Lors d'une conférence de presse cet après-midi du lundi, le Directeur général de la Somisen a cherché à éclaircir les accusations de Me Moussa Diop. M. Cissé a formellement nié l'existence d'un contrat minier concernant l'exploitation de diamants au Sénégal.
« Dans le portefeuille de la Somisen, il n’existe aucune société qui exploite le diamant au Sénégal », a-t-il déclaré, avant d'esquisser brièvement l'histoire de la quête du diamant, pierre précieuse, au Sénégal, affirmant que, « depuis 1911, beaucoup de missions ont été effectuées et les quelques petites pierres découvertes, ont été effectuées dans la Falémé sur le fleuve Sénégal ».
D'après M. Cissé, depuis cette époque, aucune ressource minière semblable n'a été observée dans le pays. « La roche qui permet de croire à l’existence de diamant au Sénégal, n’existe pas (…) C’est à Kédougou qu’on alimentait de l’espoir dans les localités telles que Wassangara, Bandafassi, mais il n’y en a pas », a lancé le responsable de la Somisen.
Selon lui, « au Sénégal, 15 sociétés sont dans l’exploitation, avec une part accordée à l’Etat entre l’or, le phosphate et le zircon ».
D'autres détails ont été communiqués par l'ancien Directeur général des Mines, notamment concernant les permis d'exploitation. Dans ses récentes déclarations, Me Moussa Diop a mentionné l'émission d'un tel document à Mimran, réalisée par le ministre Aly Ngouille Ndiaye, sur instruction du président de la République, Macky Sall. Ousmane Cissé a saisi cette opportunité pour éclaircir la situation.
« S’il n’y a pas de roche, s’il n’y a pas de diamant à exploiter, donc nécessairement, il n’y a pas un permis d’exploitation ni une concession minière, mais tout de même, l’Etat du Sénégal, dans le cadre de la promotion pour la meilleure connaissance du sous-sol, a eu à délivrer des permis de recherche », ajoute-t-il.
Pour lui, en se référant aux rapports de l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), « le permis est différent de l’autorisation de prospection, laquelle est délivrée par le ministère des Mines, avec la signature du directeur. L’autorité a notamment rappelé les conditions dans lesquelles le permis de recherche est octroyé et exempte le Chef de l’Etat dans le processus de délivrance. S’il s’agit d’un permis de recherche, c’est le ministre qui s’en occupe et non le président de la République », a-t-il conclu.
Birame Khary Ndaw
« Dans le portefeuille de la Somisen, il n’existe aucune société qui exploite le diamant au Sénégal », a-t-il déclaré, avant d'esquisser brièvement l'histoire de la quête du diamant, pierre précieuse, au Sénégal, affirmant que, « depuis 1911, beaucoup de missions ont été effectuées et les quelques petites pierres découvertes, ont été effectuées dans la Falémé sur le fleuve Sénégal ».
D'après M. Cissé, depuis cette époque, aucune ressource minière semblable n'a été observée dans le pays. « La roche qui permet de croire à l’existence de diamant au Sénégal, n’existe pas (…) C’est à Kédougou qu’on alimentait de l’espoir dans les localités telles que Wassangara, Bandafassi, mais il n’y en a pas », a lancé le responsable de la Somisen.
Selon lui, « au Sénégal, 15 sociétés sont dans l’exploitation, avec une part accordée à l’Etat entre l’or, le phosphate et le zircon ».
D'autres détails ont été communiqués par l'ancien Directeur général des Mines, notamment concernant les permis d'exploitation. Dans ses récentes déclarations, Me Moussa Diop a mentionné l'émission d'un tel document à Mimran, réalisée par le ministre Aly Ngouille Ndiaye, sur instruction du président de la République, Macky Sall. Ousmane Cissé a saisi cette opportunité pour éclaircir la situation.
« S’il n’y a pas de roche, s’il n’y a pas de diamant à exploiter, donc nécessairement, il n’y a pas un permis d’exploitation ni une concession minière, mais tout de même, l’Etat du Sénégal, dans le cadre de la promotion pour la meilleure connaissance du sous-sol, a eu à délivrer des permis de recherche », ajoute-t-il.
Pour lui, en se référant aux rapports de l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), « le permis est différent de l’autorisation de prospection, laquelle est délivrée par le ministère des Mines, avec la signature du directeur. L’autorité a notamment rappelé les conditions dans lesquelles le permis de recherche est octroyé et exempte le Chef de l’Etat dans le processus de délivrance. S’il s’agit d’un permis de recherche, c’est le ministre qui s’en occupe et non le président de la République », a-t-il conclu.
Birame Khary Ndaw