"Aujourd'hui les Sénégalais ont besoin de mélodies combinées aux textes, alors qu'avec le mbalax on sent plus le rythme que les mélodies. Ceci s'explique par le fait que les instruments qui étaient sensés jouer des mélodies font du rythme. Et aujourd'hui les Sénégalais avec tous leurs fracas ont besoin d’être apaisés. Cependant cela ne veut pas dire que j'ai quelque chose contre le mbalax. J'écoute cette musique. Parfois dans les festivals auxquels je prends part, il m'arrive de jouer un ou deux morceaux en mbalax", confesse-t-il dans Dakar Life.
Ce qui le chiffonne, c'est de réduire la musique sénégalaise au mbalax alors qu'en Casamance il y a le "diambadon", le "bouguerebou" au Sine le "dioung-dioung", le "mbilim", au Fouta, le "yéla". Avec toutes ses sonorités on ne devrait pas envier les autres pays."Selon moi on gagnerait à utiliser cette richesse musicale pour l'exporter. Mais au lieu de cela, on se contente du mbalax. Et quoi qu'on dise, le mbalax ne se limite qu'au Sénégal et en Gambie" assure l'artiste qui estime que "cet engouement que les Sénégalais ont pour l’acoustique, ils l'ont eu pour le rap. Mais contrairement à ce dernier style de musique, la musique acoustique ne va jamais perdre cette vitesse de croisière qu'elle connait actuellement"
Ce qui le chiffonne, c'est de réduire la musique sénégalaise au mbalax alors qu'en Casamance il y a le "diambadon", le "bouguerebou" au Sine le "dioung-dioung", le "mbilim", au Fouta, le "yéla". Avec toutes ses sonorités on ne devrait pas envier les autres pays."Selon moi on gagnerait à utiliser cette richesse musicale pour l'exporter. Mais au lieu de cela, on se contente du mbalax. Et quoi qu'on dise, le mbalax ne se limite qu'au Sénégal et en Gambie" assure l'artiste qui estime que "cet engouement que les Sénégalais ont pour l’acoustique, ils l'ont eu pour le rap. Mais contrairement à ce dernier style de musique, la musique acoustique ne va jamais perdre cette vitesse de croisière qu'elle connait actuellement"