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PIT/Sénégal: Législatives du 30/7/17 (par Ibrahima Séne)

Rédigé par leral.net le Samedi 15 Juillet 2017 à 11:42 | | 0 commentaire(s)|

Notes utiles pour l'argumentaire de BBY


Les élections Législatives du 30 Juillet 2017 se tiennent après cinq années de pouvoir de BBY, à deux ans de l’élection présidentielle de 2019.
 
Ce  qui fait de ces Législatives, pour BBY, une élection à la fois de  «  bilan » et de  « perspectives ».
 
Pour l’opposition, par contre, ces Législatives sont traitées comme une élection présidentielle dans l’objectif déclaré de battre le Président de la République et de le faire partir à cette occasion.
 
Bien entendu, l’opposition a pleine conscience que si BBY gagne les Législatives, le candidat de cette coalition à l’élection présidentielle de 2019, aura de très  grandes chances de l’emporter sur tout autre candidat.
 
D’où sa volonté ou son obligation de faire des Législatives de 2017, une élection présidentielle anticipée.
 
La confusion qu’elle  entretient à cet égard sur la nature des élections du 30 juillet 2017 s’élève ainsi au niveau d’une stratégie axiale de conquête du suffrage du peuple.
 
Rien d’étonnant dès lors qu’au plan tactique l’opposition fasse corps pour porter le discrédit sur le processus électoral, tenter de semer le doute sur la transparence et la sincérité du vote, aux  fins de contestation des résultats si ceux-ci  lui étaient défavorables. Le projet – faut-il le rappeler- est de  plonger le pays dans l’instabilité et la violence,  comme dernier recours pour arriver au but escompté : faire partir le Président de la République à l’issue des Législatives.
 
A cet  effet, les arguments sont construits autour du «  bilan » des cinq années de pouvoir de BBY, pour  démontrer que le «  pays va mal », que les «  populations en ont assez », que les «  gouvernants se sont enrichis illicitement », notamment la «  famille du Président de la République qui s’est appropriée les ressources  en pétrole et gaz du pays », et que de toute façon, ce «  pays est vendu à la France » !
 
Autant d’arguments dont la nature subversive ne devrait échapper à personne. Des arguments que BBY devrait pouvoir contrer pour continuer à bénéficier de la confiance du peuple et remporter les Législatives du 30 juillet 2017,  dans la paix civile et la stabilité.
 
Le   pays va-t-il  si mal, au point que les «  populations en ont assez » ?
 
Les éléments du bilan du gouvernement peuvent donner des réponses pertinentes à cette question. Ils révèlent que le pays n’a jamais été aussi bien, au point que  les populations sont tout à fait fondées à  garder espoir dans l’avenir, avec BBY.
 
En effet, la richesse d’un pays est mesurée, chaque année, par le niveau de son Produit Intérieur Brut (PIB) et le niveau de satisfaction des populations par la « répartition des résultats de cette croissance ».
 
Or, le taux de croissance du PIB, durant ces 5 ans de pouvoir de BBY, a épousé la  tendance à une  hausse forte et  régulière, d’année en année, depuis l’avènement  du «  Plan Sénégal Emergent » (PSE) en 2014, soit durant trois années consécutives sur les cinq.
 
Si la croissance a été de retour dès 2012, avec un taux de 3,4% en 2012, contre  1,7% en 2011 sous le régime du PDS, elle a vite manifesté, en 2013,  des signes de faiblesse  avec un taux de 3,5% induisant  de graves inquiétudes quant à notre capacité de réduire significativement le lourd déficit budgétaire  de 5,9% du PIB, hérité en 2012 du régime du PDS
 
Les correctifs apportés furent à la fois, aussi bien  politiques,  avec le départ du Premier Ministre  d’alors de BBY, Abdoul MBaye  et de son Ministre de l’Economie et des  Finances, Amadou Kane, tous issus de la Société civile et nommés en 2012,  qu'économiques, avec l’adoption du PSE en 2014.
 
L’efficacité de ces mesures de correction s’est fait sentir dès 2014, tant au  niveau de la reprise de la croissance qu’au niveau de la maîtrise du déficit budgétaire,  sans porter atteinte, ni à la Masse salariale qui a continué d’augmenter, ni aux Dépenses d’Education et de Santé, qui se sont consolidées depuis lors, pas plus  qu’aux Dépenses d’Investissement public sur fonds propres.
 
