Parler de lui? Oui car c'est légitime pour lui de viser le palais comme tout bon sénégalais. Non parce que des voies et des régles sont à suivre. Vous réclamez une chose et vous interpelez une quarantaine de personnes sur combien de libéraux? Et parmi eux, DIEU sait que nombreux sont ceux qui font la honte d'un parti en pratiquant des actes dignes de pièces théâtrales qui loin de nous séduire, relèguent nos innombrables soucis quotidiens au magasin des oubliettes.
Dites sincèrement ce qui vous motive à guest-éditorialiser sur un thème mortuaire d'un parti au moment ou le peuple s'attend à des inondations, à la prolifération du paludisme, à un mois de Ramadan avec ses coupures et factures électriques, à l'ouverture des classes en plus de ses soucis financiers quotidiens? Le Sénégal a de la matière à traiter, des urgences à diagnostiquer, des crises à surmonter! La santé va mal, l'insécurité gagne du terrain, l'éducation nationale est à la traîne, la crise du logement est devenue chronique, le bilan de la route, tel un bilan de guerre, étrenne ses morts et ses blessés pendant que les jeunes manquent de perspectives d'avenir, sans compter les nombreuses lacunes et un laxisme omniprésent dans la vie de tous nos jours.
En contrepartie la politique du Sénégal vit de délires et de scandales politico-financiers dont tous les dénouements n'ont fait qu'entretenir un sentiment de mystère. Un régime qui gagne est un régime qui donne la paix à son peuple, la santé à sa population, l'assistance à son monde rural, la sécurité à ses habitants de tous bords, la dignité humaine par l'accès à l'habitation, à l'éducation de ses enfants, à la formation professionnelle, à l'emploi, à la justice équitable et neutre. Un pays qui avance n'est point celui des belles villas et des belles voitures d'une élite néophyte, encore moins celui de la prolifération des lieux d'amusement et de la perte d'emplois. Le Sénégal doit être le pays de la dignité sans accepter d'être un lieu de blanchissement de l'argent sale (extérieur ou intérieur); il doit être le lieu de la moralisation de nos pratiques, le lieu où la lutte contre l'insouciance, l'abandon, la non-vie, les déplacés, les sans-perspectives, le tabagisme et l'alcoolisme doit être sans relâche.
Votre plume devait servir à prôner la création d'un trio fort État-parents-enseignants pour ne plus connaître la crise dont les seuls perdants sont les élèves. C'est le moment d'équiper nos vaillantes forces de l'ordre de moyens forts à la place des véhicules fournis à des députés qui, par simple souci d'exister, disent et racontent n'importe quoi. J'aime me répéter: qu'il s sachent tout court que le Sénégal ne dispose pas de 150 camions poubelles, ni de 150 ambulances équipées, ni de 150 camions citernes à eau, ni de 150 véhicules pour traquer les malfaiteurs, coupeurs de routes, fraudeurs et j'en passe. Je n'ai rien contre celui que vous cherchez à vendre aux sénégalais par respect à nos années d'enfance et de bon voisinage passées sur les allées Seydou Nourou TALL vers les années 70 mais ne projetez pas 2012 car seul DIEU sait qui sera de ce monde. Monsieur Diallo, faîtes nous esperer en reconnaissant les tares du régime de 2000 à nos jours et même mieux en relatant les tares de nos politiciens depuis l'indépendance. Le Sénégal a une géographie qui le rend incontournable, un passé historique fabuleux, des saints hommes qui font notre fierté, une matière grise sûre mais cessons de croire que notre modèle séduit le monde surtout quand le pays est celui du banditisme politique. C'est le bon sens qui le demande dans un pays où la comédie d'aujourd'hui risque d'être nos impôts de demain. Que DIEU nous en préserve.
Mamadou Oumar WANE
Consultant cabinet d'audit qualité clients réseaux télécoms et aériens
editocontribution@yahoo.fr
Dites sincèrement ce qui vous motive à guest-éditorialiser sur un thème mortuaire d'un parti au moment ou le peuple s'attend à des inondations, à la prolifération du paludisme, à un mois de Ramadan avec ses coupures et factures électriques, à l'ouverture des classes en plus de ses soucis financiers quotidiens? Le Sénégal a de la matière à traiter, des urgences à diagnostiquer, des crises à surmonter! La santé va mal, l'insécurité gagne du terrain, l'éducation nationale est à la traîne, la crise du logement est devenue chronique, le bilan de la route, tel un bilan de guerre, étrenne ses morts et ses blessés pendant que les jeunes manquent de perspectives d'avenir, sans compter les nombreuses lacunes et un laxisme omniprésent dans la vie de tous nos jours.
En contrepartie la politique du Sénégal vit de délires et de scandales politico-financiers dont tous les dénouements n'ont fait qu'entretenir un sentiment de mystère. Un régime qui gagne est un régime qui donne la paix à son peuple, la santé à sa population, l'assistance à son monde rural, la sécurité à ses habitants de tous bords, la dignité humaine par l'accès à l'habitation, à l'éducation de ses enfants, à la formation professionnelle, à l'emploi, à la justice équitable et neutre. Un pays qui avance n'est point celui des belles villas et des belles voitures d'une élite néophyte, encore moins celui de la prolifération des lieux d'amusement et de la perte d'emplois. Le Sénégal doit être le pays de la dignité sans accepter d'être un lieu de blanchissement de l'argent sale (extérieur ou intérieur); il doit être le lieu de la moralisation de nos pratiques, le lieu où la lutte contre l'insouciance, l'abandon, la non-vie, les déplacés, les sans-perspectives, le tabagisme et l'alcoolisme doit être sans relâche.
Votre plume devait servir à prôner la création d'un trio fort État-parents-enseignants pour ne plus connaître la crise dont les seuls perdants sont les élèves. C'est le moment d'équiper nos vaillantes forces de l'ordre de moyens forts à la place des véhicules fournis à des députés qui, par simple souci d'exister, disent et racontent n'importe quoi. J'aime me répéter: qu'il s sachent tout court que le Sénégal ne dispose pas de 150 camions poubelles, ni de 150 ambulances équipées, ni de 150 camions citernes à eau, ni de 150 véhicules pour traquer les malfaiteurs, coupeurs de routes, fraudeurs et j'en passe. Je n'ai rien contre celui que vous cherchez à vendre aux sénégalais par respect à nos années d'enfance et de bon voisinage passées sur les allées Seydou Nourou TALL vers les années 70 mais ne projetez pas 2012 car seul DIEU sait qui sera de ce monde. Monsieur Diallo, faîtes nous esperer en reconnaissant les tares du régime de 2000 à nos jours et même mieux en relatant les tares de nos politiciens depuis l'indépendance. Le Sénégal a une géographie qui le rend incontournable, un passé historique fabuleux, des saints hommes qui font notre fierté, une matière grise sûre mais cessons de croire que notre modèle séduit le monde surtout quand le pays est celui du banditisme politique. C'est le bon sens qui le demande dans un pays où la comédie d'aujourd'hui risque d'être nos impôts de demain. Que DIEU nous en préserve.
Mamadou Oumar WANE
Consultant cabinet d'audit qualité clients réseaux télécoms et aériens
editocontribution@yahoo.fr