Depuis la fin du dernier pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, l’on attendait de connaître l’identité du nouveau Commissaire général. Il était en effet acquis que El Hadj Moustapha Guèye ne serait pas reconduit dans ses fonctions, la responsabilité des nombreux couacs, ayant été relevés durant le séjour des pèlerins sénégalais, lui ayant été imputée. Pour le remplacer, le président de la République n’est pas allé chercher loin, car le promu s’appelle El Hadj Thierno Diakhaté, jusqu’alors adjoint de celui dont le nom renvoie à l’expression «Yalla rek moo kham» (Dieu seul sait).
Cette nomination, intervenue à quelques petites semaines du début de l’expédition 2009 à Médine et à la Mecque, n’est pas à proprement parler une surprise. Originaire de la région de Diourbel, talibé mouride fervent, El Hadj Thierno Diakhaté est un (très) proche de Serigne Bara Fallilou Mbacké. Ancien responsable de la Convention des démocrates et patriotes (Cdp-Garab bi), il a été l’un des premiers à rompre les amarres avec Iba Der Thiam.
Selon nos informations, l’influence et les bonnes grâces du Khalif général des Mourides auprès du ministre d’Etat Garde des Sceaux, Me Madické Niang, et surtout l’oreille attentive que lui prête le talibé président de la République Abdoulaye Wade ne sont pas étrangères au choix porté en définitive sur Diakhaté. En réalité, des candidats il y en avait forcément à un poste pour le moins juteux, en particulier chez de hauts dignitaires du pouvoir. C’est ce qui a retardé l’annonce de la signature du décret présidentiel rendu public par la radio Rfm samedi.
Depuis huit ans, le poste de Commissaire général au Pèlerinage est dans une instabilité chronique qui ne semble pas prête de s’estomper. Après le docteur Rawane Mbaye et avant El Hadj Thierno Diakhaté, trois autres personnalités ont été à la baguette. Ce sont le docteur Thierno Kâ, Cheikh Tidiane Cissé et El Hadj Moustapha Guèye. Le nouveau commissaire a l’avantage de bien connaître la «maison», mais il n’est pas certain qu’il puisse, à lui seul, venir à bout du casse-tête structurel et managérial qu’est l’organisation du pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam.
momar@lequotidien.sn
Cette nomination, intervenue à quelques petites semaines du début de l’expédition 2009 à Médine et à la Mecque, n’est pas à proprement parler une surprise. Originaire de la région de Diourbel, talibé mouride fervent, El Hadj Thierno Diakhaté est un (très) proche de Serigne Bara Fallilou Mbacké. Ancien responsable de la Convention des démocrates et patriotes (Cdp-Garab bi), il a été l’un des premiers à rompre les amarres avec Iba Der Thiam.
Selon nos informations, l’influence et les bonnes grâces du Khalif général des Mourides auprès du ministre d’Etat Garde des Sceaux, Me Madické Niang, et surtout l’oreille attentive que lui prête le talibé président de la République Abdoulaye Wade ne sont pas étrangères au choix porté en définitive sur Diakhaté. En réalité, des candidats il y en avait forcément à un poste pour le moins juteux, en particulier chez de hauts dignitaires du pouvoir. C’est ce qui a retardé l’annonce de la signature du décret présidentiel rendu public par la radio Rfm samedi.
Depuis huit ans, le poste de Commissaire général au Pèlerinage est dans une instabilité chronique qui ne semble pas prête de s’estomper. Après le docteur Rawane Mbaye et avant El Hadj Thierno Diakhaté, trois autres personnalités ont été à la baguette. Ce sont le docteur Thierno Kâ, Cheikh Tidiane Cissé et El Hadj Moustapha Guèye. Le nouveau commissaire a l’avantage de bien connaître la «maison», mais il n’est pas certain qu’il puisse, à lui seul, venir à bout du casse-tête structurel et managérial qu’est l’organisation du pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam.
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