Nous étions un groupe d’amis en provenance de Ziguinchor où nous avions pris part à la cérémonie d’installation de notre ami Abdoulaye BALDE à la tête de la mairie de ladite commune. A notre descente d’avion, aux environs de 18h, quand je suis entré dans l’aérogare pour me diriger tout naturellement vers la sortie pour rentrer chez moi, un policier, apparemment en faction devant le poste de police, m’a brusquement saisi par le bras pour me sommer de ne pas faire un pas de plus. C’est pendant que je m’efforçais de clarifier la situation avec lui que mon collègue député Mamadou Diop Decroix qui était du voyage, est à son tour arrivé sur les lieux. Tous deux nous avons tenté d’obtenir en vain des explications du policier sur les raisons pour lesquelles le député que je suis devait être interdit de rentrer chez lui ce qui, évidemment, ne serait rien d’autre qu’une mise en état d’arrestation pure et simple. La seule explication était qu’il devait recevoir un ordre de son chef avant de me laisser entrer dans le hall et quitter l’aéroport. Une vive altercation s’en est alors suivie avant que d’autres personnes dont des policiers ne rappliquent. Au vu de notre détermination à ne pas nous laisser faire, le policier et ses collègues finiront par lâcher prise au bout d’une quinzaine de minutes. Notre collègue Maire Bamba FALL est témoin de la scène ainsi que l’ensemble des passagers du vol précité qui n’ont pas emprunté le salon d’Honneur. D’ailleurs, informés par le collègue Bamba FALL, Idrissa SECK, Président du Conseil départemental de Thiès, et Khalifa SALL, Maire de Dakar qui étaient tous les deux du voyage, sont venus du salon d’honneur pour s’enquérir de la situation.
L’acte posé par ce policier est tout à fait intolérable dans un pays de droit. Trop, c’est trop. C’est pour lutter contre de telles forfaitures et, encore une fois, pour défendre notre démocratie et nos droits élémentaires que je vais porter plainte pour que notre constitution, et notamment les libertés fondamentales qui y sont inscrites, soient respectées. J’ai décidé d’adresser une lettre au Ministre de l’Intérieur et d’informer le Président de l’Assemblée Nationale ainsi que le Ministre de la Justice, garde des Sceaux.
Oumar SARR
L’acte posé par ce policier est tout à fait intolérable dans un pays de droit. Trop, c’est trop. C’est pour lutter contre de telles forfaitures et, encore une fois, pour défendre notre démocratie et nos droits élémentaires que je vais porter plainte pour que notre constitution, et notamment les libertés fondamentales qui y sont inscrites, soient respectées. J’ai décidé d’adresser une lettre au Ministre de l’Intérieur et d’informer le Président de l’Assemblée Nationale ainsi que le Ministre de la Justice, garde des Sceaux.
Oumar SARR