Les appels à l’unité qui ont dominé tous les discours de la convention démocrate de Denver (Colorado), devaient être mis à l’épreuve ce mercredi à l’occasion de la désignation formelle du candidat du parti à la Maison Blanche.
L’issue du scrutin ne fait aucun doute et Barack Obama sera le candidat qui affrontera le républicain John McCain lors du scrutin présidentiel le 4 novembre prochain. Mais si de nombreuses voix des partisans de Hillary Clinton venaient à lui manquer, cela serait immédiatement exploité par le camp républicain.
"Barack Obama est mon candidat et il doit être notre président", a dit Mme Clinton accueillie triomphalement par une foule debout au Pepsi Center où se déroule la convention démocrate.
Son mari Bill Clinton était dans les tribunes ainsi que Michelle Obama, la femme du candidat démocrate à la Maison Blanche. "Que vous ayez voté pour moi (durant les primaires) ou voté pour Barack, le temps est venu de l’unité avec un seul but. Nous sommes dans la même équipe, et personne d’entre nous ne doit rester sur le banc de touche", a dit Mme Clinton.
En déplacement dans le Montana (nord-ouest), M. Obama a salué le discours de "premier ordre" de son ex-rivale.
"D’aucune façon il ne faut (John) McCain" à la Maison Blanche, a affirmé Mme Clinton. "Quand Obama sera à la Maison Blanche, il revitalisera notre économie, il défendra les travailleurs américains et relèvera les défis mondiaux de notre époque. Les démocrates savent comment faire cela. Et je me souviens que le président Clinton et les démocrates l’ont fait auparavant. Et le président Obama et les démocrates le feront encore", a-t-elle dit.
La sénatrice de New York a également rendu un hommage appuyé à Michelle Obama et au colistier du candidat démocrate, Joe Biden. Barack Obama "aura une partenaire fantastique en Michelle Obama. Quiconque a vu le discours de Michelle hier soir sait qu’elle sera une grande Première dame pour l’Amérique. Les Américains ont aussi de la chance de voie Joe Biden aux côtés de Barack Obama. C’est un dirigeant solide et un homme de bien (...) Il est pragmatique, costaud et avisé".
Longtemps considérée comme la favorite de la course démocrate, Mme Clinton qui avait l’ambition de devenir la première femme élue à la Maison Blanche a dû s’incliner face à son rival Barack Obama à l’issue de primaires éprouvantes. La campagne des primaires démocrates a été longue et très disputée. Mme Clinton, forte du soutien d’environ 18 millions d’électeurs, n’a jeté l’éponge qu’à la fin du processus des primaires, début juin.
Lundi soir, au cours d’une intervention unanimement saluée mardi par la presse américaine, Michelle Obama, la femme du sénateur de l’Illinois, avait rendu hommage à Mme Clinton. Il y a "des gens comme Hillary Clinton, qui a fait 18 millions de fissures dans le +plafond de verre+, pour que nos filles et nos fils puissent rêver plus grand et viser un peu plus haut", a dit Mme Obama.
Le discours de Mme Clinton a éclipsé tous les autres, notamment l’intervention de celui qui était présenté comme le principal orateur de la soirée : l’ancien gouverneur de Virginie, Mark Warner. L’ancien président Bill Clinton doit intervenir devant les délégués mercredi soir.
Le camp républicain se plaît à souligner la division du camp démocrate et utilise, à son insu, des déclarations de Mme Clinton où elle critique durement le sénateur de l’Illinois. Les républicains ont ainsi lancé mardi une nouvelle campagne publicitaire télévisée où l’on voit Mme Clinton affirmer que M. Obama n’est pas prêt à prendre la direction des Etats-Unis.
Réagissant à peine le discours de Mme Clinton terminé, un porte-parole de M. McCain a affirmé que "la sénatrice Clinton a mené sa campagne des primaires en affirmant que Barack Obama n’était pas prêt à être commandant en chef et que jamais ce soir elle a dit qu’il était prêt".
Mercredi, la convention doit organiser un vote Etat par Etat. Selon toute vraisemblance, Mme Clinton devrait annoncer à cette occasion qu’elle vote pour M. Obama et inviter ses partisans à suivre son exemple. De récents sondages indiquent qu’entre 20% et 30% des partisans de Mme Clinton voteront pour le candidat républicain John McCain, ou pour le candidat d’un autre parti.
