Devant le président du Sénat, les jeunes de Fass n’ont pas mâché leurs mots. « Personne ne peut nous impressionner. Personne ne peut nous manipuler. Nous sommes mûrs », déclare Mouhamadou Bamba Thiam, un parmi eux. « Nous continuons toujours à être derrière vous », ajoute-t-il devant les autres jeunes de ce quartier de Dakar reçus en audience ce mardi 01 juin par le président du Sénat, par ailleurs secrétaire général de la fédération départementale du Parti démocratique sénégalais (Pds) de Dakar.
Les propos des jeunes tournent autour de la loyauté, de la fidélité, mais aussi de la constance. Ils portent également sur les problèmes d’assainissement à Hlm Fass et le chômage des jeunes. Visiblement satisfait de la démarche des jeunes, Pape Diop a promis de s’attaquer aux doléances en collaboration avec les ministères et les autres services de l’Etat concernés.
L’ancien maire de Dakar a exhorté les jeunes à se mobiliser pour réélire le président Wade en 2012. « Après Abdoulaye Wade, je pense me retirer de la politique », a-t-il fait savoir aux jeunes. Et le président du Sénat d’argumenter : « j’ai un seul leader, c’est Me Wade. C’est un homme charismatique qui a tout fait pour le Sénégal. Depuis son avènement à la tête du pays, il y a eu des avancées significatives dans tous les domaines ». Pape Diop a suggéré aux jeunes de désigner des intermédiaires pour mieux asseoir une collaboration avec eux. « Il faut que nous travaillions main dans la main pour réélire le président Wade. Il faut désigner un groupe restreint qui se chargera d’identifier les problèmes et les besoins et me les présenter. Cela permettrait d’avoir plus d’efficacité dans ce que nous faisons sur le terrain », a-t-il suggéré avant de laisser entendre que « la fidélité et la loyauté » ont toujours guidé ses rapports avec ses militants. « Tous ceux avec qui j’étais avant l’alternance sont encore avec moi. Personne ne me verra importer des militants dans les autres localités. J’ai toujours eu des relations solides avec les populations. Ce n’est pas aujourd’hui que cela va changer », a-t-il déclaré. Et le secrétaire général de la fédération Pds de Dakar de rappeler : « en 2001, la direction du parti avait senti la nécessité d’avoir un responsable à Dakar. J’étais un simple député. Il y avait des responsables du département, ministres dans le gouvernement. Mais avec le soutien des militants, je suis passé devant tous ces responsables grâce à la solidité de mes relations avec la base ».
Le président du Sénat a encouragé les femmes à davantage s’engager sur le terrain politique, ajoutant que l’adoption d’une Loi sur la parité absolue dans les instances électives est un hommage du président de la République à l’engagement et à la détermination des femmes.
S’inscrivant sur la même ligne que Me Wade, le président du Sénat a magnifié la rigueur des femmes. « Je peux témoigner de la rigueur dont les femmes font preuve dans le travail partant de mon expérience à la mairie de Dakar. J’avais nommé à la tête de la direction des Recettes une femme qui est venue au moment où les recettes s’évaluaient à 250 millions de Fcfa. En deux ans, elle les a fait progresser à 1 milliard 500 millions de Fcfa », a confié l’ancien maire de Dakar. En conclusion à cela, il a estimé que la démarche du chef de l’Etat « n’est pas politicienne ». « Les femmes sont des leviers de développement », martèle-t-il.
Babacar DIONE
LE SOLEIL
Les propos des jeunes tournent autour de la loyauté, de la fidélité, mais aussi de la constance. Ils portent également sur les problèmes d’assainissement à Hlm Fass et le chômage des jeunes. Visiblement satisfait de la démarche des jeunes, Pape Diop a promis de s’attaquer aux doléances en collaboration avec les ministères et les autres services de l’Etat concernés.
L’ancien maire de Dakar a exhorté les jeunes à se mobiliser pour réélire le président Wade en 2012. « Après Abdoulaye Wade, je pense me retirer de la politique », a-t-il fait savoir aux jeunes. Et le président du Sénat d’argumenter : « j’ai un seul leader, c’est Me Wade. C’est un homme charismatique qui a tout fait pour le Sénégal. Depuis son avènement à la tête du pays, il y a eu des avancées significatives dans tous les domaines ». Pape Diop a suggéré aux jeunes de désigner des intermédiaires pour mieux asseoir une collaboration avec eux. « Il faut que nous travaillions main dans la main pour réélire le président Wade. Il faut désigner un groupe restreint qui se chargera d’identifier les problèmes et les besoins et me les présenter. Cela permettrait d’avoir plus d’efficacité dans ce que nous faisons sur le terrain », a-t-il suggéré avant de laisser entendre que « la fidélité et la loyauté » ont toujours guidé ses rapports avec ses militants. « Tous ceux avec qui j’étais avant l’alternance sont encore avec moi. Personne ne me verra importer des militants dans les autres localités. J’ai toujours eu des relations solides avec les populations. Ce n’est pas aujourd’hui que cela va changer », a-t-il déclaré. Et le secrétaire général de la fédération Pds de Dakar de rappeler : « en 2001, la direction du parti avait senti la nécessité d’avoir un responsable à Dakar. J’étais un simple député. Il y avait des responsables du département, ministres dans le gouvernement. Mais avec le soutien des militants, je suis passé devant tous ces responsables grâce à la solidité de mes relations avec la base ».
Le président du Sénat a encouragé les femmes à davantage s’engager sur le terrain politique, ajoutant que l’adoption d’une Loi sur la parité absolue dans les instances électives est un hommage du président de la République à l’engagement et à la détermination des femmes.
S’inscrivant sur la même ligne que Me Wade, le président du Sénat a magnifié la rigueur des femmes. « Je peux témoigner de la rigueur dont les femmes font preuve dans le travail partant de mon expérience à la mairie de Dakar. J’avais nommé à la tête de la direction des Recettes une femme qui est venue au moment où les recettes s’évaluaient à 250 millions de Fcfa. En deux ans, elle les a fait progresser à 1 milliard 500 millions de Fcfa », a confié l’ancien maire de Dakar. En conclusion à cela, il a estimé que la démarche du chef de l’Etat « n’est pas politicienne ». « Les femmes sont des leviers de développement », martèle-t-il.
Babacar DIONE
LE SOLEIL