D’où viennent les 500 millions qui valent l’arrestation d’Alex Segura à Paris, après une mission au Sénégal ? Qui lui a remis cet argent et à quelle fin ? " Voilà de l’avis d’Ousmane Tanor Dieng, des questions auxquelles le Fmi doit trouver vite des réponses. Car il y va de la crédibilité de cette institution financière dont le combat reste la lutte contre la corruption.
Ce faisant, le secrétaire général du Ps pense que si l’accusation qui pèse sur l’ex-représentant du Fmi au Sénégal est avérée, ce dernier est aussi punissable que celui qui lui a donné l’argent. "Ils doivent être jugés sur la base du même principe, à savoir corrupteur et corrompu" soutient M. Dieng.
Saluant au passage "la rigueur et l’intransigeance" de Dominique Stauss-Kahn, le socialiste est convaincu que le patron du Fmi "ne laissera pas pourrir cette affaire qui ternit l’image du Fmi et des autorités du Sénégal".
Pour rappel, l’information telle que relatée dans la presse fait état d’une interpellation d’un haut fonctionnaire du Fmi au Sénégal pris à Paris avec une mallette remplie d’argent. Information vite démentie par les autorités sénégalaises notamment par le ministre de la Communication qui a déclaré que les autorités sénégalaises ne sont impliquées ni de près ni de loin dans cette affaire.
Mieux ou pis, le ministre a même accusé la presse d’avoir porté "de graves accusations" à l’endroit d’un haut fonctionnaire international et des autorités sénégalaises.
Seulement, Moustapha Guirassy a été démenti à son tour par le Fmi. En effet, Alex Thompson, chef du bureau de presse du Fmi a reconnu l’incident Segura et que le FMI était en train de mener son enquête.
Ce faisant, le secrétaire général du Ps pense que si l’accusation qui pèse sur l’ex-représentant du Fmi au Sénégal est avérée, ce dernier est aussi punissable que celui qui lui a donné l’argent. "Ils doivent être jugés sur la base du même principe, à savoir corrupteur et corrompu" soutient M. Dieng.
Saluant au passage "la rigueur et l’intransigeance" de Dominique Stauss-Kahn, le socialiste est convaincu que le patron du Fmi "ne laissera pas pourrir cette affaire qui ternit l’image du Fmi et des autorités du Sénégal".
Pour rappel, l’information telle que relatée dans la presse fait état d’une interpellation d’un haut fonctionnaire du Fmi au Sénégal pris à Paris avec une mallette remplie d’argent. Information vite démentie par les autorités sénégalaises notamment par le ministre de la Communication qui a déclaré que les autorités sénégalaises ne sont impliquées ni de près ni de loin dans cette affaire.
Mieux ou pis, le ministre a même accusé la presse d’avoir porté "de graves accusations" à l’endroit d’un haut fonctionnaire international et des autorités sénégalaises.
Seulement, Moustapha Guirassy a été démenti à son tour par le Fmi. En effet, Alex Thompson, chef du bureau de presse du Fmi a reconnu l’incident Segura et que le FMI était en train de mener son enquête.