Le chef d’Etat américain, Barack Obama rencontre cette semaine à New York, certains dirigeants africains en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Une information qui avait été déjà fournie mercredi dernier par l’ambassadeur américain auprès des Nations unies, Mme Susan Rice. Elle avait déclaré que ce « petit-déjeuner » en intimité serait principalement avec les chefs de pays grands contributeurs de troupes aux opérations des Nations Unies. Elle avait ajouté que l’occasion donnerait à M. Obama et aux dirigeants africains la possibilité de discuter des questions de développement économique et social concernant l’Afrique. L’ambassadeur des Etats-Unis avait souligné néanmoins que tous les pays d’Afrique n’avaient pas été invités à cette réunion déjeuner, mais « seulement ceux qui contribuaient aux efforts de l’Onu en faveur de la paix et de la sécurité dans le monde".
C’est ainsi qu’aux côtés des présidents du Nigeria, de l’Egypte, du Ghana, de l’Ethiopie, de l’Afrique du Sud, du Rwanda, Me Wade aura l’honneur de prendre café et toasts avec l’Américain Obama auprès de qui, avisent les mauvaises langues, il cherche audience depuis son accession à la magistrature suprême. Il n’y aura pas que les Africains auprès d’Obama. Les dirigeants du Pakistan, du Bangladesh, de l’Inde, du Népal, de la Jordanie, de l’Italie, de l’Uruguay et de la Chine participent également à la rencontre comme contributeurs de troupes majeurs aux opérations de l’Onu.
Le président de la République sénégalaise n’a pas assisté ainsi que d’habitude à la prière de l’aïd-el-fitr ou Korité à la mosquée Gouye Mouride de Dakar d’hier, lundi 21 septembre. Il s’est envolé, selon des sources généralement bien informées, la veille dimanche 20 septembre pour La Mecque pour les besoins d’une Oumra (petit pèlerinage). Une fois ses obligations religieuses accomplies, il se rendra aux Etats-Unis où l’attend son ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, pour assister à la 64e assemblée générale de l’Onu. À Dakar et à Gouye Mouride, Pape Diop, le président du Sénat a assisté lui, à la prière dirigée par l’Imam Serigne Fallou Ibn Serigne Abdoul Khadre Mbacké. Il s’est adressé en sa qualité de président du Sénat et de numéro deux dans l’ordre protocolaire à la presse après la cérémonie qui marque la fin du carême pour la confrérie Mouride à laquelle il appartient tout comme le président de la République.
Me Wade qui était la semaine dernière à Washington pour assister à la signature de la convention portant financement d’un montant qui voisinerait les 270 milliards de francs Cfa du Millenium challenge Account (Mca) au Sénégal par le biais du Millenium Challenge Corporation (Mcc) (voir le papier de notre correspondant permanent aux Etats-Unis Dame Babou), retourne ainsi au pays de l’Oncle SAM. Cette fois-ci, il est invité à déjeuner à New York, ainsi que certains de ses pairs africains et d’ailleurs, notamment du Pakistan, du Bangladesh, de l’Inde, du Népal, de la Jordanie, de l’Italie par le président américain Barack Obama, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Un « en-cas matinal » qui permet au chef d’Etat sénégalais de rencontrer son homologue américain, Barack Obama pour la première fois depuis que ce dernier occupe le bureau ovale de la Maison-Blanche. Au point que l’on commençait à se demander au Sénégal si la nouvelle Administration Obama contrairement à celle de Bush fils et celle de Clinton « l’Africain » avait une dent contre notre pays et son chef sans nous en avertir clairement ? Certains y voyaient plutôt un « avertissement appuyé » à défaut d’un blâme contre notre pays où la presse fait part quasi quotidiennement de manquements, vrais ou faux, dans la gouvernance et d’atteintes réelles ou supposées aux Droits de l’Homme et aux libertés d’expression et de velléité de « monarchisation » de la dévolution du pouvoir.
D’aucuns avaient vite fait de voire une sanction contre notre pays d’habitude choyé et qui revendique la palme de la démocratie dans le continent quand pendant sa première grande tournée africaine, Barack Obama n’avait pas daigné faire ne serait-ce qu’une simple escale à Dakar. Il n’est peut-être rien d’autant plus que Mme Hillary Clinton, la Secrétaire d’Etat avait, elle reçu avant tous les autres, son homologue sénégalais, Cheikh Tidiane Gadio à Washington et lui avait même envoyé une correspondance à la veille de sa tournée africaine, elle aussi sans passer par Dakar.
Lacune corrigée. Me Wade rencontre enfin Obama même si cela risque d’avoir témoins intéressés ou revendiquant le même droit. Même si en effet, tous les pays africains ne sont pas invités, avait précisé l’ambassadrice Susan Rice, il n’en demeure pas moins qu’ils seront suffisamment nombreux autour d’Obama pour offrir l’intimité d’un tête-à-tête à Wade à moins qu’une audience lui soit accordée, ce qui semble au regard du calendrier présidentiel américain pendant cette session onusienne décliné par Mme Susan Rice quasi impossible. N’empêche, « nous cherchons à avoir un dialogue avec des dirigeants africains responsables au sujet du développement économique et social de l’Afrique », avait souligné la représentante américaine à l’Onu. À défaut d’une audience solennelle pour lui seul, Me Wade aura son entretien avec Obama grâce à la diplomatie…du treillis.
