leral.net | S'informer en temps réel

Ousmane Sonko / Adji Sarr : Adji Sarr, l’épée de Damoclès nucléaire

En mars 2022, il a fallu que Adji Sarr parle au journal "Le Monde" pour débusquer enfin, Ousmane Sonko de son trou et qu’on assiste à l’accélération du dossier, qui était presque « enterré » sur le plan judiciaire. Le dimanche dernier, à Diass, les gros bras de Ousmane Sonko, ont tabassé des gens et saccagé des maisons à Diass, tout simplement parce que des jeunes ont crié le nom de Adji Sarr.


Rédigé par leral.net le Mardi 1 Novembre 2022 à 13:32 | | 0 commentaire(s)|

Ousmane Sonko a pu faire reculer l’Etat du Sénégal en mars 2021 mais par contre, recule toujours devant Adji Sarr. « Le Pape, combien de divisions ? » disait Staline, pour montrer que le Vatican n’était pas une puissance militaire. Aujourd’hui, on peut se poser la même question « Adji Sarr, combien de divisions ? », pour terroriser à ce point le tout-puissant Ousmane Sonko, qui a fait reculer l’Etat en mars 2021. En tout, vu les réactions épidermiques de Ousmane Sonko dès qu’on prononce le nom de Adji Sarr, on peut dire que Sonko craint plus Adji Sarr que l’Etat du Sénégal.

Donc, la question se pose logiquement de savoir quelle est l’épée de Damoclès nucléaire que Adji Sarr brandit au-dessus de la tête de Ousmane Sonko pour le terroriser, au point qu’il ait tout tenté, tout fait pour éviter la face-à-face avec la fille, en cherchant pour tous les moyens à repolitiser le dossier.

La réponse est simple. Avant d’être un homme politique, Ousmane Sonko est avant tout un père de famille. Et le procès risque au-delà sa mort politique, risque d’entrainer sa « mort sociale », comme l’ont écrit nos confrères de Seneweb il y a quelques jours. Leral qui avait diffusé les audios fuités de Adji Sarr sur les goûts et préférences sexuels de Ousmane Sonko, est mesure de confirmer que ces audios ne sont qu’un coin du voile de ce que compte déballer Adji Sarr et d’autres filles qui viendront témoigner. En tout cas, la peur a changé de camp.

En mars 2021, c’est Adji Sarr et la presse qui tremblaient devant les hordes déchaînées de Ousmane Sonko, à l’exception de Leral qui avait osé diffuser la conférence de presse de Adji Sarr. Aujourd’hui, la peur est manifeste chez Ousmane Sonko et Khady Ndiaye qui parle de risques de suicide en cas de procès. Cela montre son état psychologique comme celui de Ousmane Sonko, qui appelait l’Etat à protéger, à ne pas « tuer » Adji Sarr. En psychologie cela s’appelle du harcèlement paradoxal c’est-à-dire désirer ardemment et tout faire pour croire le contraire.

Psychologiquement Khady Ndiaye, en parlant de risque de suicide en cas de procès, lance un appel au secours pour que le procès ne se tienne pas et Ousmane Sonko en demandant à l’Etat de ne pas « tuer » Adji sarr, rêve de la mort de la fille pour que l’action s’éteigne. Un rêve impossible et le réveil sera brutal, car au-delà du déni de justice qui est impensable, le procès est devenu une demande sociale.

Mr Ndao B