« Je suis venu apporter un soutien indéfectible au groupe D-Média et à son directeur de publication", a dit d'emblée Omar Faye. Il a fustigé le fait que dans ce pays, il suffit actuellement de prononcer le virus Ebola pour être convoqué par le procureur de la République. "Comment le procureur peut-il s'auto-saisir sur des choses aussi ordinaires alors qu'il y a des questions aussi sérieuses que les dossiers Arcelor Mittal, le brûlot du colonel Abdoulaye Ndaw, l'affaire du Commissaire Keita, les 650 enseignants pris dans des fraudes et le garage Pompiers vendu aux Marocains, sur lesquels il ne se prononce pas... Pourquoi il ne s'est-il pas auto-saisi sur ces problèmes ? », s'interroge-t-il dans les colonnes de La Tribune. Il estime, d'après nos confrères, que le pouvoir devait plutôt parler de l'humiliation que les Américains ont fait subir aux chefs d'Etats africains lors du sommet Etats-Unis-Afrique où ils ont tous été testés au virus Ebola. Aussi, Omar Faye considère-t-il que l'article du journal ne valait pas autant de bruit et, pour lui, la fin du deuil financier, de la crise énergétique, des pénuries d'eau, sont pires que le virus Ebola. Alors, "il est temps que les intimidations cessent".
Mamita Ndiaye
Mamita Ndiaye