‘’Le Parti socialiste et les […] socialistes européens participent à la surveillance du processus électoral. [Ils] ont ainsi beaucoup travaillé pour que la mission d’observateurs qui venait la veille ou l’avant-veille du scrutin arrive déjà quasiment, pour être là jusqu’au mois de mars’’, a dit M. Dieng à des journalistes, après avoir reçu à son domicile dakarois la visite de Ségolène Royal du Parti socialiste (PS) de France.
‘’Ces élections seront les plus surveillées dans le monde. […] Frauder, ça va être très difficile. Nous Sénégalais, nous ne nous laisserons pas faire. Des observateurs internationaux seront aussi là pour observer et dénoncer tout ce qui se fera d’irrégulier’’, a lancé Ousmane Tanor Dieng, candidat investi mercredi lors d’un congrès organisé par le PS du Sénégal et ses alliés.
Le ‘’soutien’’ dont bénéficie sa candidature de la part du PS de France et de l’Internationale socialiste (IS) - la fédération des partis socialistes du monde - ‘’est uniquement moral’’ et concerne ‘’la surveillance des élections’’, a-t-il soutenu, prié de dire s’il recevra le coup de pouce des socialistes d’autres pays, pour cette élection.
Ségolène Royal, présidente de la région française de Poitou-Charentes, entame jeudi une visite de travail de trois jours au Sénégal. Elle se rendra dans la région de Fatick (centre). Elle y visitera plusieurs projets à la mise en œuvre desquels participe Poitou-Charentes, dans le cadre d’une politique de coopération décentralisée.
‘’Sa région a un partenariat avec la région de Fatick où elle a des projets. Elle vient faire le point, pour en connaître l’évolution’’, a rappelé Ousmane Tanor Dieng, avant d’ajouter : ‘’Elle en a profité pour me rendre une visite de courtoisie, […] m’encourager et s’enquérir de l’état général du pays…’’
‘’En France, en Europe, partout dans le monde, touts les démocrates sont inquiets parce qu’ils ne savent pas ce qui va se passer ici au Sénégal où la situation est relativement illisible, avec Abdoulaye Wade qui se déclare déjà vainqueur et dit qu’il envisage un gouvernement d’union nationale et n’a pas d’adversaire à sa mesure’’, a encore dit le candidat socialiste.
‘’Ça les inquiète, parce qu’il n’est pas possible de développer un pays s’il n’y a pas de pas de stabilité, de paix civile. […] Comme la France et le Sénégal entretiennent des relations privilégiées, ils sont très inquiets’’, a-t-il ajouté, parlant des socialistes français.
‘’Je veux les rassurer et leur dire que nous sommes suffisamment responsables, a-t-il poursuivi. Il faut qu’Abdoulaye Wade le soit aussi. Il faut que nous soyons raisonnables tous les deux, le pouvoir et l’opposition.’’
Le climat politique est dans une situation inédite au Sénégal où la candidature du président sortant Abdoulaye Wade, 85 ans, est contestée par l’opposition et des organisations de la société civile, qui la trouvent anticonstitutionnelle.
M. Wade, élu en mars 2000 et réélu en février 2007, se déclare candidat à ce scrutin, après avoir organisé un référendum constitutionnel en janvier 2001. Ce qui a donné au Sénégal une nouvelle Constitution diversement interprétée même par les juristes, à la question de savoir si en février 2007 il était élu pour un second ou un premier mandat.
Le Conseil constitutionnel est l’organe compétent pour dire si les candidatures sont recevables ou pas, au plus tard 29 jours avant le jour du scrutin présidentiel.
Sont aussi candidats les anciens Premiers ministres Moustapha Niasse, Macky Sall et Idrissa Seck, ainsi que l’artiste Youssou Ndour. Le démarrage de la campagne électorale est prévue le 5 février.
APS
‘’Ces élections seront les plus surveillées dans le monde. […] Frauder, ça va être très difficile. Nous Sénégalais, nous ne nous laisserons pas faire. Des observateurs internationaux seront aussi là pour observer et dénoncer tout ce qui se fera d’irrégulier’’, a lancé Ousmane Tanor Dieng, candidat investi mercredi lors d’un congrès organisé par le PS du Sénégal et ses alliés.
Le ‘’soutien’’ dont bénéficie sa candidature de la part du PS de France et de l’Internationale socialiste (IS) - la fédération des partis socialistes du monde - ‘’est uniquement moral’’ et concerne ‘’la surveillance des élections’’, a-t-il soutenu, prié de dire s’il recevra le coup de pouce des socialistes d’autres pays, pour cette élection.
Ségolène Royal, présidente de la région française de Poitou-Charentes, entame jeudi une visite de travail de trois jours au Sénégal. Elle se rendra dans la région de Fatick (centre). Elle y visitera plusieurs projets à la mise en œuvre desquels participe Poitou-Charentes, dans le cadre d’une politique de coopération décentralisée.
‘’Sa région a un partenariat avec la région de Fatick où elle a des projets. Elle vient faire le point, pour en connaître l’évolution’’, a rappelé Ousmane Tanor Dieng, avant d’ajouter : ‘’Elle en a profité pour me rendre une visite de courtoisie, […] m’encourager et s’enquérir de l’état général du pays…’’
‘’En France, en Europe, partout dans le monde, touts les démocrates sont inquiets parce qu’ils ne savent pas ce qui va se passer ici au Sénégal où la situation est relativement illisible, avec Abdoulaye Wade qui se déclare déjà vainqueur et dit qu’il envisage un gouvernement d’union nationale et n’a pas d’adversaire à sa mesure’’, a encore dit le candidat socialiste.
‘’Ça les inquiète, parce qu’il n’est pas possible de développer un pays s’il n’y a pas de pas de stabilité, de paix civile. […] Comme la France et le Sénégal entretiennent des relations privilégiées, ils sont très inquiets’’, a-t-il ajouté, parlant des socialistes français.
‘’Je veux les rassurer et leur dire que nous sommes suffisamment responsables, a-t-il poursuivi. Il faut qu’Abdoulaye Wade le soit aussi. Il faut que nous soyons raisonnables tous les deux, le pouvoir et l’opposition.’’
Le climat politique est dans une situation inédite au Sénégal où la candidature du président sortant Abdoulaye Wade, 85 ans, est contestée par l’opposition et des organisations de la société civile, qui la trouvent anticonstitutionnelle.
M. Wade, élu en mars 2000 et réélu en février 2007, se déclare candidat à ce scrutin, après avoir organisé un référendum constitutionnel en janvier 2001. Ce qui a donné au Sénégal une nouvelle Constitution diversement interprétée même par les juristes, à la question de savoir si en février 2007 il était élu pour un second ou un premier mandat.
Le Conseil constitutionnel est l’organe compétent pour dire si les candidatures sont recevables ou pas, au plus tard 29 jours avant le jour du scrutin présidentiel.
Sont aussi candidats les anciens Premiers ministres Moustapha Niasse, Macky Sall et Idrissa Seck, ainsi que l’artiste Youssou Ndour. Le démarrage de la campagne électorale est prévue le 5 février.
APS