Les jeunes du Collectif pour la sauvegarde des biens de la Médina ont tenu un rassemblement dimanche matin, pour dénoncer «l’occupation anarchique des écoles » de la commune. Ils fustigent le projet de construction d’un terrain de football synthétique privé, au niveau de l’école Médina 1, classé patrimoine historique par l'UNESCO.
Ces jeunes entendent défendre énergiquement, disent-ils, les intérêts des habitants de la Médina. D'après Malick Diallo, membre du Collectif pour la sauvegarde des biens de la Médina, il s'agit de dénoncer une forfaiture.
"Aujourd’hui nous sommes dans une cour d’école que le maire veut transformer en un terrain de football synthétique privé. Et c’est une chose que nous n’accepterons pas", a-t-il martelé avant de déplorer: "déjà, nous manquons de classes. Lors des élections passées, il n’y a pas eu assez de salles de vote. Il y a eu des gens de la Médina qui sont allées au Plateau pour voter parce qu’il manquait des salles de classes ici. Nous ne voulons pas hypothéquer l’avenir de nos enfants. Ces derniers jouent ici. L’école est en ruine et le maire devrait faire en sorte que l’école soit réfectionnée au lieu de la vendre".
Estimant que l'assiette communale est menacée, Malick Diallo a rappelé que deux écoles ont complètement disparu de la Médina, à cause des agissements cavaliers du maire. "À Gibraltar, il y a Auchan qui a pris une partie de la cour de l’école. Au Champ de courses c’est aussi pareil. Maintenant, il ne reste qu’ici et on va se battre pour préserver cet espace. Il y a un collectif qui est là et qui est composé de toutes les couches de la Médina, des gens politiques (même ceux qui l’ont élu) et des gens apolitiques. Nous nous battons pour les intérêts de la Médina et nous voulons vraiment dire non au maire", a-t-il insisté.
Très remonté contre l'édile de la Médina, Mame Gana Diagne, également membre du Collectif pour la sauvegarde des biens de la Médina, a soutenu qu'il y a de nombreux jeunes et des écoles de football qui s’entraînent sur place et que parmi eux, il y a des élèves. "On veut privatiser ce terrain et écarter ces mêmes jeunes parce qu’ils n’auront pas les moyens de payer les frais d'accès. Le maire devrait aller synthétiser le terrain Djaraf pour lequel il a reçu une autorisation. Il ne peut pas laisser le terrain Djaraf qui appartient à la Médina et venir privatiser une cour d’école. Les Médinois ne sont pas d’accord», a-t-il énergiquement dénoncé.
Ces jeunes entendent défendre énergiquement, disent-ils, les intérêts des habitants de la Médina. D'après Malick Diallo, membre du Collectif pour la sauvegarde des biens de la Médina, il s'agit de dénoncer une forfaiture.
"Aujourd’hui nous sommes dans une cour d’école que le maire veut transformer en un terrain de football synthétique privé. Et c’est une chose que nous n’accepterons pas", a-t-il martelé avant de déplorer: "déjà, nous manquons de classes. Lors des élections passées, il n’y a pas eu assez de salles de vote. Il y a eu des gens de la Médina qui sont allées au Plateau pour voter parce qu’il manquait des salles de classes ici. Nous ne voulons pas hypothéquer l’avenir de nos enfants. Ces derniers jouent ici. L’école est en ruine et le maire devrait faire en sorte que l’école soit réfectionnée au lieu de la vendre".
Estimant que l'assiette communale est menacée, Malick Diallo a rappelé que deux écoles ont complètement disparu de la Médina, à cause des agissements cavaliers du maire. "À Gibraltar, il y a Auchan qui a pris une partie de la cour de l’école. Au Champ de courses c’est aussi pareil. Maintenant, il ne reste qu’ici et on va se battre pour préserver cet espace. Il y a un collectif qui est là et qui est composé de toutes les couches de la Médina, des gens politiques (même ceux qui l’ont élu) et des gens apolitiques. Nous nous battons pour les intérêts de la Médina et nous voulons vraiment dire non au maire", a-t-il insisté.
Très remonté contre l'édile de la Médina, Mame Gana Diagne, également membre du Collectif pour la sauvegarde des biens de la Médina, a soutenu qu'il y a de nombreux jeunes et des écoles de football qui s’entraînent sur place et que parmi eux, il y a des élèves. "On veut privatiser ce terrain et écarter ces mêmes jeunes parce qu’ils n’auront pas les moyens de payer les frais d'accès. Le maire devrait aller synthétiser le terrain Djaraf pour lequel il a reçu une autorisation. Il ne peut pas laisser le terrain Djaraf qui appartient à la Médina et venir privatiser une cour d’école. Les Médinois ne sont pas d’accord», a-t-il énergiquement dénoncé.