Dans le communiqué annonçant la nomination, M. Obama a aussi prévenu le gouvernement soudanais qu'il aurait à rendre des comptes pour toutes les morts que causerait l'expulsion du pays des organisations d'aide humanitaire.
"Le Soudan est une priorité pour cette administration, surtout en ce moment où le besoin de paix et de justice y est aussi criant. La détérioration de la situation humanitaire rend notre tâche d'autant plus urgente", a dit M. Obama.
"La décision désastreuse prise par le gouvernement soudanais d'expulser les organisations d'aide humanitaire laisse un vide que combleront la pénurie et le désespoir, et il devra rendre des comptes pour les vies qui disparaîtront", a dit M. Obama dans sa déclaration la plus élaborée sur le Soudan et le Darfour depuis son investiture le 20 janvier.
La situation au Soudan et dans sa région occidentale du Darfour retient une attention particulière aux Etats-Unis, où des groupes très actifs exercent une forte pression sur le gouvernement pour une résolution de la crise. Certains de ces groupes commençaient à s'émouvoir que l'action de l'administration Obama ne soit pas à la hauteur des paroles vigoureuses prononcées pendant la campagne.
Le Darfour est en proie depuis 2003 à une guerre civile qui a fait 300.000 morts selon l'ONU et déplacé 2,7 millions de personnes très dépendantes de l'aide humanitaire. Le prédécesseur de M. Obama, George W. Bush, avait fait du Darfour l'une des grandes causes de sa présidence et affirmait qu'un génocide y était en cours, dont les principaux auteurs seraient les membres de milices arabes soutenus par le gouvernement central.
M. Bush s'était beaucoup heurté au président soudanais Omar el-Béchir et à des résistances internationales à son action.
La Cour pénale internationale a cependant émis le 4 mars un mandat d'arrêt contre le président soudanais (son premier contre un chef d'Etat) pour crimes de guerre et contre l'humanité.
En représailles, le gouvernement soudanais a annoncé l'expulsion de 13 des plus importantes ONG internationales actives au Darfour, causant une vive émotion internationale. Selon l'ONU, leur expulsion menace la vie d'un million de personnes.
La nomination du général Gration est un "signal fort de l'engagement pris par mon administration à soutenir le peuple soudanais tout en recherchant un règlement durable pour mettre fin à la violence qui a causé la mort de tellement d'innocents", a dit M. Obama.
M. Obama a décrit Scott Gration comme un ami personnel avec lequel il s'est rendu au Tchad voisin du Soudan, dans des camps de réfugiés déplacés par le conflit au Darfour.
Le général Gration, ancien pilote de combat, a grandi en Afrique comme fils de missionnaires. Il parle le swahili, une langue pratiquée en Afrique orientale.
"Il connaît la région, il a une grande expérience et il a mon entière confiance", a dit M. Obama.
Le président de Save Darfur, coalition de dizaines d'organisations, a salué la nomination du général Gration, "une mesure pressante devant une situation qui se détériore rapidement". "Son expérience, son autorité personnelle et ses rapports étroits avec le président ajouteront considérablement à l'efficacité de son action", a dit Jerry Fowler dans un communiqué.
Le nouvel envoyé doit engager immédiatement un "effort diplomatique urgent et soutenu, impliquant la Chine et les pays arabes et africains essentiels, pour établir un accès humanitaire sans entrave", a-t-il dit.
"Le Soudan est une priorité pour cette administration, surtout en ce moment où le besoin de paix et de justice y est aussi criant. La détérioration de la situation humanitaire rend notre tâche d'autant plus urgente", a dit M. Obama.
"La décision désastreuse prise par le gouvernement soudanais d'expulser les organisations d'aide humanitaire laisse un vide que combleront la pénurie et le désespoir, et il devra rendre des comptes pour les vies qui disparaîtront", a dit M. Obama dans sa déclaration la plus élaborée sur le Soudan et le Darfour depuis son investiture le 20 janvier.
La situation au Soudan et dans sa région occidentale du Darfour retient une attention particulière aux Etats-Unis, où des groupes très actifs exercent une forte pression sur le gouvernement pour une résolution de la crise. Certains de ces groupes commençaient à s'émouvoir que l'action de l'administration Obama ne soit pas à la hauteur des paroles vigoureuses prononcées pendant la campagne.
Le Darfour est en proie depuis 2003 à une guerre civile qui a fait 300.000 morts selon l'ONU et déplacé 2,7 millions de personnes très dépendantes de l'aide humanitaire. Le prédécesseur de M. Obama, George W. Bush, avait fait du Darfour l'une des grandes causes de sa présidence et affirmait qu'un génocide y était en cours, dont les principaux auteurs seraient les membres de milices arabes soutenus par le gouvernement central.
M. Bush s'était beaucoup heurté au président soudanais Omar el-Béchir et à des résistances internationales à son action.
La Cour pénale internationale a cependant émis le 4 mars un mandat d'arrêt contre le président soudanais (son premier contre un chef d'Etat) pour crimes de guerre et contre l'humanité.
En représailles, le gouvernement soudanais a annoncé l'expulsion de 13 des plus importantes ONG internationales actives au Darfour, causant une vive émotion internationale. Selon l'ONU, leur expulsion menace la vie d'un million de personnes.
La nomination du général Gration est un "signal fort de l'engagement pris par mon administration à soutenir le peuple soudanais tout en recherchant un règlement durable pour mettre fin à la violence qui a causé la mort de tellement d'innocents", a dit M. Obama.
M. Obama a décrit Scott Gration comme un ami personnel avec lequel il s'est rendu au Tchad voisin du Soudan, dans des camps de réfugiés déplacés par le conflit au Darfour.
Le général Gration, ancien pilote de combat, a grandi en Afrique comme fils de missionnaires. Il parle le swahili, une langue pratiquée en Afrique orientale.
"Il connaît la région, il a une grande expérience et il a mon entière confiance", a dit M. Obama.
Le président de Save Darfur, coalition de dizaines d'organisations, a salué la nomination du général Gration, "une mesure pressante devant une situation qui se détériore rapidement". "Son expérience, son autorité personnelle et ses rapports étroits avec le président ajouteront considérablement à l'efficacité de son action", a dit Jerry Fowler dans un communiqué.
Le nouvel envoyé doit engager immédiatement un "effort diplomatique urgent et soutenu, impliquant la Chine et les pays arabes et africains essentiels, pour établir un accès humanitaire sans entrave", a-t-il dit.