Après une trêve de plusieurs mois due au coronavirus, les habitants de la commune de Nguéniène ont déterré la hache de guerre contre leurs autorités municipales qu’ils accusent de gestion opaque du foncier.
Hier, les jeunes et les éleveurs ont animé une conférence de presse au cours de laquelle ils ont dénoncé la spoliation foncière orchestrée par la municipalité.
Très déçus, les jeunes menacent de déposer une plainte contre le maire. «Nous exigeons un audit foncier et dans les plus brefs délais. Puis, une rencontre tripartite entre Produmel, la municipalité et la population. Cette rencontre aboutira forcément à la restitution des terres aux éleveurs. Aujourd’hui, le maire a fait du foncier son gagne-pain. Dans chaque village, il a laissé ses empreintes », dénonce Babacar Diallo.
Interpellé, le maire de Nguéniène Maguèye Ndao a refusé systématiquement de se prononcer sur la question. Toutefois, le conseiller municipal Boucar Diouf indique avoir alerté depuis 2014 sur le caractère étrange de cette délibération.
«Ce n’est pas normal de faire des délibérations sur 4 hectares sans que le bénéficiaire ne parvienne à présenter un projet convaincant. Puis, le Conseil municipal doit à chaque fois fournir des explications à la population, sinon il risque de se poser des problèmes».
Pour la restitution des terres, les jeunes n’excluent pas de faire dans le déballage les jours à venir.
Avec « L’As »
Hier, les jeunes et les éleveurs ont animé une conférence de presse au cours de laquelle ils ont dénoncé la spoliation foncière orchestrée par la municipalité.
Très déçus, les jeunes menacent de déposer une plainte contre le maire. «Nous exigeons un audit foncier et dans les plus brefs délais. Puis, une rencontre tripartite entre Produmel, la municipalité et la population. Cette rencontre aboutira forcément à la restitution des terres aux éleveurs. Aujourd’hui, le maire a fait du foncier son gagne-pain. Dans chaque village, il a laissé ses empreintes », dénonce Babacar Diallo.
Interpellé, le maire de Nguéniène Maguèye Ndao a refusé systématiquement de se prononcer sur la question. Toutefois, le conseiller municipal Boucar Diouf indique avoir alerté depuis 2014 sur le caractère étrange de cette délibération.
«Ce n’est pas normal de faire des délibérations sur 4 hectares sans que le bénéficiaire ne parvienne à présenter un projet convaincant. Puis, le Conseil municipal doit à chaque fois fournir des explications à la population, sinon il risque de se poser des problèmes».
Pour la restitution des terres, les jeunes n’excluent pas de faire dans le déballage les jours à venir.
Avec « L’As »