"Dans la nuit de dimanche à lundi, les FDLR ont attaqué Kanamiga, et ce matin la population a manifesté autour d'une base mobile de la Monusco à Bunyakiri, à 3km de Kanamiga, parce que selon elle la Monusco n'a rien fait pour les défendre", a déclaré Manodje Mounoubai, porte-parole de la Monusco à Kinshasa.
Selon ses informations, six personnes ont été tuées lors de l'attaque, et le village a été pillé. "Dans cette foule qui manifestait, des tirs ont été dirigés vers nos troupes, en blessant onze: deux gravement, deux sérieusement. Nos troupes n'ont pas retourné le feu parce que si elles avaient tiré, cela aurait été un carnage. Elles se sont contrôlés", a-t-il précisé. Le porte-parole de la Monusco indique que l'identité des auteurs des tirs reste inconnue.
Les pays membres du Conseil de sécurité ont condamné lundi cette attaque et ont appelé "toutes les parties (...) à coopérer pleinement" avec la Mission de l'ONU. Dans une déclaration, les 15 pays membres expriment "leur forte préoccupation face à la dégradation de la sécurité dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu" et invitent le gouvernement de la RDC "à s'assurer que les responsables soient traduits en justice rapidement".
Les provinces des deux Kivu ont enregistré ces dernières semaines une recrudescence des violences causées par des groupes armés congolais et étrangers, ainsi que par des soldats mutins, d'ex-membres de la rébellion du Congrès national pour la Défense du Peuple (CNDP).
SOURCE:7sur7.be
Selon ses informations, six personnes ont été tuées lors de l'attaque, et le village a été pillé. "Dans cette foule qui manifestait, des tirs ont été dirigés vers nos troupes, en blessant onze: deux gravement, deux sérieusement. Nos troupes n'ont pas retourné le feu parce que si elles avaient tiré, cela aurait été un carnage. Elles se sont contrôlés", a-t-il précisé. Le porte-parole de la Monusco indique que l'identité des auteurs des tirs reste inconnue.
Les pays membres du Conseil de sécurité ont condamné lundi cette attaque et ont appelé "toutes les parties (...) à coopérer pleinement" avec la Mission de l'ONU. Dans une déclaration, les 15 pays membres expriment "leur forte préoccupation face à la dégradation de la sécurité dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu" et invitent le gouvernement de la RDC "à s'assurer que les responsables soient traduits en justice rapidement".
Les provinces des deux Kivu ont enregistré ces dernières semaines une recrudescence des violences causées par des groupes armés congolais et étrangers, ainsi que par des soldats mutins, d'ex-membres de la rébellion du Congrès national pour la Défense du Peuple (CNDP).
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