Il y a eu «Djiko» en 1997, puis «Nawlé», sept ans plus tard, c'est-à-dire en 2004, avant que ne sorte «L'Avenir» en décembre 2009, cinq ans après. Ousmane Seck, qui a démarré sa car rière solo en 1997 avec son premier album, ne se presse ainsi pas pour mettre ses produits sur le marché. «Le système par lequel nous sortons les produits n'est pas bon, pour en faire un bon il faut du temps, pour l'arrangement, la musique. Et tout cela on ne peut le faire dans une courte durée», plaide-t-il.
«Je ne suis pas contre ceux qui sortent leur produit sur des écarts réduits, mais cela tue l'industrie musicale» La musique avançant, le frère de Thione Seck estime qu'il faut suivre, donner le temps aux mélomanes pour qu'ils puissent l'écouter, s'adapter. «Il faut respecter les normes de la musique, je ne suis pas contre ceux qui sortent leur produit sur des écarts réduits, mais c'est une perte pour eux parce qu'il n'y a plus de promoteurs, ni de producteurs et la piraterie est là. Cela tue l'industrie musicale, un album doit avoir une longue durée de vie», justifie le lead vocal du Ouz Band qui, s'appesantissant toujours sur la qualité des produits proposés aux mélomanes, estime qu'il faut apprendre la musique pour en faire un métier, même si on hérite ça. «J'ai passé 6 ans à assurer la première partie de Fatou Guéweul qui est ma cousine, autant d'années chez Mapenda Seck et 8 ans avec Thione, soit 20 ans d'apprentissage, puisque je suis passé dans de bonnes écoles. Je peux donc dire que c'est Ouz Band l'avenir et nous avons l'avenir devant nous. Avant d'entrer dans la musique, il faut l'apprendre, mais les gens sont très pressés aujourd'hui c'est pour cela que les produits ne sont pas de bonne qualité ; et la musique ne ment pas, parce que c'est un long chemin».
Ce nouvel album de 7 titres, qui devait en comporter 14, mais dont le reste a été bloque pour plus tard, Ousmane Seck l'a réalisé avec son orchestre. Trois morceaux ont fait l'objet de vidéo clips : «Happy Birthday», «Yobal» et «Niénio Yi» qui passent à la télé. «Un groupe, c'est une entreprise dans laquelle on emploie parfois près de trente personnes qu'on doit parfois payer ou à qui il faut donner des cachets, alors que le musicien n'est même pas sûr de s'en sortir. Ce n'est absolument pas facile». La promotion de l'album qui a déjà démarré à Dakar où il a fait le tour de la presse se poursuit aussi dans certains dancings de Dakar et de l'intérieur du pays. D'ailleurs, toujours dans ce cadre, Ousmane Seck et son groupe seront le 4 avril à Rufisque et prochainement dans les autres régions.
Oumou Sidya DRAME
Source Le Populaire
«Je ne suis pas contre ceux qui sortent leur produit sur des écarts réduits, mais cela tue l'industrie musicale» La musique avançant, le frère de Thione Seck estime qu'il faut suivre, donner le temps aux mélomanes pour qu'ils puissent l'écouter, s'adapter. «Il faut respecter les normes de la musique, je ne suis pas contre ceux qui sortent leur produit sur des écarts réduits, mais c'est une perte pour eux parce qu'il n'y a plus de promoteurs, ni de producteurs et la piraterie est là. Cela tue l'industrie musicale, un album doit avoir une longue durée de vie», justifie le lead vocal du Ouz Band qui, s'appesantissant toujours sur la qualité des produits proposés aux mélomanes, estime qu'il faut apprendre la musique pour en faire un métier, même si on hérite ça. «J'ai passé 6 ans à assurer la première partie de Fatou Guéweul qui est ma cousine, autant d'années chez Mapenda Seck et 8 ans avec Thione, soit 20 ans d'apprentissage, puisque je suis passé dans de bonnes écoles. Je peux donc dire que c'est Ouz Band l'avenir et nous avons l'avenir devant nous. Avant d'entrer dans la musique, il faut l'apprendre, mais les gens sont très pressés aujourd'hui c'est pour cela que les produits ne sont pas de bonne qualité ; et la musique ne ment pas, parce que c'est un long chemin».
Ce nouvel album de 7 titres, qui devait en comporter 14, mais dont le reste a été bloque pour plus tard, Ousmane Seck l'a réalisé avec son orchestre. Trois morceaux ont fait l'objet de vidéo clips : «Happy Birthday», «Yobal» et «Niénio Yi» qui passent à la télé. «Un groupe, c'est une entreprise dans laquelle on emploie parfois près de trente personnes qu'on doit parfois payer ou à qui il faut donner des cachets, alors que le musicien n'est même pas sûr de s'en sortir. Ce n'est absolument pas facile». La promotion de l'album qui a déjà démarré à Dakar où il a fait le tour de la presse se poursuit aussi dans certains dancings de Dakar et de l'intérieur du pays. D'ailleurs, toujours dans ce cadre, Ousmane Seck et son groupe seront le 4 avril à Rufisque et prochainement dans les autres régions.
Oumou Sidya DRAME
Source Le Populaire