En effet, le taux de croissance s'est installé dans une dynamique d’amélioration forte et durable,  comme en attestent le taux de croissance  de 2014 : 4,3%, ceux  de 2015  de  6,5% et de 2016  de  6,6%.
 
Le   déficit budgétaire, en ce qui le concerne, est passé de  5,9% en 2012 à 4,7% en 2015, puis à 4,2% en 2016 et est prévu à 3,7% en 2017.
 
La Masse salariale, elle,  est passée de 427 milliards en 2011  à 538 milliards en 2016 ;  les Dépenses d’Education de  276,3 milliards  en 2011 à 376,9 milliards en 2016 ; celles de la Santé de 106,3 milliards à 150,I milliards 2016, et les dépenses d’Investissement sur fonds propres de 517,7 milliards à 611 milliards en 2016.
 
Dans le même temps, les Dépenses de « train de vie de l’Etat" ont été significativement réduites depuis 2012, avec la  politique structurelle  de l’Etat  de rationalisation,  combinant des mesures ponctuelles (suppression ou fusion de structures administratives, résiliation de logements conventionnés) et des mesures permanentes (réduction de la facture de téléphone de l’Etat, identification et suppression des niches de gaspillage dans le fonctionnement courant des services…).

A titre d’illustration il est loisible d’évoquer :
 
- la réduction des dotations consacrées aux fêtes et cérémonies, conférences, congrès et séminaires ainsi qu’aux lignes « habillement et accessoires » à hauteur de 429,56 millions de FCFA ;
 
- la révision à la baisse des crédits destinés à l’achat de mobilier, matériel de bureau, matériel informatique, véhicules et autres biens amortissables, à hauteur de 2,262 milliards de FCFA, au niveau des services ayant eu à procéder aux mêmes achats dans un passé récent (ce qui laisse supposer que les équipements concernés sont encore utilisables..).
 
De tels acquis,  dans la réduction du " train de vie de l'Etat", apportent un démenti cinglant aux accusations de l'opposition,  de mal gouvernance et d'enrichissement illicite de nos gouvernants.
 
Nul n'ignore que cette exigence de "réduction du train de vue de l'Etat", émise depuis  les Assises nationales de 2008, a été retenue comme le meilleur moyen de lutter contre toute gestion gabégique des ressources publiques aux fins d’enrichissement illicite sur le dos des contribuables.
 
C'est à cette fin du reste que la CREI a été réactivée, l'OFNAC créé, le CENTIF renforcé. Tout cela avec un raffermissement  de " l'Indépendance des Juges" et des "Juridictions",  suite à la  réforme  récente du  Statut Général des  Magistrats, et  de celle de  la  Constitution.
 
De même, "l'Agence de Régulation des Marchés Publics" a été réformée dans le dessein de lui accorder une plus grande autorité, des compétences davantage élargies et une efficacité encore plus grande.
 
Autant d’éléments révélateurs de la malveillance de l'opposition, réduite à seriner des "accusations d'accaparement illicite du Pétrole sénégalais par le Frère du Président de la République » et à orchestrer, par ce biais,  une grosse cabale contre ce dernier, dans l’espoir de porter atteinte au moral du Chef de l’Etat  par ce discrédit infamant.
 
Ces accusations fallacieuses ne sont en fait qu'une tentative  de l'opposition de masquer les acquis incontestables du gouvernement dans sa lutte contre la corruption, les détournements de deniers publics, et "l'enrichissement illicite".
 
Autrement dit, de telles arguties procèdent d'un stratagème dont la finalité manifeste est d’éviter à certains des  ténors de l’opposition de souscrire à l’exigence de rendre compte de leur gestion, devant la Justice.
 
C'est bien pour cela qu'elle "politise" toute procédure judiciaire entamée par le pouvoir, après exploitation des "Rapports" de " l'Inspection  Générale d'Etat" (IGE) ou de la " Cour des Comptes", dans le respect des procédures de  "reddition des comptes".
 
C'est ainsi que, de Karim Wade inculpé, jugé et condamné pour enrichissement illicite, à Khalifa Sall, entre les mains de la  Justice pour sa gestion de la " Caisse d'Avance" de la Mairie de Dakar, cette "politisation" des  affaires tente de promouvoir " l'impunité" comme "prime à l'engagement politique partisan".
 
