Imposer ce tarif à une famille de 4 personnes, c’est leur exiger pratiquement la moitié du prix du billet.
Cette mesure discriminatoire est un abus, une injustice sociale, contraire à l’éthique et à la déontologie dont on se demande même la légitimité, car c’est normalement l’affaire des compagnies aériennes qui ne doivent faire voyager que ceux qui disposent de documents médicaux prouvant un test de non positivité au coronavirus, comme elles le font pour les visas.
A notre humble avis si, elle est une nouvelle forme d’impôt ou une taxe, elle doit passer par l’Assemblée, car c’est une loi qui devrait la définir après un vote à l’Assemblée nationale, suivie de sa promulgation et de sa publication au Journal officiel.
L’État du Sénégal est entrain de violer l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme à travers cette décision qui n’est autre qu’une soupape de sûreté de l’État, pour résoudre sa morosité économique sur le dos des migrants.
Ce nouveau business sur le dos du voyageur est une anomalie à rentabilité économique, que dénonce l’organisation de défense des migrations internationales
Nous ne manquerons pas d’interpeller les Nations-Unies et l’Organisation internationale de l’aviation civile, pour son annulation en bonne et due forme.
Boubacar Séye
Chercheur en migration internationales
Président d’Horizon Sans Frontières
Cette mesure discriminatoire est un abus, une injustice sociale, contraire à l’éthique et à la déontologie dont on se demande même la légitimité, car c’est normalement l’affaire des compagnies aériennes qui ne doivent faire voyager que ceux qui disposent de documents médicaux prouvant un test de non positivité au coronavirus, comme elles le font pour les visas.
A notre humble avis si, elle est une nouvelle forme d’impôt ou une taxe, elle doit passer par l’Assemblée, car c’est une loi qui devrait la définir après un vote à l’Assemblée nationale, suivie de sa promulgation et de sa publication au Journal officiel.
L’État du Sénégal est entrain de violer l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme à travers cette décision qui n’est autre qu’une soupape de sûreté de l’État, pour résoudre sa morosité économique sur le dos des migrants.
Ce nouveau business sur le dos du voyageur est une anomalie à rentabilité économique, que dénonce l’organisation de défense des migrations internationales
Nous ne manquerons pas d’interpeller les Nations-Unies et l’Organisation internationale de l’aviation civile, pour son annulation en bonne et due forme.
Boubacar Séye
Chercheur en migration internationales
Président d’Horizon Sans Frontières