L’issue du scrutin ne fait aucun doute et Barack Obama sera le candidat qui affrontera le républicain John McCain lors du scrutin présidentiel le 4 novembre prochain. Mais si de nombreuses voix des partisans de Hillary Clinton venaient à lui manquer, cela serait immédiatement exploité par le camp républicain.
"Barack Obama est mon candidat et il doit être notre président", a dit Mme Clinton accueillie triomphalement par une foule debout au Pepsi Center où se déroule la convention démocrate.
Son mari Bill Clinton était dans les tribunes ainsi que Michelle Obama, la femme du candidat démocrate à la Maison Blanche. "Que vous ayez voté pour moi (durant les primaires) ou voté pour Barack, le temps est venu de l’unité avec un seul but. Nous sommes dans la même équipe, et personne d’entre nous ne doit rester sur le banc de touche", a dit Mme Clinton.
En déplacement dans le Montana (nord-ouest), M. Obama a salué le discours de "premier ordre" de son ex-rivale.
"D’aucune façon il ne faut (John) McCain" à la Maison Blanche, a affirmé Mme Clinton. "Quand Obama sera à la Maison Blanche, il revitalisera notre économie, il défendra les travailleurs américains et relèvera les défis mondiaux de notre époque. Les démocrates savent comment faire cela. Et je me souviens que le président Clinton et les démocrates l’ont fait auparavant. Et le président Obama et les démocrates le feront encore", a-t-elle dit.
La sénatrice de New York a également rendu un hommage appuyé à Michelle Obama et au colistier du candidat démocrate, Joe Biden. Barack Obama "aura une partenaire fantastique en Michelle Obama. Quiconque a vu le discours de Michelle hier soir sait qu’elle sera une grande Première dame pour l’Amérique. Les Américains ont aussi de la chance de voie Joe Biden aux côtés de Barack Obama. C’est un dirigeant solide et un homme de bien (...) Il est pragmatique, costaud et avisé".
Longtemps considérée comme la favorite de la course démocrate, Mme Clinton qui avait l’ambition de devenir la première femme élue à la Maison Blanche a dû s’incliner face à son rival Barack Obama à l’issue de primaires éprouvantes. La campagne des primaires démocrates a été longue et très disputée. Mme Clinton, forte du soutien d’environ 18 millions d’électeurs, n’a jeté l’éponge qu’à la fin du processus des primaires, début juin.
Lundi soir, au cours d’une intervention unanimement saluée mardi par la presse américaine, Michelle Obama, la femme du sénateur de l’Illinois, avait rendu hommage à Mme Clinton. Il y a "des gens comme Hillary Clinton, qui a fait 18 millions de fissures dans le +plafond de verre+, pour que nos filles et nos fils puissent rêver plus grand et viser un peu plus haut", a dit Mme Obama.
Le discours de Mme Clinton a éclipsé tous les autres, notamment l’intervention de celui qui était présenté comme le principal orateur de la soirée : l’ancien gouverneur de Virginie, Mark Warner. L’ancien président Bill Clinton doit intervenir devant les délégués mercredi soir.
Le camp républicain se plaît à souligner la division du camp démocrate et utilise, à son insu, des déclarations de Mme Clinton où elle critique durement le sénateur de l’Illinois. Les républicains ont ainsi lancé mardi une nouvelle campagne publicitaire télévisée où l’on voit Mme Clinton affirmer que M. Obama n’est pas prêt à prendre la direction des Etats-Unis.
Réagissant à peine le discours de Mme Clinton terminé, un porte-parole de M. McCain a affirmé que "la sénatrice Clinton a mené sa campagne des primaires en affirmant que Barack Obama n’était pas prêt à être commandant en chef et que jamais ce soir elle a dit qu’il était prêt".
Mercredi, la convention doit organiser un vote Etat par Etat. Selon toute vraisemblance, Mme Clinton devrait annoncer à cette occasion qu’elle vote pour M. Obama et inviter ses partisans à suivre son exemple. De récents sondages indiquent qu’entre 20% et 30% des partisans de Mme Clinton voteront pour le candidat républicain John McCain, ou pour le candidat d’un autre parti.