Khalifa Sall  lui-même en donne une preuve éclatante quand il reconnaît  avoir géré  cette " Caisse d'avance" comme ses prédécesseurs, alors qu'il a été le premier à être élu,  en 2009, pour mettre en œuvre les "Conclusions des Assises nationales" sur la "Bonne gouvernance" et la "reddition des Comptes", pour rompre avec les pratiques de gestion héritées du régime de Wade...
 
C'est aussi cette " politisation de dossiers judiciaires" qui sert à l'opposition de  " Fonds de Commerce" l’amenant à  taxer la gouvernance de BBY du Président Macky Sall, de " régime autoritaire" et d’artisan du" recul des libertés démocratiques".
 
Qu’ils ont donc  la mémoire courte ceux qui oublient les " arrestations de journalistes ( Madiambal Diagne)", les saccages des organes de presse" (24h Chrono), les « coups de marteaux contre Talla Sylla", "les victimes de la place de l'Obélisque", pour voir dans la " gouvernance" du régime de BBY du Président Macky Sall, un quelconque germe de " recul démocratique" !
 
En vérité, jamais le Sénégal n'a connu autant de liberté d'expression et de manifestation que sous le régime actuel.
 
Des acquis démocratiques qui viennent du reste d'être consolidés avec les récentes avancées contenues dans le nouveau Code de la Presse…
 
On le voit bien : c’est faute d'arguments crédibles pouvant être articulés contre le régime de BBY du Président Macky Sall que l'opposition s'adonne à l'amalgame et à la "politisation des dossiers judiciaires" pour  pouvoir exister , par le biais d'agitations permanentes quant à de  prétendus " reculs démocratiques".
 
Par ailleurs, les bonnes performances macroéconomiques du régime de BBY ont été accompagnées  par une meilleure répartition des résultats de la croissance et par une plus grande réduction des inégalités sociales et territoriales.
 
En effet, les salariés du secteur public et du secteur privé ont vu leurs  parts  des revenus de la croissance augmenter durant la période, avec la baisse de la fiscalité sur leurs traitements et salaires dès 2014, tandis que les retraités du secteur privé ont vu, entre 2012 et 2017, leurs  pensions augmenter  de 40 %, ce qui  s'est traduit par le fait  que l’allocataire qui percevait 100.000 FCFA en 2012, perçoit aujourd’hui 146.410 FCFA.
 
L’actuelle politique budgétaire repose sur un plus gros coefficient du degré d'Indépendance du pays, avec la part des  ressources internes dans le financement  des  Investissements publics qui passe de 28% contre 72%  de ressources externes en 2000 à 58% contre 42% en 2016, et à 64% contre 36% en 2017.
 
Indication utile : la part des ressources internes dans le financement total du budget de 2017 est de 67% contre 33% de ressources externes, (les  Dons budgétaires et les  Dons Programme compris).
 
Cerise sur le gâteau, ces performances macroéconomiques et sociales sont accompagnées d'une stratégie de désendettement du pays avec un taux annuel d’accroissement moyen de notre dette, qui est passé d'un taux moyen de 21% entre 2007 et 2011,  à un taux  moyen de 14% de 2012 à 2016.  L’année 2016   affichant de manière particulièrement notable un taux moyen de 12,7%.
 
Le  Service de la dette publique totale, en ce qui le concerne,  passe de 34,8% des recettes budgétaires en 2011 à 30,5% en 2016.
 
Le Sénégal  est donc devenu  plus souverain que jamais !
 
Dès lors sur quoi donc l'opposition se fonde-t-elle,  pour accuser le gouvernement de BBY du Président Macky Sall,  de " vendre le pays à la France »?
 
Généralement, c’est la place qu'occupent Total et Orange dans l'Economie du Sénégal que l'opposition exhibe comme preuve d'une telle « forfaiture ».
 
Cette opposition ne sait- elle pas que ces entreprises, dont le siège est en France, sont des Multinationales dans le capital desquelles la France ne détient respectivement que 16,2% et 25,04%? Ces deux Multinationales sont plus américaines que Françaises! De la même manière que SONATEL, où l'Etat sénégalais  détient 27% et les employés 6%, n'est pas une entreprise nationale, ni française, avec les 42% du capital détenu par Orange qui est une Multinationale.
 
Cette opposition semble ignorer  que France télécom, où l'Etat Français ne détenait que 27% du Capital, est devenue depuis 2013, Orange, avec 25,04% pour l’Etat français dans le capital,  le personnel n'y détenant que 5,08%!
 
