Monsieur le ministre, le procès de Karim Wade a démarré le 31 juillet dernier. Quel regard le gouvernement porte-t- il sur ce dossier ?
Un regard de sérénité, de lucidité, mais aussi de responsabilité. Il faut simplement rappeler que ce procès n’est pas un dossier politique. C’est un procès qui entre en droite ligne des règles de transparence et de la lutte contre toute forme d’impunité. Ces règles ont été jusque là au cœur de l’action du gouvernement du Sénégal. Il faut aussi insister sur le fait que dès avant la seconde alternance, nous avions constaté beaucoup de gabegies, de prévarications et de prédations sur les biens et les services de l’Etat.
Tous les Sénégalais avaient constaté cela pour le déplorer. Le candidat, Macky Sall s’était engagé à lutter contre cette forme de gestion qui n’honore pas une République et qui faisait en sorte d’installer un système de corruption qui avait des conséquences très négatives sur l’économie du Sénégal et sur la marche du pays. Ensemble, avec la société civile qui avait exigé que la lumière soit faite sur les accusations de détournements qui portaient sur beaucoup de milliards et les acteurs politiques, le président a décidé de concrétiser cet engagement.
Dans son programme de gouvernement, il avait considéré que la lutte contre la corruption et la concussion était une action majeure de son gouvernement. Le procès a été engagé par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) sur poursuites du procureur spécial en toute indépendance. Jusque-là, ce procès s’est bien passé.
Les règles du contradictoire ont été respectées. Le mis en cause a reçu notification de mise en demeure dans les règles de l’art. Il a eu le temps de répondre dans les délais. Ses avocats ont eu à déposer des mémoires conformément à la Loi. A la fin de ce processus de dialogue entre le mis en cause et le procureur spécial, la cour saisie a estimé devoir poursuivre M. Karim Wade auprès de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) pour répondre d’infraction d’enrichissement illicite.
A ce jour, le procès se passe très bien en dépit des dérapages et des scènes qui n’ont pas de place dans un procès où la solennité, le respect dû aux institutions notamment l’institution judiciaire devraient épargner le public et les acteurs judiciaires de ce spectacle.
Le gouvernement garantit-il un procès équitable ?
C’est en toute responsabilité que le gouvernement s’attache à donner à ce procès un cachet le plus transparent. Un cachet de garantie de respect des droits de la défense devant permettre à la vérité, la seule vérité, de jaillir. Le gouvernement est bien conscient du fait que son rôle, aujourd’hui, est d’assurer une garantie de procès équitable dans ce dossier qui n’est pas un procès politique.
Il n’oppose pas Monsieur Karim Wade à Monsieur Macky Sall. Il n’oppose pas un régime à un régime. Ce sont des faits qui sont constatés qui nécessitent un éclairage judiciaire et les juges sont en train de travailler dans ce sens avec beaucoup de responsabilité et de lucidité.
Les avocats de Karim Wade estiment que leur client doit être jugé par la haute Cour de justice...
C’est une appréciation d’avocats de la défense, malheureusement pour laquelle, je ne pourrai pas me prononcer compte tenu du déroulement du procès. C’est évident que cette position a été combattue par d’autres positions de juristes aussi respectables que les avocats de la défense de Karim Wade. Ces positions disent exactement le contraire. Elles pensent que la Crei est tout à fait compétente pour connaître les infractions pour lesquelles Karim Wade est poursuivi.
Que pensez-vous de la mobilisation des militants du Pds ?
Il y a une forme de manipulation tendant à politiser le procès. Il faut regretter cela. Dans une République, toutes les personnes qui ont eu à assumer des responsabilités doivent essayer, par rapport aux positions qui ont été occupées, de ne pas faire entrave à la bonne marche de la justice. La justice est le dernier rempart dans la vie de la République. Personne n’a le droit d’essayer de la faire fléchir par de la manipulation ou des prises de positions aux allures de politique politicienne.
Malheureusement, il y a eu de la mobilisation politique pour influencer la justice. La Justice devait rester, comme à son habitude, sereine et lucide. Comme on a l’habitude de le dire, quand la politique entre dans le prétoire, le droit sort par la fenêtre. Nous devons tous éviter de transformer le prétoire en arène politique pour des règlements de comptes et des mobilisations politiques. Ce serait très grave pour la bonne marche de la justice et le respect dû à cette institution.
Des dispositions particulières ont-elles été prises face à ces mobilisations ?
Le procès étant public, l’Etat est obligé de garantir la publicité du procès à tous les citoyens qui désirent se rendre au lieu où il se tient. Les militants doivent faire la différence entre la citoyenneté qui est au-dessus de tout, qui implique le respect des institutions et le militantisme qui est un esprit partisan. Il faut faire la distinction pour éviter des dérapages.
