Philipe Monteiro, qui se réclame Sénégalais comme tout le monde, a clôturé la deuxième journée du Festival mondial des arts nègres qui se tient présentement à Saint-Louis avec la danse et la musique. Pour le roi du Cabo love, «le Festival est l’unique chemin qui peut donner aux artistes un plateau varié». Avec certaines réticences sur le sens de ce Festival, l’artiste croit qu’il est temps que les Sénégalais connaissent la valeur réelle du festival car pour lui, certains ignorent même la signification. «Il y a certains Sénégalais qui n’ont rien compris du Festival mondial des arts nègres. Je pense qu’après le Festival, ils vont comprendre. Au Sénégal, en Afrique, partout dans le monde, nous avons besoin des festivals de ce genre parce que ça nous apprend beaucoup de choses nous les jeunes de la nouvelle génération. Un festival comme celui là, c’est l’idéal pour les noirs. Je suis aux anges d’avoir pu participer à cette édition. En Afrique parfois, on parle des choses qui n’ont aucun trait à nos culture contrairement au Fesman qui reflète l’art africain» défend Philipe Monteiro. Pour sa participation avec des autres artistes sénégalais, Philipe Monteiro pense que c’est l’Afrique qui s’est réunie même si de son coté, il fait de la musique des iles du Cap Vert qui fait partie de l’Afrique. «Je peux dire sans me tromper que l’Afrique s’est réunie grâce à ses hommes et à ses artistes» a-t-il soutenu. Durant les 21 jours de festivités, des artistes africains passeront sur les scènes qui se tiennent dans le pays. Philipe Monteiro ajoute que, «la musique noire n’a pas de frontière. Tous les artistes du monde jouent la musique Africaine». Pour confirmer le poids de la musique Africaine, il dira : «on est puissant il faut le savoir car le chemin de la réussite, c’est l’Afrique».
Ousseynou Diop rewmi
Ousseynou Diop rewmi