Selon les victimes, le marabout a profité du calme qui régnait dans ce dara pour les invités dans sa chambre. «Vers 17 heures, heure à laquelle nous avons l’habitude de descendre, Serigne nous a demandées moi et O. Mb. Th de rester parqu’il allait nous enseigner d’autres versets du coran. Il a par la suite dit aux autres camarades de partir. C’est ainsi qu’il nous a invités dans sa chambre », a narré A. F devant les enquêteurs.
Ignorant jusque là les motifs de cette invitation, les jeunes garçons révèlent l’avoir rejoint sans piper mot. «Il a fermé la porte avant de nous demander de nous déshabiller, sous la menace d’un fouet qu’il tenait dans sa main », a expliqué O.Mb. Th qui a ajouté «qu’il a pris nos organes pour jouer avec, puis il s’est couché sur nos fesses avant de faire des attouchements sexuels ». Et son camarade A.F de renchérir: « avant de nous laisser partir, il nous a filmés nu avec son téléphone portable».
Après son sale boulot, les deux victimes qui ont aussitôt regagné leur domicile n’ont pas attendu de midi à quatorze heures pour informer leurs parents de ce qu’ils venaient de subir. Après une plainte des parents des victimes au commissariat de Pikine, le mis en cause a été placé en garde à vu.
Au terme de son audition, il a nié sur toute la ligne les accusations de ses disciples. Pour se défendre le maitre coranique avoue pour sa part que c’est un complot monté de toutes pièces par les mamans de ces derniers qui avaient juré de faire sa peau suite à un différend né sur le non payement de la mensualité de leurs enfants.
« Ces dames sont animés d’une réelle intention de me nuire parce que j’ai renvoyé depuis deux mois leurs progénitures pour défaut de payement de la mensualité » a soutenu le mis qui ajoute qu’il n’a jamais enseigné les enfants chez lui comme l’on dit les enfants. Mieux il a laissé entendre qu’aucun de ses talibés n’est resté dans son «darra » au-delà de 17 heures. Parlant de photos trouvées dans son portable, le religieux a soutenu qu’il lui arrivait de photographier les enfants mais d’après lui, c’est pour identifier les appels téléphoniques de chaque parent d’élèves. Cependant face à la persistance des victimes, les explications de Serigne n’ont pas pu convaincre la police qui l’a déféré devant le procureur. Aux dernières nouvelles, nous apprenons de sources proches du dossier que le prévenu sera jugé le 8 mars en chambre des conseils. C'est-à-dire à huit clôt.
BITIMREW.NET :
Ignorant jusque là les motifs de cette invitation, les jeunes garçons révèlent l’avoir rejoint sans piper mot. «Il a fermé la porte avant de nous demander de nous déshabiller, sous la menace d’un fouet qu’il tenait dans sa main », a expliqué O.Mb. Th qui a ajouté «qu’il a pris nos organes pour jouer avec, puis il s’est couché sur nos fesses avant de faire des attouchements sexuels ». Et son camarade A.F de renchérir: « avant de nous laisser partir, il nous a filmés nu avec son téléphone portable».
Après son sale boulot, les deux victimes qui ont aussitôt regagné leur domicile n’ont pas attendu de midi à quatorze heures pour informer leurs parents de ce qu’ils venaient de subir. Après une plainte des parents des victimes au commissariat de Pikine, le mis en cause a été placé en garde à vu.
Au terme de son audition, il a nié sur toute la ligne les accusations de ses disciples. Pour se défendre le maitre coranique avoue pour sa part que c’est un complot monté de toutes pièces par les mamans de ces derniers qui avaient juré de faire sa peau suite à un différend né sur le non payement de la mensualité de leurs enfants.
« Ces dames sont animés d’une réelle intention de me nuire parce que j’ai renvoyé depuis deux mois leurs progénitures pour défaut de payement de la mensualité » a soutenu le mis qui ajoute qu’il n’a jamais enseigné les enfants chez lui comme l’on dit les enfants. Mieux il a laissé entendre qu’aucun de ses talibés n’est resté dans son «darra » au-delà de 17 heures. Parlant de photos trouvées dans son portable, le religieux a soutenu qu’il lui arrivait de photographier les enfants mais d’après lui, c’est pour identifier les appels téléphoniques de chaque parent d’élèves. Cependant face à la persistance des victimes, les explications de Serigne n’ont pas pu convaincre la police qui l’a déféré devant le procureur. Aux dernières nouvelles, nous apprenons de sources proches du dossier que le prévenu sera jugé le 8 mars en chambre des conseils. C'est-à-dire à huit clôt.
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