Parmi les troupes engagées dans l’opération, on note la présence du bataillon Elou, fraîchement sorti de la mission européenne de formation EUTM. Ce bataillon, composé de 400 soldats maliens, est accompagné sur le terrain par un détachement français, dont la mission est double : permettre l’utilisation des moyens français, notamment sur le plan aérien. Et, comme l’explique le porte-parole de Serval, « parfaire la capacité opérationnelle » des soldats maliens, en continuité de la formation qu’ils ont reçue.
« En gros, ce sont des travaux pratiques », résume le commandant Hubert de Quievrecourt. « On apprend beaucoup », confirme enfin le porte-parole de l’armée malienne, qui espère que l’opération Hydre permettra d’empêcher les groupes terroristes de se réorganiser, et de ramener la quiétude parmi les populations.
Groupes islamistes : chronologie des dernières attaques - 13 septembre : l’armée repère un pick-up suspect dans le secteur d’Almoutarast, les occupants ouvrent le feu. L’armée française réplique. Bilan : 1 mort et 2 prisonniers. - 28 septembre : les terroristes s'attaquent à une caserne de l'armée malienne à Tombouctou. Deux civils et les 4 kamikazes sont tués. Sept soldats maliens sont blessés. - 1er octobre : les forces spéciales localisent les membres d’une Katiba à Douaya au nord de Tombouctou. Les affrontements font une dizaine de morts côté jihadiste. - 8 octobre : des roquettes s'abattent sur Gao. Le Mujao revendique les tirs qui ont fait un mort côté malien. - 10-17 octobre : 800 soldats français découvrent un camp jihadiste, mais pas de combattants. - 23 octobre : attentat à la voiture piégée suivi d'une fusillade. Deux casques bleus tchadiens perdent la vie et quatre autres sont grièvement blessés. |