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« Ok » pour le mariage civil homosexuel : la position du Pape François révolte des catholiques sénégalais

Après avoir déclaré publiquement qu’il est favorable à l’union civile des homosexuels, le Pape François, chef de l’Eglise catholique, fait l’objet de virulentes critiques de la part des chrétiens sénégalais sur les réseaux sociaux.


Rédigé par leral.net le Dimanche 25 Octobre 2020 à 08:28 | | 0 commentaire(s)|

« Ok » pour le mariage civil homosexuel : la position du Pape François révolte des catholiques sénégalais
Ses déclarations sur la question de l’homosexualité sont toujours suivies d’une grosse polémique. S’il n’est pas qualifié de conservateur, il est taxé de progressiste. Le chef de l’Eglise catholique, Pape François, fait encore l’objet de vives critiques. La preuve dans cette article du quotidien « L’As »

Dans un documentaire-portrait diffusé pour la première fois le mercredi 21 octobre lors du Festival international du film de Rome,, il a déclaré : « les personnes homosexuelles ont le droit d’être en famille. Ce sont des enfants de Dieu, elles ont le droit à une famille». Ces propos ont provoqué de vives réactions de la part des fidèles catholiques sur les réseaux.

C’est le cas du journaliste Jean Meïssa Diop qui ne mâche pas ses mots pour s’en prendre au Pape et réclamer purement et simplement sa démission de la tête de l’Eglise. «Ça écrit et raisonne partout et de partout pour défendre et justifier le Pape avec le mariage homosexuel. Que chacun et chacune y aillent de ses convictions, (…) La famille, c’est la famille, un homme une femme, des enfants.

Qui a fait le choix de ne pas fonder une famille, n’a pas à aller réclamer chez le Pape la chaleur familiale. Voilà tout. Et dire qu’il y a des couples homosexuels qui adoptent ou veulent adopter des enfants», a-t-il martelé sur sa page Facebook.

Particulièrement radical, l’ancien journaliste de Walfadjiri Quotidien estime que «toute personne qui veut une famille, n’a qu’à en fonder une, quand il est en conditions licites de le faire. Un(e) homosexuel(e) ne saurait prétendre profiter de tous les avantages d’une famille dûment constituée. Voilà ma réponse, très brève réponse, au Pape et à celles et ceux qui défendent son propos sur le mariage homosexuel.

«Très franchement, mon indignation est réelle», fulmine pour sa part Marcel Mendy sur sa page Facebook. Et l’ancien journaliste et communicant d’afficher toute son indignation en mettant carrément en garde le 226ème souverain pontife :
«Qu’une telle affirmation puisse être faite par le Chef de l’Église catholique, en invoquant pour se justifier une opinion personnelle ; il y a là, de mon modeste point de vue, une méprise incompréhensible de la plus haute autorité de l’Église catholique. Oui trois fois, oui.

Aussi longtemps que vous serez Pape, successeur de St-Pierre, votre statut ne vous permet pas d’émettre une opinion personnelle. Étant entendu et jusqu’à preuve du contraire, (que) vous parlez au nom et pour le compte de l’Église catholique universelle. À moins de présenter votre démission comme vous y avez le droit. Mais tant que vous serez le Chef de l’État du Vatican siégeant à Rome, vous parlerez pour nous fidèles catholiques, laïques et religieux réunis. Américains, Européens, Asiatiques ou Africains. Qui que nous soyons».

Sur la page Facebook de l’abbé Roger Gomis, de nombreux fidèles catholiques sénégalais se sont totalement déchainés pour exprimer leur courroux par rapport à la sortie du Pape François né Jorge Mario Bergoglio. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils y sont allés à fond la caisse dans la dénonciation.

Manifestement dépassé par la virulence des interventions, l’abbé Roger Gomis a tenté d’apaiser la situation. «Les catholiques devraient pouvoir débattre, même sur des sujets éprouvants pour eux, avec beaucoup de lucidité, de sérénité, de discernement et de respect de l’autre », indique Roger Gomis.

«Nous gagnerions à éviter de voir l’antichrist partout pour le condamner à coup de citations bibliques (hors-contexte) et de jurons tout en acceptant, avec la force qu’accorde la fidélité à la Parole de Dieu et à l’Esprit saint, la confrontation des idées et des opinions et non l’affrontement », a-t-il ajouté
L’As