La rencontre devrait permettre également, selon le président du comité scientifique du colloque, Abdoulaye Dia, d'examiner les techniques et les stratégies de mise en valeur de la GMV. M. Dia a estimé, selon Pana toujours, qu'il est temps pour les Etats africains de prendre en charge la question du changement climatique à travers la réalisation de la GMV, un projet de reboisement pour freiner l'avancée du désert du Sahara dont l'idée a été lancée en juillet 2005 par le président du Nigeria d'alors, Olusegun Obasanjo.
Le colloque a été inauguré par le chef de l'Etat sénégalais, Abdoulaye Wade, en présence du secrétaire général de la Communauté des Etats saharo-sahaliennes (CEN-SAD), Mohamed Al Madani Al Azari.
Dans un discours prononcé à cette occasion, le président Wade a déclaré que la Grande muraille verte est un "projet prioritaire" pour la vie de la population africaine, invitant les Etats du continent à impliquer la jeunesse dans la réalisation de la GMV.
Chaque année, les 11 pays qui figurent sur le tracé de la GMV (Sénégal, Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Nigeria, Tchad, Soudan, Ethiopie, Erythrée et Djibouti) perdent 1,7 million d'hectares à cause de la désertification.