Les directeurs des centres régionaux du Sénégal étaient hier à la Maison de la Culture Douta Seck. Avec la directrice du Festival national des arts et cultures (Fesnac), Fatou Sidibé Guèye Diallo et le directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Communication, Rémi Sagna, ils faisaient le point sur la dernière édition de cette rencontre devenue annuelle.
Une amélioration est notée dans le contenu et dans l’organisation, selon M. Sagna. « Ce n’est pas pour jeter des fleurs au comité d’organisation ; il a été unanimement reconnu que la dernière édition a été un grand succès et a suscité un engouement populaire », a-t-il fait savoir.
« Grâce à l’implication de l’ensemble des acteurs et des autorités locales, nous considérons que c’est une édition réussie qui nous a valu la satisfaction du président de la République », a-t-il ajouté.
Son enthousiasme et son constat ne sont pas partagés par les acteurs. Car, aux dires de ces derniers, différents couacs liés surtout à l’hébergement, ont été notés. « Il ne manque pas de petites difficultés liées au management de événement. Compte tenu du fait que c’était la première édition de l’ère de l’annualisation », s’est dédouanée Mme Diallo.
En effet, lors de l’édition de 2015 à Kaolack, le ministre de la Culture et de la Communication Mbagnick Ndiaye avait décidé que événement qui était une biennale, allait désormais se tenir tous les ans. 2016 marquait ainsi cette nouvelle ère.
Le budget semble aussi poser problème. Car, tous les acteurs ont demandé hier une augmentation pour un meilleur déroulement de événement. « Nous souhaitons que la subvention soit augmentée mais les moyens n’étant pas extensibles, nous ferons avec ce que nous aurons », a déclaré M. Sagna.
Plus optimiste, la directrice du Festival national des arts et cultures renseigne que "l’augmentation demandée est acquise". Son affirmation repose sur la bonne appréciation du Président au lendemain de la dernière Edition.
« Après le Fesnac, le président de la République a communiqué autour du Fesnac. C’est tout bénéfice pour la manifestation. Il a annoncé, je crois, le même jour que 2017 serait une année culturelle. Le Fesnac qui se passe en décembre doit être le clou de cette année. Sous peu donc, on sera édifié sur le montant qu’on aura », s’est-elle réjoui.
Pour l’instant, la direction qu’elle dirige, a une subvention comprise entre 200 et 300 millions par an. Ce n’est pas que pour l’organisation du festival, toutefois. Les frais de fonctionnement dudit service pendant 12 mois y sont compris.
Mais que l’enveloppe soit augmentée ou pas, « toutes les difficultés vont trouver solution », à en croire Mme Diallo. Cela sera possible surtout si les membres du comité d’organisation et ceux du jury sont maintenus. Cette équipe a déjà identifié les écueils à résorber. Sans nul doute, l’information qu’attendaient hier beaucoup de personnes, était le nom de la prochaine région qui accueillerait événement. Mais, ni Remi Sagna, ni Fatou Sidibé Guèye Diallo n’ont voulu le donner même si la région est déjà choisie. Ils ont argué c’est au ministre que revient l'honneur de le faire.
Enquête
Une amélioration est notée dans le contenu et dans l’organisation, selon M. Sagna. « Ce n’est pas pour jeter des fleurs au comité d’organisation ; il a été unanimement reconnu que la dernière édition a été un grand succès et a suscité un engouement populaire », a-t-il fait savoir.
« Grâce à l’implication de l’ensemble des acteurs et des autorités locales, nous considérons que c’est une édition réussie qui nous a valu la satisfaction du président de la République », a-t-il ajouté.
Son enthousiasme et son constat ne sont pas partagés par les acteurs. Car, aux dires de ces derniers, différents couacs liés surtout à l’hébergement, ont été notés. « Il ne manque pas de petites difficultés liées au management de événement. Compte tenu du fait que c’était la première édition de l’ère de l’annualisation », s’est dédouanée Mme Diallo.
En effet, lors de l’édition de 2015 à Kaolack, le ministre de la Culture et de la Communication Mbagnick Ndiaye avait décidé que événement qui était une biennale, allait désormais se tenir tous les ans. 2016 marquait ainsi cette nouvelle ère.
Le budget semble aussi poser problème. Car, tous les acteurs ont demandé hier une augmentation pour un meilleur déroulement de événement. « Nous souhaitons que la subvention soit augmentée mais les moyens n’étant pas extensibles, nous ferons avec ce que nous aurons », a déclaré M. Sagna.
Plus optimiste, la directrice du Festival national des arts et cultures renseigne que "l’augmentation demandée est acquise". Son affirmation repose sur la bonne appréciation du Président au lendemain de la dernière Edition.
« Après le Fesnac, le président de la République a communiqué autour du Fesnac. C’est tout bénéfice pour la manifestation. Il a annoncé, je crois, le même jour que 2017 serait une année culturelle. Le Fesnac qui se passe en décembre doit être le clou de cette année. Sous peu donc, on sera édifié sur le montant qu’on aura », s’est-elle réjoui.
Pour l’instant, la direction qu’elle dirige, a une subvention comprise entre 200 et 300 millions par an. Ce n’est pas que pour l’organisation du festival, toutefois. Les frais de fonctionnement dudit service pendant 12 mois y sont compris.
Mais que l’enveloppe soit augmentée ou pas, « toutes les difficultés vont trouver solution », à en croire Mme Diallo. Cela sera possible surtout si les membres du comité d’organisation et ceux du jury sont maintenus. Cette équipe a déjà identifié les écueils à résorber. Sans nul doute, l’information qu’attendaient hier beaucoup de personnes, était le nom de la prochaine région qui accueillerait événement. Mais, ni Remi Sagna, ni Fatou Sidibé Guèye Diallo n’ont voulu le donner même si la région est déjà choisie. Ils ont argué c’est au ministre que revient l'honneur de le faire.
Enquête