Le régime du Président Diomaye Faye, qui promet de s’attaquer aux mauvaises pratiques de gestion, a du pain sur la planche, dans un contexte où le Sénégal peine à remédier aux insuffisances stratégiques du dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (Lbc/Ft), pour sortir de la liste grise du Groupe d’action financière (Gafi).
Dans son premier discours à la nation, le Président Faye a promis d’engager «sans tarder, une politique hardie de bonne gouvernance économique et financière, par la lutte sans répit contre la corruption», mais également, la publication des rapports de l’Inspection générale d’Etat (Ige), de la Cour des comptes et de l’Ofnac.
En attendant la poursuite des présumés mis en cause par des rapports des corps de contrôle, le nouveau Président compte changer de paradigme dans la reddition des comptes, pour renforcer la transparence dans la gestion des affaires publiques et instaurer «une culture de gestion axée sur les résultats, avec le détachement immédiat des corps de contrôle de la tutelle de l’Exécutif et la nomination d’un Procureur financier indépendant».
S’il est vrai que le régime de Macky Sall a dernièrement adopté la réforme de l’Ofnac avec des pouvoirs renforcés, l’organe reste dans le collimateur du nouveau régime. Les nouveaux dirigeants envisagent de lever le coude sur les rapports qui moisissent dans les tribunaux.
La loi portant création de l’Ofnac- ou sous une autre appellation- va être reformée et l’organe ne sera plus rattaché à la présidence de la République. Le Pool judiciaire financier a été déjà intégré dans le Code pénal et le personnel nommé lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature (Csm). Mais les nouveaux dirigeants ont annulé ces nominations.
Dans son premier discours à la nation, le Président Faye a promis d’engager «sans tarder, une politique hardie de bonne gouvernance économique et financière, par la lutte sans répit contre la corruption», mais également, la publication des rapports de l’Inspection générale d’Etat (Ige), de la Cour des comptes et de l’Ofnac.
En attendant la poursuite des présumés mis en cause par des rapports des corps de contrôle, le nouveau Président compte changer de paradigme dans la reddition des comptes, pour renforcer la transparence dans la gestion des affaires publiques et instaurer «une culture de gestion axée sur les résultats, avec le détachement immédiat des corps de contrôle de la tutelle de l’Exécutif et la nomination d’un Procureur financier indépendant».
S’il est vrai que le régime de Macky Sall a dernièrement adopté la réforme de l’Ofnac avec des pouvoirs renforcés, l’organe reste dans le collimateur du nouveau régime. Les nouveaux dirigeants envisagent de lever le coude sur les rapports qui moisissent dans les tribunaux.
La loi portant création de l’Ofnac- ou sous une autre appellation- va être reformée et l’organe ne sera plus rattaché à la présidence de la République. Le Pool judiciaire financier a été déjà intégré dans le Code pénal et le personnel nommé lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature (Csm). Mais les nouveaux dirigeants ont annulé ces nominations.