Doté de moyens financiers réduits, l’Olympique de Marseille a tout de même réussi à réaliser un gros coup médiatique sur la scène du mercato en obtenant le prêt du très médiatique et controversé Joey Barton. Une opération dont l’intérêt sportif ne sera jugé qu’en novembre (suite à la suspension de Barton), mais qui est déjà un succès de communication. Pour preuve, l’interview accordée par l’Anglais ce week-end a sorti du silence un certain Ousmane Dabo.
Littéralement agressé physiquement par le nouveau milieu marseillais il y a cinq ans, le retraité âgé de 35 ans a finalement accepté de s’exprimer dans les colonnes de L’Équipe afin de rétablir certaines vérités, mais surtout d’asséner un tacle à un homme à qui il en veut toujours. « Parce que Joey Barton ment sur ce qu’il s’est passé sur ce terrain d’entraînement de Manchester City. C’est hallucinant. Ça me choque. (…) Ce n’est pas une petite embrouille entre joueurs, comme il en arrive souvent. Il m’a taclé, j’ai répondu à son tacle par un autre tacle. Je n’avais aucune intention de me battre. Je n’étais pas dans cet état d’esprit. On était tête contre tête, je l’ai poussé, je ne l’ai jamais frappé. Je me suis retourné, et là, c’est lui qui m’a frappé à la tempe. J’ai perdu connaissance et quand je me suis retrouvé à terre, il s’est jeté sur moi et a continué à me frapper au visage, une dizaine de fois. Il dit qu’il est un homme, un bad boy, mais c’est un lâche. Je ne veux pas rétablir ma vérité, mais la vérité. Encore une fois, il y a eu un procès. Quand il dit qu’il connaît la vérité et que je connais la vérité, ça me scandalise… » Mais ce n’est pas tout.
Alors que le président Aulas a indiqué hier au Canal Football Club que son OL n’aurait sans doute jamais recruté un joueur précédé d’une telle réputation, Dabo avoue lui aussi qu’il ne comprend pas l’attitude des médias vis-à-vis du bad boy et encore moins celle de l’OM. « Tout le monde fait des reportages sur lui et lui donne la parole. On a condamné Ménez, Nasri, M’Vila pour peu de choses et, là, je trouve les médias français très indulgents avec quelqu’un qui a commis beaucoup de choses horribles, dont la dernière date seulement du mois de mai ! Personne ne voulait de lui en Angleterre, qui est pourtant son pays, c’est qu’il y a bien une raison. » Face à ses attaques, Barton restera-t-il de marbre ?
Matthieu Margueritte
Littéralement agressé physiquement par le nouveau milieu marseillais il y a cinq ans, le retraité âgé de 35 ans a finalement accepté de s’exprimer dans les colonnes de L’Équipe afin de rétablir certaines vérités, mais surtout d’asséner un tacle à un homme à qui il en veut toujours. « Parce que Joey Barton ment sur ce qu’il s’est passé sur ce terrain d’entraînement de Manchester City. C’est hallucinant. Ça me choque. (…) Ce n’est pas une petite embrouille entre joueurs, comme il en arrive souvent. Il m’a taclé, j’ai répondu à son tacle par un autre tacle. Je n’avais aucune intention de me battre. Je n’étais pas dans cet état d’esprit. On était tête contre tête, je l’ai poussé, je ne l’ai jamais frappé. Je me suis retourné, et là, c’est lui qui m’a frappé à la tempe. J’ai perdu connaissance et quand je me suis retrouvé à terre, il s’est jeté sur moi et a continué à me frapper au visage, une dizaine de fois. Il dit qu’il est un homme, un bad boy, mais c’est un lâche. Je ne veux pas rétablir ma vérité, mais la vérité. Encore une fois, il y a eu un procès. Quand il dit qu’il connaît la vérité et que je connais la vérité, ça me scandalise… » Mais ce n’est pas tout.
Alors que le président Aulas a indiqué hier au Canal Football Club que son OL n’aurait sans doute jamais recruté un joueur précédé d’une telle réputation, Dabo avoue lui aussi qu’il ne comprend pas l’attitude des médias vis-à-vis du bad boy et encore moins celle de l’OM. « Tout le monde fait des reportages sur lui et lui donne la parole. On a condamné Ménez, Nasri, M’Vila pour peu de choses et, là, je trouve les médias français très indulgents avec quelqu’un qui a commis beaucoup de choses horribles, dont la dernière date seulement du mois de mai ! Personne ne voulait de lui en Angleterre, qui est pourtant son pays, c’est qu’il y a bien une raison. » Face à ses attaques, Barton restera-t-il de marbre ?
Matthieu Margueritte
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