Comparativement au Sénégal, l'Etat Français et les Employés détiennent moins dans Orange, que l'Etat du Sénégal et les Employés dans SONATEL.
 
Cependant, les Français (pouvoir, opposition, société civile), n'ont jamais considéré France télécom ou Orange comme une " Entreprise Française", alors qu'au Sénégal, l'opposition perçoit  SONATEL comme une " Entreprise Française"!
 
Donc, en dépit de leur " nationalisme auto-proclamé", eux qui ne sont jamais battus pour l'indépendance nationale, et même ont réprimé quelque part ceux qui se sont battus pour cela, cette opposition prouve, par cette accusation, qu'elle est encore habitée par le " complexe du colonisé",  qui fait voir, partout, la toute-puissance du colon!
 
Un  "complexe du colonisé" qui l’ empêche de prendre la pleine mesure de la portée nationale de la renationalisation de Transrail et de SUNEOR- que Wade avait bradées aux Français (ADVENS), pas à une Multinationale en France- et la juste lutte des travailleurs de la SONATEL contre son  projet de vente d'une partie du Capital qu'y détient l'Etat du Sénégal, à France télécom, devenue Orange, pour lui permettre de détenir la majorité du Capital de cette entreprise...
 
De même, cette opposition cherche, dans l'accès aux marchés publics, les raisons de son accusation d'apatridie portée contre le pouvoir, sous prétexte que les entrepreneurs nationaux y sont marginalisés!
 
Une accusation qui révèle à quel point cette opposition est ignorante des  changements intervenus, depuis 2012, dans l'utilisation des marchés publics par le pouvoir.
 
Elle ne veut pas comprendre que le régime de BBY du Président Macky Sall a rompu totalement avec la pratique favorite du régime de Wade,  consistant à recourir aux marchés publics pour se fabriquer artificiellement " une nouvelle classe d'entrepreneurs" à substituer à celle qui a existé sous le régime des Socialistes, pour en faire une " base politique et sociale » à soi.
 
On s’en rappelle :, les grands marchés publics étaient morcelés pour être distribués à une " clientèle politique" qui en usaient et abusaient pour s'enrichir, au détriment des entrepreneurs, dont le seul tort était d'avoir vécu  sous le régime des Socialistes.
 
Ainsi, les marchés publics, de moyens de booster la croissance, étaient détournés pour enrichir une caste de parasites qui ont été de véritables freins à la croissance économique du pays, en érigeant les " passe-droits", les "délits d'initié" et la corruption en mode de gestion des ressources publiques.
 
 
Depuis l'avènement, en 2012, du régime de BBY du Président Macky Sall, les marchés  publics ont retrouvé leur fonction naturelle de tirer la croissance économique du pays, notamment  après l'adoption d'un nouveau Code des marchés publics qui met l'utilité publique, la rentabilité et la compétitivité, au cœur de l'accès aux marchés publics.
 
De sorte que l'on n'a pas accès aux marchés publics parce qu'on est Sénégalais, mais   l'on y a accès parce qu'on a une "offre utile, rentable et compétitive".
 
 
Cependant, pour aider les entrepreneurs Sénégalais à réunir les  nouvelles conditions d'accès aux marchés publics, le Président de la République leur a recommandé de s'unir en " Cartels" ou autres, afin d'avoir la taille critique nécessaire, pour, avec l'appui de l'Etat,  pouvoir compétir valablement à l'accès aux grands marchés publics qu'il n'est plus question de morceler pour se fabriquer une clientèle politique.
 
C'est bien cette rupture  avec l’ordre ancien qui a dérouté l'opposition, habituée aux pratiques du régime de Wade, en la matière…
 
Ainsi, le régime de BBY du Président Macky Sall n'est ni chauviniste, ni  anti Français, ni pro Américain ou Chinois, ni pro Saoudien ou anti Qatari. Il est exclusivement "pro Sénégalpro Afrique et pro Ummah Islamique". Il  ne promeut, dans sa politique de coopération internationale, que les intérêts fondamentaux de ces trois entités.
 
Pour cela, le Sénégal n'a jamais été aussi indépendant, aussi prospère, et aussi respecté au plan international.
 
Et il faut vraiment être  victime du " complexe du colonisé"  pour ne pas se heurter à cette évidence, faisant  la fierté  de tout patriote sénégalais ou africain !
 
