Tout Etat en principe, quelques soient les options politiques ou économiques, a comme objectif le bien-être de ses citoyens. Voilà ce qui peut amener le peuple à adhérer aux projets de ses dirigeants, les règles du jeu doivent le permettre aussi de pouvoir changer de dirigeants en cas de non satisfaction. On parle d’alternance politique, c’est tellement simple ! Malheureusement sur notre continent des hommes qui ont cette chance extraordinaire de pouvoir orienter positivement le destin de leur pays en décident autrement. Ils deviennent tout simplement des dictateurs des temps modernes, je ne vois pas d’autres qualifications. Heureusement devant de tels comportements le peuple est conscient de son combat pour le respect de sa dignité et si l’armée entre dans le jeu pour le même combat, les manifestations de satisfaction après des coups d’Etat sont bien compréhensibles.
Il est apparu de l’analyse de plusieurs théoriciens sur la notion d’Etat que la force est une condition sine qua non du maintien de tout Etat. Max Weber définit l’Etat contemporain comme : « une communauté humaine qui dans les limites d’un territoire déterminé revendique pour son propre compte la force physique légitime ». Seulement l’appareil répressif (l’armée, la police, la gendarmerie…) et l’appareil idéologique (l’école, l’art…) doivent agir pour le bien de tous les citoyens. Alors si des dirigeants manipulent ces forces pour un bien personnel ou le bien d’un camp, le risque est grand de voir l’Etat sous tension. L’armée garant de l’ordre semble avoir le droit de rétablir l’équilibre. N’est-ce pas les gouvernants qui parlent de « l’armée garant de l’ordre républicain ». Cette armée ne peut pas pour le compte d’un homme ou d’une partie du peuple utiliser sa force au nom de l’équilibre social. C’est la voie ouverte pour des révoltes populaires et l’anarchie. Les femmes et les hommes qui composent nos armées sont membres d’une société. Aucune formation spéciale ne peut laver leur cerveau pour les sortir du cercle social. Et quand une armée tire sur un peuple c’est une partie du peuple qui tire sur une autre partie du peuple. Ainsi le recours à la force n’est accepté que quand c’est pour rétablir l’ordre, dans des proportions dictées par la situation, au cas contraire, ce recours est sources de tensions aux conséquences désastreuses. Rappelons Paul Valéry : « l’Etat est l’enfant monstrueux du droit et de la force, s’il est fort il nous écrase, s’il est faible nous périssons ». Ce qui renvoie, c’est une parenthèse, aux appels des généraux sénégalais à la retraite pour une vraie guerre en Casamance !
Alors comme le Général Kouyaté en Guinée, le Chef d’escadron Salou Djibo au Niger, il y’a plusieurs années avec le Général Amadou Toumani Touré au Mali, l’armée reste le dernier recours, quand des dirigeants bafouillent et piétinent la dignité de leur peuple. N’en déplaise aux tenants du respect de l’orthodoxie des règles démocratiques
Il faut forcément un arbitre dans le jeu, civil ou militaire !
NDIAGA DIOUF. Journaliste
ndiagadiouf2005@yahoo.fr
Il est apparu de l’analyse de plusieurs théoriciens sur la notion d’Etat que la force est une condition sine qua non du maintien de tout Etat. Max Weber définit l’Etat contemporain comme : « une communauté humaine qui dans les limites d’un territoire déterminé revendique pour son propre compte la force physique légitime ». Seulement l’appareil répressif (l’armée, la police, la gendarmerie…) et l’appareil idéologique (l’école, l’art…) doivent agir pour le bien de tous les citoyens. Alors si des dirigeants manipulent ces forces pour un bien personnel ou le bien d’un camp, le risque est grand de voir l’Etat sous tension. L’armée garant de l’ordre semble avoir le droit de rétablir l’équilibre. N’est-ce pas les gouvernants qui parlent de « l’armée garant de l’ordre républicain ». Cette armée ne peut pas pour le compte d’un homme ou d’une partie du peuple utiliser sa force au nom de l’équilibre social. C’est la voie ouverte pour des révoltes populaires et l’anarchie. Les femmes et les hommes qui composent nos armées sont membres d’une société. Aucune formation spéciale ne peut laver leur cerveau pour les sortir du cercle social. Et quand une armée tire sur un peuple c’est une partie du peuple qui tire sur une autre partie du peuple. Ainsi le recours à la force n’est accepté que quand c’est pour rétablir l’ordre, dans des proportions dictées par la situation, au cas contraire, ce recours est sources de tensions aux conséquences désastreuses. Rappelons Paul Valéry : « l’Etat est l’enfant monstrueux du droit et de la force, s’il est fort il nous écrase, s’il est faible nous périssons ». Ce qui renvoie, c’est une parenthèse, aux appels des généraux sénégalais à la retraite pour une vraie guerre en Casamance !
Alors comme le Général Kouyaté en Guinée, le Chef d’escadron Salou Djibo au Niger, il y’a plusieurs années avec le Général Amadou Toumani Touré au Mali, l’armée reste le dernier recours, quand des dirigeants bafouillent et piétinent la dignité de leur peuple. N’en déplaise aux tenants du respect de l’orthodoxie des règles démocratiques
Il faut forcément un arbitre dans le jeu, civil ou militaire !
NDIAGA DIOUF. Journaliste
ndiagadiouf2005@yahoo.fr