C’est ce qui peut éviter une contre-mobilisation de l’Apr pour essayer de rivaliser sur ce plan. Le président et les responsables du parti se sont défendus à faire une contre-mobilisation, parce qu’ils estiment que le parti n’est pas là pour influencer la marche de la République. Au contraire, il est là pour être à l’écoute des décisions de justice, pour essayer de les appliquer avec élégance, même si elles peuvent être des décisions qui ne leur sont pas forcément favorables.
Quel commentaire faites- vous du livre « Où va le République ? » écrit par le Pr Malick Ndiaye ?
C’est de la désolation. J’ai beaucoup de respect pour le Pr. Malick Ndiaye avec qui nous avons travaillé dans le l’Acte 3 de la décentralisation et qui avait des positions extrêmement courageuses qui témoignaient de la pertinence de l’homme. J’ai appris, avec beaucoup de tristesse, la publication du livre d’un universitaire qui occupe les fonctions de conseiller du président de la République avec rang de ministre qui doit avoir un certain nombre d’obligations telle que l’obligation de réserve.
En publiant un tel ouvrage, il est conscient de la violation très grave des obligations de réserve, mais aussi de la posture que tout agent de l’Etat doit adopter, c’est-à-dire avoir le souci constat, dans ses déclarations et sa démarche, de respecter les institutions de la République dont la plus grande est la présidence de la République.
Il a manqué à son devoir de loyauté et de fidélité. Il a aussi manqué à son devoir de critique dans la fonction pour laquelle il a été nommé. Le président de la République est l’un des présidents les plus accessibles du Sénégal en termes d’ouverture d’esprit et de collaboration avec ses principaux agents. Le Pr Malick Ndiaye n’a pas manqué de canal pour discuter. Le livre comporte des appréciations qui ne permettent pas à un intellectuel d’écrire un livre qui relève un peu d’intrigues.
Il a parlé de dynastie Faye- Sall...
Un intellectuel devrait se garder d’avoir ce type de jugement. Ce sont des jugements de valeur qui ne reposent sur aucune réalité et qui n’élèvent pas le débat. Le Sénégal a besoin de débats sur l’agriculture, l’élevage, la santé et les institutions de la République. Il n’a pas besoin de débats sur des querelles de personnes qui ne mènent à nulle part.
Pourquoi le président a décidé d’effectuer une tournée économique dans le nord du pays ?
C’est un président qui est très proche de son peuple, qui a besoin de voir ce qui se fait sur le terrain. Il avait dit, lors du premier conseil des ministres, à la suite du récent remaniement, que l’ensemble des membres du gouvernement devaient être des hommes de dialogue pour intensifier l’exécution et la réalisation des projets en toute indépendance.
Le président est dans cette logique de proximité avec les populations, surtout le monde rural. Cette visite sera organisée avec l’ensemble des ministères sectoriels pour qu’elle soit une réussite.
L’opposition estime que la visite du président est purement politique. Que répondez-vous ?
La visite est économique. Le président de la République a l’habitude de faire des visites économiques, parce que c’est un homme de terrain. C’est pour cela qu’il a été élu par les Sénégalais. Tout le monde sait que le président est un homme de terrain, un homme d’ouverture et de dialogue qui est toujours en contact avec les acteurs politiques, les paysans, la jeunesse.
Dire que sa tournée est politique est un jugement de valeur qui ne peut aucunement mettre en cause la portée économique de l’arrivée du président dans le nord du pays. La visite arrive dans un contexte où le monde rural traverse une petite crise liée à un déficit pluviométrique. La présence du président va être réconfortante. Elle devrait permettre de constater la réalité sur le terrain et de prendre des stratégies pour renforcer le soutien au monde rural.
Le gouvernement a-t-il pris des mesures pour faire face à ce déficit pluviométrique ?
Le gouvernement a déjà été informé, en mai, sur les risques de déficit pluviométrique. Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural avait déjà dégagé une stratégie très forte qui a permis aux paysans de disposer, à temps, des semences. Tous les paysans ont salué la mise à disposition prématurée des semences.
Il avait également profité de l’occasion pour informer le monde rural de la nécessité d’avoir des semences de niébé hâtives et des boutures de manioc pour leur permettre de pallier l’insuffisance de la pluviométrie. Au-delà des mesures qui ont été prises, il faudrait envisager, dans notre perspective de développement agricole, la maîtrise de l’eau, indépendamment de l’hivernage, une meilleure sensibilisation du monde rural sur les changements climatiques et les attitudes nouvelles à adopter.
Va-t-il renforcer la distribution des vivres de soudure ?
Le gouvernement a déjà donné des vivres de soudure en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (Pam) et d’autres Ong pour soulager les populations. Certainement, si cela est nécessaire, d’autres fonds seront dégagés pour accompagner le monde rural. Le président considère le monde rural comme étant un axe fort dans sa gouvernance.