Du reste, n’est-ce pas  fort de cette Indépendance que le gouvernement de BBY du Président Macky Sall a mis en œuvre des politiques publiques qui le mettent souvent en contradiction avec les Institutions de Bretton Woods, puisque non conformes  aux politiques libérales qu'elles imposent au monde entier ?
 
Des politiques publiques non libérales qui  peuvent être illustrées  par les éléments ci-dessous.
 
D'abord,  concernant  la richesse créée dans le secteur privé moderne, les entrepreneurs du secteur privé ont vu leur part dans la Valeur Ajoutée nationale  de ce secteur,  passer  de 47,2% en 2011 à 42% en 2015, alors que celle des Salariés est passée de 46,6% en 2011 à 50,5% en 2015, tandis que celle de l’Etat est passée de 6,2% à 7,3% dans la même période.
 
Assurément, c'est l’augmentation de leur Impôt sur leurs bénéfices qui est passé de 25% sous le régime du PDS, à 30% dès  2014, et la baisse  des taux d'impôt sur les salaires,  qui  en sont la cause.
 
Cette augmentation relative des revenus des salariés est intervenue dans un contexte d’une plus grande maîtrise de l’inflation,  comme en témoigne l'évolution du taux déflateur du PIB dans la période.
 
En effet, le niveau général des prix, mesuré par le déflateur du PIB  est passé de 4,2% en 2011,  à 2,3% dès  2012, avant de devenir négatif en 2013, avec -2,5%  et en 2014, avec -0,9%,  pour s'établir à + 0,1% en 2015 et à  +0,8% en 2016,  grâce à une politique « d’Administration des prix » des denrées de consommation courante en lieu et  place de la «  Liberté  de ces prix » en cours du temps du régime du PDS et que préconisent toujours les Institutions de Bretton Woods.
 
Pour rappel, le départ du gouvernement de Malick Gackou comme Ministre du Commerce,  est lié à son opposition au maintien de "l'Administration" des prix de la farine, pour conférer au principal leader de la commercialisation de ce produit, le groupe Mimran, le soin de déterminer librement le prix de ce produit stratégique dans la consommation des Sénégalais...
 
Cette meilleure répartition de la croissance à travers l'impôt et "l'Administration des prix",  a été consolidée  par des politiques publiques et des programmes spécifiques qui visent à  réduire les inégalités sociales et territoriales que notre pays traîne, depuis des décennies, comme un boulet attentatoire à l’unité nationale.
 
Ces politiques publiques renforcent le rôle de l'Etat dans l'Economie et la régulation sociale, à la place du marché, prenant ainsi le contrepied des exigences de " moins d'Etat"  des Institutions de Bretton Woods.
 
Concrètement, cette volonté politique s’est  traduite par la création des «  Bourses Familiales », l’avènement d’une politique de "Couverture Maladie Universelle » ( CMU) à travers des Mutuelles de Santé auxquelles les ménages titulaires de « Bourses Familiales »,  les «  Handicapés »  titulaires de «  Carte d’Egalité des Chances », et les personnes âgées de plus de 60 ans titulaires de la « Carte SESAME »,  adhérent gratuitement grâce à une prise en charge de leurs cotisations par l’Etat...
 
Par ailleurs, les inégalités territoriales, qui se sont aggravées durant des décennies à cause des conséquences du "développement inégal" inhérent aux lois du marché du développement du Capitalisme dans notre pays, ont été frontalement prises en charge, en vue de leur réduction significative  par des programmes spécifiques comme le « Programme d’Urgence de Développement Communautaire » ( PUDC),  le « Programme d’Urgence de Modernisations des Axes et Territoires Frontaliers » (PUMA), ou le « Programme de Modernisation des Villes de l’Intérieur » (PROMOVIL).
 
Au vu de tout ce qui précède, il est incontestable que le pays  et les populations n’ont jamais été mieux servis que de nos jours.
 
Dire le contraire, c’est faire preuve de mauvaise foi manifeste,  de démagogie électoraliste !
 
La seule ombre, dans ce « bilan élogieux », est le niveau encore insuffisant du taux de croissance du PIB, encore inférieur à 7% , qui est le niveau dont tous les analystes économistes s’accordent à dire qu’il doit être atteint  de façon durable et stable, pour pouvoir réduire significativement le chômage.
 
Pour cette raison  le  niveau  du chômage dans notre pays  reste encore important.
En effet, le taux de chômage est passé de 15,7% en 2015 à 16,6% en 2016, pour atteindre 22,7%  au premier trimestre de 2017.
 
