines est très élevé. Nous savons bel et bien qu’il y a des risques, car des véhicules peuvent déraper à tout moment. Nous savons aussi que nous dérangeons les élèves et les automobilistes mais nous n’avons pas d’autres solutions »,dit-il, fataliste.
Au niveau du rond-point « Case bi » des Parcelles Assainies, une foule immense vous accueille. Difficile alors de se frayer un chemin. Ici, des commerçants ont fini d’étaler leurs produits par terre. Le décor est visible même de loin.
Et les voitures sont obligées de ralentir. Trouver un interlocuteur devient difficile car les commerçants ne sont intéressés que par la quête de clients. Finalement, nous croisons un jeune vendeur. Préférant se prononcer sous le couvert de l’anonymat, il demande à l’Etat du Sénégal de leur trouver un site de recasement pour qu’ils puissent libérer les ronds-points.
«Nous voulons que le gouvernement construise des centres commerciaux moins coûteux pour nous qui sommes de petits commerçants. Vous imaginez, quand on nous demande 300 mille francs Cfa pour occuper une cantine au marché Sandaga ou autre, alors que la valeur de nos marchandises ne dépasse même pas 100 mille. Donc, l’Etat doit vraiment nous aider dans ce domaine, en construisant des centres commerciaux au niveau de la banlieue. Il y en a à Guinaw Rails mais ce n’est pas du tout suffisant », constate-t-il.
Du côté de la population, on souhaite tout simplement que les autorités prennent leurs responsabilités face à ce phénomène qui commence à prendre des proportions inquiétantes. « Cela commence à gagner du terrain et ce n’est pas joli à voir. Mais ça peut aussi causer des désagréments à tout moment car la majeure partie des ronds-points se trouve près des écoles et cela est source d’embouteillages monstre. L’Etat doit essayer au moins de barrer la route à ces commerçants »,déclare Madame Ndiaye.
Massiré Sarr (Correspondant en banlieue) Liberation