C’est ainsi qu’aux côtés des présidents du Nigeria, de l’Egypte, du Ghana, de l’Ethiopie, de l’Afrique du Sud, du Rwanda, Me Wade aura l’honneur de prendre café et toasts avec l’Américain Obama auprès de qui, avisent les mauvaises langues, il cherche audience depuis son accession à la magistrature suprême. Il n’y aura pas que les Africains auprès d’Obama. Les dirigeants du Pakistan, du Bangladesh, de l’Inde, du Népal, de la Jordanie, de l’Italie, de l’Uruguay et de la Chine participent également à la rencontre comme contributeurs de troupes majeurs aux opérations de l’Onu.
Le président de la République sénégalaise n’a pas assisté ainsi que d’habitude à la prière de l’aïd-el-fitr ou Korité à la mosquée Gouye Mouride de Dakar d’hier, lundi 21 septembre. Il s’est envolé, selon des sources généralement bien informées, la veille dimanche 20 septembre pour La Mecque pour les besoins d’une Oumra (petit pèlerinage). Une fois ses obligations religieuses accomplies, il se rendra aux Etats-Unis où l’attend son ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, pour assister à la 64e assemblée générale de l’Onu. À Dakar et à Gouye Mouride, Pape Diop, le président du Sénat a assisté lui, à la prière dirigée par l’Imam Serigne Fallou Ibn Serigne Abdoul Khadre Mbacké. Il s’est adressé en sa qualité de président du Sénat et de numéro deux dans l’ordre protocolaire à la presse après la cérémonie qui marque la fin du carême pour la confrérie Mouride à laquelle il appartient tout comme le président de la République.
Me Wade qui était la semaine dernière à Washington pour assister à la signature de la convention portant financement d’un montant qui voisinerait les 270 milliards de francs Cfa du Millenium challenge Account (Mca) au Sénégal par le biais du Millenium Challenge Corporation (Mcc) (voir le papier de notre correspondant permanent aux Etats-Unis Dame Babou), retourne ainsi au pays de l’Oncle SAM. Cette fois-ci, il est invité à déjeuner à New York, ainsi que certains de ses pairs africains et d’ailleurs, notamment du Pakistan, du Bangladesh, de l’Inde, du Népal, de la Jordanie, de l’Italie par le président américain Barack Obama, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Un « en-cas matinal » qui permet au chef d’Etat sénégalais de rencontrer son homologue américain, Barack Obama pour la première fois depuis que ce dernier occupe le bureau ovale de la Maison-Blanche. Au point que l’on commençait à se demander au Sénégal si la nouvelle Administration Obama contrairement à celle de Bush fils et celle de Clinton « l’Africain » avait une dent contre notre pays et son chef sans nous en avertir clairement ? Certains y voyaient plutôt un « avertissement appuyé » à défaut d’un blâme contre notre pays où la presse fait part quasi quotidiennement de manquements, vrais ou faux, dans la gouvernance et d’atteintes réelles ou supposées aux Droits de l’Homme et aux libertés d’expression et de velléité de « monarchisation » de la dévolution du pouvoir.
D’aucuns avaient vite fait de voire une sanction contre notre pays d’habitude choyé et qui revendique la palme de la démocratie dans le continent quand pendant sa première grande tournée africaine, Barack Obama n’avait pas daigné faire ne serait-ce qu’une simple escale à Dakar. Il n’est peut-être rien d’autant plus que Mme Hillary Clinton, la Secrétaire d’Etat avait, elle reçu avant tous les autres, son homologue sénégalais, Cheikh Tidiane Gadio à Washington et lui avait même envoyé une correspondance à la veille de sa tournée africaine, elle aussi sans passer par Dakar.
Lacune corrigée. Me Wade rencontre enfin Obama même si cela risque d’avoir témoins intéressés ou revendiquant le même droit. Même si en effet, tous les pays africains ne sont pas invités, avait précisé l’ambassadrice Susan Rice, il n’en demeure pas moins qu’ils seront suffisamment nombreux autour d’Obama pour offrir l’intimité d’un tête-à-tête à Wade à moins qu’une audience lui soit accordée, ce qui semble au regard du calendrier présidentiel américain pendant cette session onusienne décliné par Mme Susan Rice quasi impossible. N’empêche, « nous cherchons à avoir un dialogue avec des dirigeants africains responsables au sujet du développement économique et social de l’Afrique », avait souligné la représentante américaine à l’Onu. À défaut d’une audience solennelle pour lui seul, Me Wade aura son entretien avec Obama grâce à la diplomatie…du treillis.