Le Soleil
Un regard de sérénité, de lucidité, mais aussi de responsabilité. Il faut simplement rappeler que ce procès n’est pas un dossier politique. C’est un procès qui entre en droite ligne des règles de transparence et de la lutte contre toute forme d’impunité. Ces règles ont été jusque là au cœur de l’action du gouvernement du Sénégal. Il faut aussi insister sur le fait que dès avant la seconde alternance, nous avions constaté beaucoup de gabegies, de prévarications et de prédations sur les biens et les services de l’Etat.
Tous les Sénégalais avaient constaté cela pour le déplorer. Le candidat, Macky Sall s’était engagé à lutter contre cette forme de gestion qui n’honore pas une République et qui faisait en sorte d’installer un système de corruption qui avait des conséquences très négatives sur l’économie du Sénégal et sur la marche du pays. Ensemble, avec la société civile qui avait exigé que la lumière soit faite sur les accusations de détournements qui portaient sur beaucoup de milliards et les acteurs politiques, le président a décidé de concrétiser cet engagement.
Dans son programme de gouvernement, il avait considéré que la lutte contre la corruption et la concussion était une action majeure de son gouvernement. Le procès a été engagé par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) sur poursuites du procureur spécial en toute indépendance. Jusque-là, ce procès s’est bien passé.
Les règles du contradictoire ont été respectées. Le mis en cause a reçu notification de mise en demeure dans les règles de l’art. Il a eu le temps de répondre dans les délais. Ses avocats ont eu à déposer des mémoires conformément à la Loi. A la fin de ce processus de dialogue entre le mis en cause et le procureur spécial, la cour saisie a estimé devoir poursuivre M. Karim Wade auprès de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) pour répondre d’infraction d’enrichissement illicite.
A ce jour, le procès se passe très bien en dépit des dérapages et des scènes qui n’ont pas de place dans un procès où la solennité, le respect dû aux institutions notamment l’institution judiciaire devraient épargner le public et les acteurs judiciaires de ce spectacle.
Le gouvernement garantit-il un procès équitable ?
C’est en toute responsabilité que le gouvernement s’attache à donner à ce procès un cachet le plus transparent. Un cachet de garantie de respect des droits de la défense devant permettre à la vérité, la seule vérité, de jaillir. Le gouvernement est bien conscient du fait que son rôle, aujourd’hui, est d’assurer une garantie de procès équitable dans ce dossier qui n’est pas un procès politique.
Il n’oppose pas Monsieur Karim Wade à Monsieur Macky Sall. Il n’oppose pas un régime à un régime. Ce sont des faits qui sont constatés qui nécessitent un éclairage judiciaire et les juges sont en train de travailler dans ce sens avec beaucoup de responsabilité et de lucidité.
Les avocats de Karim Wade estiment que leur client doit être jugé par la haute Cour de justice...
C’est une appréciation d’avocats de la défense, malheureusement pour laquelle, je ne pourrai pas me prononcer compte tenu du déroulement du procès. C’est évident que cette position a été combattue par d’autres positions de juristes aussi respectables que les avocats de la défense de Karim Wade. Ces positions disent exactement le contraire. Elles pensent que la Crei est tout à fait compétente pour connaître les infractions pour lesquelles Karim Wade est poursuivi.
Que pensez-vous de la mobilisation des militants du Pds ?
Il y a une forme de manipulation tendant à politiser le procès. Il faut regretter cela. Dans une République, toutes les personnes qui ont eu à assumer des responsabilités doivent essayer, par rapport aux positions qui ont été occupées, de ne pas faire entrave à la bonne marche de la justice. La justice est le dernier rempart dans la vie de la République. Personne n’a le droit d’essayer de la faire fléchir par de la manipulation ou des prises de positions aux allures de politique politicienne.
Malheureusement, il y a eu de la mobilisation politique pour influencer la justice. La Justice devait rester, comme à son habitude, sereine et lucide. Comme on a l’habitude de le dire, quand la politique entre dans le prétoire, le droit sort par la fenêtre. Nous devons tous éviter de transformer le prétoire en arène politique pour des règlements de comptes et des mobilisations politiques. Ce serait très grave pour la bonne marche de la justice et le respect dû à cette institution.
Des dispositions particulières ont-elles été prises face à ces mobilisations ?
Le procès étant public, l’Etat est obligé de garantir la publicité du procès à tous les citoyens qui désirent se rendre au lieu où il se tient. Les militants doivent faire la différence entre la citoyenneté qui est au-dessus de tout, qui implique le respect des institutions et le militantisme qui est un esprit partisan. Il faut faire la distinction pour éviter des dérapages.