Une  aggravation surtout manifeste en milieu rural, où le taux est passé de 12,8% en 2015,  à  I6,1% en 2016  et à 22,7% au premier trimestre de 2017, tandis qu' en milieu urbain, le taux de chômage est passé de  18,6% en 2015, à 16,3% en 2016, avant de remonter à un taux de  18,5% au premier trimestre de 2017.
 
D'où la pertinence du recours aux " Domaines Communautaires Agricoles" (DAC) pour lutter contre le chômage en milieu rural tout en renforçant les  politiques publiques de subvention des prix du matériel, des facteurs de production dont l'engrais et les semences,  pour moderniser l'Agriculture  et élever sa productivité, afin de relever l'emploi rural.
 
Il faudrait tout de même noter que  cette forte progression du chômage est accompagnée d'une forte augmentation de l’emploi salarié, tant au niveau national, qu'urbain et rural.
 
C'est ainsi que le taux du salariat est passé, au niveau national de 28,7% en 2015, à 38,4% en 2016 et 42,6%  au premier trimestre de  2017, tandis que 87,6% des  salariés qui vivaient en milieu urbain,  contre  14% en milieu rural,  ne  sont plus que  69,9% en milieu urbain,  contre 30,1% en milieu rural au premier trimestre de 2017.
 
Avec le PSE, l'emploi salarié  s'est donc  ruralisé à grande vitesse.
 
Une  ruralisation des salariés qui  n'a pas eu d'impact négatif sur le niveau des salaires moyens mensuels  qui est passé de 114.152 frs en 2016 à 125.437 frs au premier trimestre de 2017.
 
Notons au passage que pour mieux promouvoir  l'emploi salarié, l’Assemblée nationale a adopté  le projet de loi no 29/2014, abrogeant et complétant certaines dispositions de la loi no 97-17 du 1er décembre 1997, portant code du travail sur le stage et l’apprentissage.
 
Précisément parce que le Patronat du secteur privé moderne a eu à recourir massivement et abusivement au stage et à l'apprentissage pour  satisfaire ses besoins en emploi, en contournant les dispositions du Code  du Travail de 1997.
 
Dans ce code du travail, le stage qui existait n’était prévu que pour les travailleurs en activité.
 
Or, il y avait de nouveaux besoins pour les jeunes diplômés qui n’avaient pas un environnement pour pouvoir prétendre faire des stages dans les entreprises, dans les conditions les meilleures.
 
 
Cette politique de précarisation du travail,  d'emploi bon marché  et d'évasion fiscale et sociale, portait donc  préjudice  autant à ces nouveaux travailleurs, qu'à l'Etat.
 
 Ainsi, pour mettre fin à ces types d'emplois précarisés et mal payés, le Code du Travail a dû être révisé  en y  inscrivant le stage et l’apprentissage. Les stagiaires bénéficieront  désormais de quatre types de contrat de stage, dont les modalités seront fixées par décret.
 
Il s’agit de stages d’incubation, d’adaptation, de pré-embauche et de qualification.
 
Le contrat de qualification va permettre aux jeunes, qui ont une expérience, d’acquérir de nouvelles compétences, tandis qu'avec le contrat de  stage pré-embauche, des jeunes vont faire des stages à l’issue desquels ils pourront prétendre à une embauche au sein de l’entreprise.
 
C'est avec cette politique  que les jeunes vont  acquérir des compétences et le Sénégal arriver enfin à une adéquation entre la formation et l’emploi.
 
Ainsi, contrairement à ce qui a cours  dans beaucoup de pays, avec les exigences de " liberté du marché du travail" qu'imposent les Institutions de Bretton Woods,  par exemple en France où  le Code du Travail est révisé pour plus de flexibilité, et où la fiscalité sur les profits des entreprises est réduite, sous prétexte de favoriser la création d'emplois aux fins de lutter contre le chômage des jeunes, le Sénégal a choisi, librement, de faire contribuer les profits des entrepreneurs au financement du Budget national et de réduire la flexibilité du Travail, comme moyens  de créer des emplois stables et décents et diminuer le chômage.
 
C'est en cela que ceux qui traitent le régime de BBY du Président Macky de "libéral et d'apatride" font preuve d'ignorance de la nature  "nationale, sociale et pan africaine" de celui-ci.
 
