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PAPE CHEIKH NDIAYE, GUIDE RELIGIEUX: «Une catastrophe pire que Le Joola se pointe à l’horizon»

Guide religieux originaire de la région de Fatick, le marabout Pape Cheikh Ndiaye a encore élevé la voix pour sonner l’alerte. Parrain du septième anniversaire du naufrage du bateau «Le Joola», l’érudit a prédit une catastrophe plus grave que celle du naufrage du «Joola» en Casamance, si la paix n’est pas très vite retrouvée. Pape Cheikh Ndiaye tend une main à l’Etat à qui il a demandé de revoir sa copie dans la gestion de la crise casamançaise et à tous les fils de la Casamance.


Rédigé par leral.net le Samedi 3 Octobre 2009 à 20:49 | | 1 commentaire(s)|

PAPE CHEIKH NDIAYE, GUIDE RELIGIEUX: «Une catastrophe pire que Le Joola se pointe à l’horizon»
Le guide religieux de Fatick Pape Cheikh Ndiaye, pour avoir prédit le naufrage du «Joola» bien avant, était hier devant la presse régionale. Limpide et clair dans ses déclarations, il a d’abord invité les fils de la Casamance à l’unité, au pardon et à la réconciliation. Avant d’ajouter, «qu’à l’époque, j’avais prédit le naufrage du bateau «Le Joola». Mais ni les fils de la Casamance ni les autorités étatiques n’ont voulu me croire. Et pourtant, j'avais demandé à voir les gouverneurs Mame Birame Sarr et Saliou Sambou pour m'entretenir avec eux sur ce danger qui guettait la région, en particulier, et le pays d'une manière générale. Aujourd’hui, j’ai encore décidé d’élever la voix pour sonner l’alerte, parce qu’il y a une autre catastrophe plus grave que «Le Joola» qui se profile à l’horizon. Et si des dispositions et des mesures urgentes ne sont pas prises, beaucoup de sang risque encore de couler dans cette partie sud du pays.» Parrain du septième anniversaire du naufrage du «Joola» organisé par le Directoire national des familles des victimes, le marabout Pape Cheikh Ndiaye dit posséder la clé pour trouver la solution définitive à la crise casamançaise. «C’est l’une des raisons principales, d’ailleurs, de ma mission à Ziguinchor. Il y a trop de mensonges dans ce dossier de la Casamance. C’est la raison pour laquelle, je tends ma main à tous les fils de cette région, aux chefs religieux afin qu’on puisse se retrouver autour d’une table avant qu’il ne soit trop tard pour cette région qui nous appartient tous.» Pour ces nombreuses femmes qui avaient pris très tôt d’assaut la maison du guide religieux, le message est le même. «L’Etat doit prendre au sérieux les déclarations du guide religieux et nous aider surtout à retrouver la paix. Parce que nous souffrons très profondément dans nos chairs», disent-elles, tout en invitant Abdoulaye Wade et son gouvernement à revoir leur copie dans leur manière d’administrer le pays. «Ils ont tous intérêt à arrêter la culture de la ségrégation surtout dans les familles religieuses du pays et prendre en compte les préoccupations des populations», dira-t-il. Avant de conclure que «l’argent n’est pas la clé de ce conflit. La seule et bonne voie est celle de négociations sincères, honnêtes et objectives qui impliqueront les deux parties en conflit».

ABDOURAHMANE THIAM
Source L'Observateur

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1.Posté par Le Piment le 05/10/2009 14:53 | Alerter
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Chers lecteur de cette rubrique de l'excelllent site Leral.net.

Faut-il s'appitoyer plus qu'il n'en faut,sur le sort de plus en plus tragique qui attend cet homme prétendument omniscient et omnipotent comme le bon Dieu, qui finit ainsi en catastrophe, une carrière politique qui aurait pu être l'une des plus belles, à cause de l'enthousiasme délirant des élcteurs, l'ayant unanimement porté au pouvoir ? Il faut ajouter pour être juste, que la fin quasiment catastrophique du Parti Socialiste (PS) dont l'usure constatée et les luttes de positionnement avaient finalement assassiné les quelques bons points de son long règne jonché de réalisations certes mais aussi de manquements, y aura été pour quelque chose.

Faut-il s'attarder plus qu'il n'est permis, sur le sort de cet homme qui a sciemment et volontairement confonu les connaissances livresques à l'humble sagesse d'écouter plus souvent et beaucoup plus attentivement qu'il ne l'a fait, l'opinion des autres, ne serait-ce que pour sauver la face et pouvoir un jour dire pour se dédouaner des aléas parfois inattendus de la vie: " je les ai pourtant suivis" , pour dire qu'à un certain niveau, les responsabilités peuvent et doivent être partagées ?

Faut-il avoir forcément pitié d'un homme singulièrement nombriliste et férocement égoïste, qui malgré sa propension à partager gracieusement l'argent du peuple entre lui, sa famille et ses amis, n'a pas su trouver la moindre parcelle de différence, entre sa "sainte" famille et la chose gouvernementale, plus que jamais singularisée par son mépris de l'autre, des règles et des convenences, pour avoir géré le Sénégal comme un roi sa cour et un chef sa sa propre famille ou son arrière-cour, tout le long de ses deux mandats à la tête de ce pays ?