C’est ce qui peut éviter une contre-mobilisation de l’Apr pour essayer de rivaliser sur ce plan. Le président et les responsables du parti se sont défendus à faire une contre-mobilisation, parce qu’ils estiment que le parti n’est pas là pour influencer la marche de la République. Au contraire, il est là pour être à l’écoute des décisions de justice, pour essayer de les appliquer avec élégance, même si elles peuvent être des décisions qui ne leur sont pas forcément favorables.
Quel commentaire faites- vous du livre « Où va le République ? » écrit par le Pr Malick Ndiaye ?
C’est de la désolation. J’ai beaucoup de respect pour le Pr. Malick Ndiaye avec qui nous avons travaillé dans le l’Acte 3 de la décentralisation et qui avait des positions extrêmement courageuses qui témoignaient de la pertinence de l’homme. J’ai appris, avec beaucoup de tristesse, la publication du livre d’un universitaire qui occupe les fonctions de conseiller du président de la République avec rang de ministre qui doit avoir un certain nombre d’obligations telle que l’obligation de réserve.
En publiant un tel ouvrage, il est conscient de la violation très grave des obligations de réserve, mais aussi de la posture que tout agent de l’Etat doit adopter, c’est-à-dire avoir le souci constat, dans ses déclarations et sa démarche, de respecter les institutions de la République dont la plus grande est la présidence de la République.
Il a manqué à son devoir de loyauté et de fidélité. Il a aussi manqué à son devoir de critique dans la fonction pour laquelle il a été nommé. Le président de la République est l’un des présidents les plus accessibles du Sénégal en termes d’ouverture d’esprit et de collaboration avec ses principaux agents. Le Pr Malick Ndiaye n’a pas manqué de canal pour discuter. Le livre comporte des appréciations qui ne permettent pas à un intellectuel d’écrire un livre qui relève un peu d’intrigues.
Il a parlé de dynastie Faye- Sall...
Un intellectuel devrait se garder d’avoir ce type de jugement. Ce sont des jugements de valeur qui ne reposent sur aucune réalité et qui n’élèvent pas le débat. Le Sénégal a besoin de débats sur l’agriculture, l’élevage, la santé et les institutions de la République. Il n’a pas besoin de débats sur des querelles de personnes qui ne mènent à nulle part.
Pourquoi le président a décidé d’effectuer une tournée économique dans le nord du pays ?
C’est un président qui est très proche de son peuple, qui a besoin de voir ce qui se fait sur le terrain. Il avait dit, lors du premier conseil des ministres, à la suite du récent remaniement, que l’ensemble des membres du gouvernement devaient être des hommes de dialogue pour intensifier l’exécution et la réalisation des projets en toute indépendance.
Le président est dans cette logique de proximité avec les populations, surtout le monde rural. Cette visite sera organisée avec l’ensemble des ministères sectoriels pour qu’elle soit une réussite.
L’opposition estime que la visite du président est purement politique. Que répondez-vous ?
La visite est économique. Le président de la République a l’habitude de faire des visites économiques, parce que c’est un homme de terrain. C’est pour cela qu’il a été élu par les Sénégalais. Tout le monde sait que le président est un homme de terrain, un homme d’ouverture et de dialogue qui est toujours en contact avec les acteurs politiques, les paysans, la jeunesse.
Dire que sa tournée est politique est un jugement de valeur qui ne peut aucunement mettre en cause la portée économique de l’arrivée du président dans le nord du pays. La visite arrive dans un contexte où le monde rural traverse une petite crise liée à un déficit pluviométrique. La présence du président va être réconfortante. Elle devrait permettre de constater la réalité sur le terrain et de prendre des stratégies pour renforcer le soutien au monde rural.
Le gouvernement a-t-il pris des mesures pour faire face à ce déficit pluviométrique ?
Le gouvernement a déjà été informé, en mai, sur les risques de déficit pluviométrique. Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural avait déjà dégagé une stratégie très forte qui a permis aux paysans de disposer, à temps, des semences. Tous les paysans ont salué la mise à disposition prématurée des semences.
Il avait également profité de l’occasion pour informer le monde rural de la nécessité d’avoir des semences de niébé hâtives et des boutures de manioc pour leur permettre de pallier l’insuffisance de la pluviométrie. Au-delà des mesures qui ont été prises, il faudrait envisager, dans notre perspective de développement agricole, la maîtrise de l’eau, indépendamment de l’hivernage, une meilleure sensibilisation du monde rural sur les changements climatiques et les attitudes nouvelles à adopter.
Va-t-il renforcer la distribution des vivres de soudure ?
Le gouvernement a déjà donné des vivres de soudure en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (Pam) et d’autres Ong pour soulager les populations. Certainement, si cela est nécessaire, d’autres fonds seront dégagés pour accompagner le monde rural. Le président considère le monde rural comme étant un axe fort dans sa gouvernance.
Le Soleil