Si le président Wade candidat à sa propre succession est déjà au front, ce n’est pas le cas de ses troupes, engagées dans des « guerres de tranchées » internes. Pour preuve, dans son Parti démocratique sénégalais, la vente des cartes de membres, qu’il avait annoncée à grande pompe tarde à démarrer, bloquant du coup la restructuration de ses différentes instances. Chacun y voulant jouer les premiers rôles auprès de la « seule constante » qu’il est, on assiste à des empoignades : la Cellule initiatives et stratégies (Cis) est sortie de sa léthargie, pour s’attaquer à la Coordination nationale des cadres libéraux (Cncl), qui veut l’enterrer. Son tort est d’avoir était dirigée, à la veille de l’avènement du régime de l’alternance et durant les huit premières années du régime libéral, par Macky Sall. Cet ancien Premier ministre de Wade qui a claqué la porte du Pds, après avoir été destitué à la tête de l’Assemblée nationale, est perçue, depuis, comme l’opposant à abattre, celui dont il faut traquer les amis et affidés tapis dans le Pds et l’appareil d’État.
La formation libérale est sens dessus-dessous dans le cercle de ses jeunesses. En dépit du retour de Aliou Sow dans le Gouvernement, ses partisans continuent d’en découdre avec ceux du ministre Mamadou Lamine Keïta, qui l’a remplacé à la tête du département de la jeunesse et la structure des jeunes libéraux. Une confusion que vient transformer en cacophonie d’autres jeunes leaders, comme Mamadou Lamine Massaly, patron des jeunesses wadistes.
C’est aussi le tohu-bohu du côté des femmes : les militantes de souche, comme mesdames Awa Diop et Aminata Tall ne sont plus si offensives, depuis que les néolibérales, conduites par les dames Awa Ndiaye et Innocence N’tap Ndiaye ont tenté de les évincer à la direction du mouvement national des femmes de leur parti. Le mouvement de la « Génération du concret », dont elles se réclament, est également très agité, en dépit d’être sous la houlette du fils du président Karim. L’adjoint de celui-ci, le ministre d’État Abdoulaye Baldé, est attaqué depuis le lancement de l’Union pour la majorité du concret. On lui reproche de travailler à la suppression de leur mouvement, comme réclamé par des dinosaures, comme le ministre d’État Omar Sarr.
Au milieu de ce vacarme, on entend plus la voix de l’administrateur du Pds, Abdoulaye Faye. Le directeur des structures, Ousmane Masseck Ndiaye, est plus préoccupé à en découdre avec le député Ameth Fall Braya, qui veut l’évincer à la tête de leur parti à Saint-Louis, qu’ils se disputent avec le ministre d’État Ousmane Ngom. Au Pds le débat est de savoir, encore Si l’ancien Premier ministre qui avait créé son parti Rewmi, Idrissa Seck, qui a scellé ses retrouvailles avec Wade, ne continuera pas d’être déclaré persona non grata. Quant au président du Sénat Pape Diop, snobé par Wade depuis sa défaite en tant que chef de liste de la coalition sopi à Dakar aux dernières locales, la question est de savoir s’il aura le coeur à l’ouvrage pour participer à la réélection du candidat de « l’Alliance pour le sopi de demain », dont les composantes sont plus présentes aux petits-déjeuners qu’il offre que sur le terrain. Un tel tableau commande des réserves sur les chances de Wade de rempiler pour un troisième mandat, surtout qu’il est confronté à bien d’autres difficultés.
La Redaction
XIBAR.NET
La formation libérale est sens dessus-dessous dans le cercle de ses jeunesses. En dépit du retour de Aliou Sow dans le Gouvernement, ses partisans continuent d’en découdre avec ceux du ministre Mamadou Lamine Keïta, qui l’a remplacé à la tête du département de la jeunesse et la structure des jeunes libéraux. Une confusion que vient transformer en cacophonie d’autres jeunes leaders, comme Mamadou Lamine Massaly, patron des jeunesses wadistes.
C’est aussi le tohu-bohu du côté des femmes : les militantes de souche, comme mesdames Awa Diop et Aminata Tall ne sont plus si offensives, depuis que les néolibérales, conduites par les dames Awa Ndiaye et Innocence N’tap Ndiaye ont tenté de les évincer à la direction du mouvement national des femmes de leur parti. Le mouvement de la « Génération du concret », dont elles se réclament, est également très agité, en dépit d’être sous la houlette du fils du président Karim. L’adjoint de celui-ci, le ministre d’État Abdoulaye Baldé, est attaqué depuis le lancement de l’Union pour la majorité du concret. On lui reproche de travailler à la suppression de leur mouvement, comme réclamé par des dinosaures, comme le ministre d’État Omar Sarr.
Au milieu de ce vacarme, on entend plus la voix de l’administrateur du Pds, Abdoulaye Faye. Le directeur des structures, Ousmane Masseck Ndiaye, est plus préoccupé à en découdre avec le député Ameth Fall Braya, qui veut l’évincer à la tête de leur parti à Saint-Louis, qu’ils se disputent avec le ministre d’État Ousmane Ngom. Au Pds le débat est de savoir, encore Si l’ancien Premier ministre qui avait créé son parti Rewmi, Idrissa Seck, qui a scellé ses retrouvailles avec Wade, ne continuera pas d’être déclaré persona non grata. Quant au président du Sénat Pape Diop, snobé par Wade depuis sa défaite en tant que chef de liste de la coalition sopi à Dakar aux dernières locales, la question est de savoir s’il aura le coeur à l’ouvrage pour participer à la réélection du candidat de « l’Alliance pour le sopi de demain », dont les composantes sont plus présentes aux petits-déjeuners qu’il offre que sur le terrain. Un tel tableau commande des réserves sur les chances de Wade de rempiler pour un troisième mandat, surtout qu’il est confronté à bien d’autres difficultés.
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