Faut-il ne pas se souvenir de celui-là qui, dès le tout premier jour de son investiture, pardon, de son couronnement au méidien Présient, osa humilier comme cela n'avait jamais été vu avant lui dans les annales diplomatiques, ses roitelets pairs chefs d'Etat africains venus assister aux cérémonies de son sacre, en ces termes : ''c'est fini, l'Afrique des dictateurs, des règnes interminables et des présidents à vie, des républiques bananières qui sont au juste des royaumes déguisés" ? Comme témoins de l'histoire, nous étions heureusement présents ce jour-là et avons vu honteux, feu Omar Bongo du Gabon entrer dans ses petits souliers, feu Robert Gueye de Côte d'Ivoire se retourner nerveusement pour regarder autour de lui, tout come Blaise Campaoré l'assassin de Thomas Sankara, balayer la salle de son regard de sanguinaire, pour savoir si ne n'était pas à lui personnellement, que s'adressait le nouveau Président sénégalais, etc..etc.

Faut-il enfin ne pas se souvenir de cet homme providentiel qui souleva tellement d'espoir partout en Afrique et plus singulèrement ici au Sénégal après le long règne du PS, qu'il ne trouva rien de mieux tout au début de son mandat, que de descendre personnellement dans les rues comme jamais personne ne l'aurait cru, pour se faire photographier par la presse nationale et internationale, entouré des fameux enfants de la rue objets à tant de controverses, à qui il promit: "plus jamais ça", en parlant de leurs inqualifiables conditions de vie ?

(....)

Naturellement, ma réponse à tous ces "faut-il " est NON.

Non, parce que cet homme a entre temps, fait exactement ce qu'il n'a pas dit et dit ce qu'il n'a pas fait. Il n'a pas tenu compte des nombreux talents que son pays regorge, pour prendre des décisions idoines ou pour agir chaque jour, ne serait-ce qu'en pensant à cette majoritté silencieuse qui l'a élue. Roi comme Nebucanesor ou tout autre, il n'a pensé qu'à ses douze travaux d'Hercules et à ses réalisations pharaoniques, dans le seul but d'asseoir une prétendue postérité historique de bonne facture, tout en oubliant que pendant ce temps, le peuple qui l'avait élu souffrait de tous les maux du monde.

Magicien du verbe, des formules incendiaires et des mots à l'emporte-pièce, il n'y a eu aucune tribune officielle ou officieuse nulle part dans monde tout le long de son règne, où le faiseur de miracles ne se soit présenté, pour exiber ses vrais et faux diplômes aux yeux ébahis ou admiratifs des autres, afin d'avoir le plaisir sadique d'exposer ses points de vues irréalistes et/ou alors, pour montrer qu'au Sénégal, après lui c'est son fils ou le déluge, sa famille étant la seule variable sûre qui a existé, existe et existera pour la postérité.

Et comment pourrait-on avoir pitié, même en rêve, de la fin aussi triste et funèbre d'un type aussi à la fois arrogant et imprévisible, qui sait tout dire et se croit le nombrile du monde? Ce matin le voici au nord de son pays, pour éteindre un prétendu feu dans un désert et dont l'empleur n'aurait enflammer que du sable déjà chaud ,à brûles ses mains mégalomanes. Ce midi, il est au sud pour embrasser "paternellement" un fou que tout le monde évite, à qui il tend les bras pour encourager ses fantasmes et ses crimes planifiés. Ce soir, il viendra sans doute éteindre un autre drôle d'incendie, pour la première fois dans son propre pays, mais au juste, c'est pour orchestrer quelque chose de plus que louche, qui pourrait avoir de liens avec les sales draps dans lesquels son fils chéri se serait empestré, avec les affaires de détournements des déniers publics relatifs à l'Anoci... Autant on ne l'a vu se précipiter ainsi dans son propre pays pour éteindre aucun des feux comme celui plus que catastrohique des innondations, autant son hardiesse pour éteindre celui-là sucite des soupçons parfois fondés....Et dire qu'il avait promis de règler le conflit casamançais en 100 jours et que, pas plus tard qu'avant hier, 6 de nos braves soldats sont encore tombés au champ d'honneur !

On passerait volontiers des jours et des jours, des semaines voire des années, rien qu'à dire que personne ne versera une seule petite larme, le jour où l'histoire et le temps l'emporteront comme ils ont emmporté plus d'un terrible avant lui.

Personne, peut-être même son propre fils chéri, tellement il l'aura préparé à lui succéder, que la longivité légendaire du père finira par poser d'énormes problèmes au fils, si tout fils de son père qu'il est, il n'avait point de limite à ses ambitions ni de bornes morales à construire pour encadrer le possible en ce qui les concerne, lui ,sa mère, son père et sa soeur, qui règnent en maîtres sur le pays de la téranga en ce moment précis de son histoire.

Wassalam


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