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Ousseynou Cissé de l’Oqsf : «C’est dangereux de laisser les banques avoir leurs propres applications»

Le Sénégal compte 29 établissements de crédit, 25 banques et 4 établissements financiers. Mais le taux de bancarisation stagne encore à 20%. Les établissements financiers recourent alors à la finance numérique. Mais pour l’Observa toire de la qualité des services financiers, OQSF, il est dangereux de laisser les banques avoir leurs propres applications.


Rédigé par leral.net le Vendredi 18 Mars 2022 à 09:19 | | 0 commentaire(s)|

Ousseynou Cissé de l’Oqsf : «C’est dangereux de laisser les banques avoir leurs propres applications»
Le Sénégal a célébré mardi la Journée mondiale des droits des consommateurs. Cette année, l’organisation regroupant les groupes de consommateurs du monde entier, Consumers International, a choisi le thème de la «Finance numérique équitable».

Le représentant de l’Observatoire de la qualité des services financiers, a informé que le Sénégal compte 29 établissements de crédit, 25 banques répertoriées aujourd’hui et 4 établissements financiers. «Parmi ces opérateurs financiers, nous avons 2 opérateurs de monnaie électronique qui sont reconnus au Sénégal», a dit Ousseynou Cissé.

Analysant les aléas de la finance numérique, l’expert financier prévient : «C’est même dangereux de laisser les banques avoir leurs propres applications. Ces établissements bancaires qui travaillent dans la finance numérique, sont adossés à des établissements qui sont reconnus officiellement par les autorités financières de régulation

Concernant les établissements monétaires électroniques, M. Cissé a précisé qu’il n’y a que deux qui sont reconnus au Sénégal : Orange Money et Tigo. De l’avis de cet expert, tout le monde est exposé.

«C’est important de prendre des renseignements parce qu’il y a quelque part une agence ou un organe qui ne fait pas son travail. C’est dangereux. C’est le même problème avec les microfinances. Il y en a combien qui sont fermées, alors qu’il y a une agence de contrôle ? Mais il y a des voies de recours comme la Bceao, le ministère et l’Observatoire», a-t-il expliqué.





Bes Bi