La Présidente du mouvement Afepes, Oulimata Dioum, est sor tie de sa réserve pour apporter sa contribution sur le profil de la future vice-Présidence que Me Abdoulaye Wade compte confier à une femme. Selon elle, «parmi les noms qui circulent, celui de Aminata Tall circule de plus en plus». «Militante libérale de la première heure, Aminata Tall a du mal à s'imposer dans les structures diri geantes du Pds. A ce sujet, beau coup d'observateurs évoquent son caractère trempé. En citant, par exemple, les dernières élections locales, auxquelles elle n'a pas voulu briguer le poste de maire de Diourbel qu'elle occupait. Ce qui est loin d'être une démission de son parti. Ses détracteurs s'attar dent également sur ses bras de fer avec Idrissa Seck, l'ancien Premier ministre, l'ex-Président de l'Assemblée nationale, Macky Sall, au moment de leur toute puissance», constate Oulimata Dioum.
De l'avis de cette dernière, Me Wade doit savoir que la guerre souterraine, menée par certains libéraux contre Aminata Tall, ne date pas d'aujourd'hui. «Déjà en 1993, lorsqu'il s'est agi de trouver une autre présidente au Mouvement national des femmes du Pds pour remplacer la député feue Coumba Bâ, la candidature de Aminata Tall, bien que soute nue par Me Wade, a été torpillée. L’élection est gelée jusqu'en mars 1996», rappelle-t-elle. Finalement, poursuit-elle, «c'est un savant dosage qui a permis de faire de Aminata Tall la secrétaire générale des femmes, tandis que le poste de présidente est revenu à Awa Diop».
S'agissant du poste de vice Présidente, Mme Dioum croit que sa candidate présente le meilleur profil. «Ses cursus politique et intellectuel plaident largement en sa faveur : chercheuse et forma trice à l'Ecole normale supérieure de Dakar, Mme Aminata Tall a occupé d'Avril 1991 à 1992, les fonctions de ministre délégué auprès du ministre de l'Education nationale, chargée de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationa les. Entre mars 1995 et mai 98, elle est encore nommée ministre délégué auprès du ministre de l'Education nationale, chargé de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle.» Sans oublier, dit-elle, «qu'a la survenue de l'alternance en mars 2000, elle faisait partie, le plus normalement du monde, de la garde rapprochée de Me Wade. Elle fut nommée, tour à tour, ministre du Développement social et de la Solidarité nationale, ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales, ministre d'Etat auprès du Président de la République et sans compter son expérience parlementaire.
Oulimata Dioum note que «Aminata Tall a largement prouvé sa représentativité au plan local et national. Cette descente aux enfers, orchestrée par des lobbies, relève d'une stratégie mûrie en haut lieu pour combattre cette empêcheuse des complots contre le secrétaire général national du Pds. Que la délation et le lobbying malhonnête ne prennent pas le dessus sur la loyauté et la fidélité».
MAMADOU SECK
Source: L'observateur
De l'avis de cette dernière, Me Wade doit savoir que la guerre souterraine, menée par certains libéraux contre Aminata Tall, ne date pas d'aujourd'hui. «Déjà en 1993, lorsqu'il s'est agi de trouver une autre présidente au Mouvement national des femmes du Pds pour remplacer la député feue Coumba Bâ, la candidature de Aminata Tall, bien que soute nue par Me Wade, a été torpillée. L’élection est gelée jusqu'en mars 1996», rappelle-t-elle. Finalement, poursuit-elle, «c'est un savant dosage qui a permis de faire de Aminata Tall la secrétaire générale des femmes, tandis que le poste de présidente est revenu à Awa Diop».
S'agissant du poste de vice Présidente, Mme Dioum croit que sa candidate présente le meilleur profil. «Ses cursus politique et intellectuel plaident largement en sa faveur : chercheuse et forma trice à l'Ecole normale supérieure de Dakar, Mme Aminata Tall a occupé d'Avril 1991 à 1992, les fonctions de ministre délégué auprès du ministre de l'Education nationale, chargée de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationa les. Entre mars 1995 et mai 98, elle est encore nommée ministre délégué auprès du ministre de l'Education nationale, chargé de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle.» Sans oublier, dit-elle, «qu'a la survenue de l'alternance en mars 2000, elle faisait partie, le plus normalement du monde, de la garde rapprochée de Me Wade. Elle fut nommée, tour à tour, ministre du Développement social et de la Solidarité nationale, ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales, ministre d'Etat auprès du Président de la République et sans compter son expérience parlementaire.
Oulimata Dioum note que «Aminata Tall a largement prouvé sa représentativité au plan local et national. Cette descente aux enfers, orchestrée par des lobbies, relève d'une stratégie mûrie en haut lieu pour combattre cette empêcheuse des complots contre le secrétaire général national du Pds. Que la délation et le lobbying malhonnête ne prennent pas le dessus sur la loyauté et la fidélité».
MAMADOU SECK
Source: L'observateur
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