Poursuivi pour les délits de pédophilie et détournement de mineure, M. Ndoye Diouf, qui s'est présenté hier à la barre du tribunal de Dakar pour être jugé, a finalement vu son procès renvoyé à jeudi prochain, pour convocation de la partie civile. Les faits qui ont valu à ce chauffeur d'être envoyé en prison datent du 18 mai dernier. Ce jour-là, un teinturier demeurant non loin de la plage de Keury Kao à Rufisque avait été attiré par les commentaires d'un groupe d'élèves qui fustigeaient des scènes obscènes dont ils venaient d'être témoins oculaires. Voulant y voir plus clair, le quinquagénaire s'est rapproché du véhicule aux vitres teintées garé non loin, pointé du doigt par les élèves. Il a aperçu alors, à partir de la vitre arrière, un homme et une jeune fille tout nus.
C'est sur ces entrefaites qu'il alerte les policiers qui rappliqueront dare-dare sur les lieux pour procéder à l'interpellation du couple qui, en fait, était constitué du chauffeur d'un conseiller municipal à la ville de Rufisque et de la fille de son patron. Interrogée en premier, K. Sy, âgée seulement de 15 ans, confiera aux limiers que M. Ndoye Diouf a été employé par son père pour assurer leur transport à l'école. Une occasion qui, selon la jeune fille en classe de sixième, a été mise à profit par le chauffeur pour l'emmener à l'endroit où ils ont été surpris. Soutenant que le chauffeur lui a fait plusieurs déclarations d'amour qu'elle a rejetées, K. Sy ajoutera que ce dernier persistait, malgré tout. Elle a révélé ainsi qu'il lui disait : «Nous allons rester dans la voiture pour discuter et personne ne pourra nous voir, puisque les vitres sont teintées. Avouant qu'ils en étaient à leur troisième essai, la jeune fille indique que la première fois, le chauffeur a réussi à la conduire à ce même endroit. Et après coup, l'a suppliée de ne rien dire à ses parents, au risque de perdre son travail. La seconde fois, raconte-t-elle, « il a sorti son sexe et nous sommes restés quelques moments, mais comme les gens passaient, il a démarré la voiture sur mon insistance». Et le jour des faits, poursuit-elle, le chauffeur de son père a voulu passer à l'action en lui demandant de se déshabiller complètement. Ayant refusé dans un premier temps, la jeune fille raconte qu'elle a finalement ôté son pantalon sur insistance du mis en cause qui a commencé à frotter son sexe sur ses parties intimes.
Face aux déclarations de sa victime, M. Ndoye Diouf, marié et père de deux enfants, a avoué avoir été trouvé dans une position compromettante. Néanmoins, il a expliqué que c'est la fille de son patron qui lui faisait des déclarations d'amour depuis plus de trois mois. Poussant le bouchon plus loin, le mis en cause soutient que cette dernière lui a même proposé de devenir sa seconde épouse. C'est dans ces circonstances, dira-t-il, que la fille qui refusait souvent : de descendre du véhicule, quand il la dépose à son établissement, avait commencé à lui faire des câlins. M. Ndoye Diouf affirmera qu'il n'a, à aucun moment, tenté d’introduire son sexe dans celui de la jeune fille. Reconnaissant néanmoins avoir été très naïf avec la fille, il a regretté son acte devant les limiers.
Nd. A. NDIAYE
Source Le Populaire
C'est sur ces entrefaites qu'il alerte les policiers qui rappliqueront dare-dare sur les lieux pour procéder à l'interpellation du couple qui, en fait, était constitué du chauffeur d'un conseiller municipal à la ville de Rufisque et de la fille de son patron. Interrogée en premier, K. Sy, âgée seulement de 15 ans, confiera aux limiers que M. Ndoye Diouf a été employé par son père pour assurer leur transport à l'école. Une occasion qui, selon la jeune fille en classe de sixième, a été mise à profit par le chauffeur pour l'emmener à l'endroit où ils ont été surpris. Soutenant que le chauffeur lui a fait plusieurs déclarations d'amour qu'elle a rejetées, K. Sy ajoutera que ce dernier persistait, malgré tout. Elle a révélé ainsi qu'il lui disait : «Nous allons rester dans la voiture pour discuter et personne ne pourra nous voir, puisque les vitres sont teintées. Avouant qu'ils en étaient à leur troisième essai, la jeune fille indique que la première fois, le chauffeur a réussi à la conduire à ce même endroit. Et après coup, l'a suppliée de ne rien dire à ses parents, au risque de perdre son travail. La seconde fois, raconte-t-elle, « il a sorti son sexe et nous sommes restés quelques moments, mais comme les gens passaient, il a démarré la voiture sur mon insistance». Et le jour des faits, poursuit-elle, le chauffeur de son père a voulu passer à l'action en lui demandant de se déshabiller complètement. Ayant refusé dans un premier temps, la jeune fille raconte qu'elle a finalement ôté son pantalon sur insistance du mis en cause qui a commencé à frotter son sexe sur ses parties intimes.
Face aux déclarations de sa victime, M. Ndoye Diouf, marié et père de deux enfants, a avoué avoir été trouvé dans une position compromettante. Néanmoins, il a expliqué que c'est la fille de son patron qui lui faisait des déclarations d'amour depuis plus de trois mois. Poussant le bouchon plus loin, le mis en cause soutient que cette dernière lui a même proposé de devenir sa seconde épouse. C'est dans ces circonstances, dira-t-il, que la fille qui refusait souvent : de descendre du véhicule, quand il la dépose à son établissement, avait commencé à lui faire des câlins. M. Ndoye Diouf affirmera qu'il n'a, à aucun moment, tenté d’introduire son sexe dans celui de la jeune fille. Reconnaissant néanmoins avoir été très naïf avec la fille, il a regretté son acte devant les limiers.
Nd. A. NDIAYE
Source Le Populaire