Dans tous les cas, la  situation dans l 'Economie nationale et dans le marché du travail va s'améliorer dès 2018,  du fait que le Sénégal va atteindre un taux de croissance de 7% ; ce  qui fait naître l'espoir d'une croissance forte et durable,  avant même le début d'exploitation de nos nouvelles ressources en hydrocarbure.
 
Or, avec ces ressources additionnelles, le Sénégal va véritablement avoir les capacités propres pour devenir une société prospère et de justice sociale inclusive, avec la poursuite des politiques publiques mises en œuvre dans le PSE.
 
Au total, avec des acquis aussi importants et une trajectoire aussi prometteuse, les Législatives du 30 juillet devraient être l'occasion saisie par les citoyens sénégalais  pour donner à la majorité présidentielle une majorité parlementaire nette et claire,  devant lui permettre de  consolider les avancées réalisées, dans la paix civile et la stabilité et ouvrir à notre peuple des lendemains de prospérité accrue.
 
 
En définitive,  voter BBY, c'est voter pour l'indépendance nationale, le progrès économique et social, pour  plus de démocratie et de liberté, pour une Afrique unie et prospère, dans la paix et la stabilité.
 
 
 
 
 
 
 
Les élections Législatives du 30 Juillet 2017 se tiennent après cinq années de pouvoir de BBY, à deux ans de l’élection présidentielle de 2019.
 
Ce  qui fait de ces Législatives, pour BBY, une élection à la fois de  «  bilan » et de  « perspectives ».
 
Pour l’opposition, par contre, ces Législatives sont traitées comme une élection présidentielle dans l’objectif déclaré de battre le Président de la République et de le faire partir à cette occasion.
 
Bien entendu, l’opposition a pleine conscience que si BBY gagne les Législatives, le Candidat de cette coalition à l’élection présidentielle de 2019 aura de très  grandes chances de l’emporter sur tout autre candidat.
 
D’où sa volonté ou son obligation de faire des Législatives de 2017 une élection présidentielle anticipée.
 
La confusion qu’elle  entretient à cet égard sur la nature des élections du 30 juillet 2017 s’élève ainsi au niveau d’une stratégie axiale de conquête du suffrage du peuple.
 
Rien d’étonnant dès lors qu’au plan tactique l’opposition fasse corps pour porter le discrédit sur le processus électoral, tenter de semer le doute sur la transparence et la sincérité du vote, aux  fins de contestation des résultats si ceux-ci  lui étaient défavorables. Le projet – faut-il le rappeler- est de  plonger le pays dans l’instabilité et la violence,  comme dernier recours pour arriver au but escompté : faire partir le Président de la République à l’issue des Législatives.
 
A cet  effet, les arguments sont construits autour du «  bilan » des cinq années de pouvoir de BBY, pour  démontrer que le «  pays va mal », que les «  populations en ont assez », que les «  gouvernants se sont enrichis illicitement », notamment la «  famille du Président de la République qui s’est appropriée les ressources  en pétrole et gaz du pays »,   et que de toute façon ce «  pays est vendu à la France » !
 
Autant d’arguments dont la nature subversive ne devrait échapper à personne. Des arguments que BBY devrait pouvoir contrer pour continuer à bénéficier de la confiance du peuple et remporter les Législatives du 30 juillet 2017,  dans la paix civile et la stabilité.
 
Le   pays va  t-  il  si mal, au point que les «  populations en ont assez » ?
 
Les éléments du bilan du gouvernement peuvent donner des réponses pertinentes à cette question. Ils révèlent que le pays n’a jamais été aussi bien, au point que  les populations sont tout à fait fondées à  garder espoir dans l’avenir, avec BBY.
 
En effet, la richesse d’un pays est mesurée, chaque année, par le niveau de son Produit Intérieur Brut (PIB) et le niveau de satisfaction des populations par la « répartition des résultats de cette croissance ».
 
Or, le taux de croissance du PIB, durant ces 5 ans de pouvoir de BBY, a épousé la  tendance à une  hausse forte et  régulière, d’année en année, depuis l’avènement  du «  Plan Sénégal Emergent » (PSE) en 2014, soit durant trois années consécutives sur les cinq.
 
Si la croissance a été de retour dès 2012, avec un taux de 3,4% en 2012, contre  1,7% en 2011 sous le régime du PDS, elle a vite manifesté, en 2013,  des signes de faiblesse  avec un taux de 3,5% induisant  de graves inquiétudes quant à notre capacité de réduire significativement le lourd déficit budgétaire  de 5,9%  du PIB, hérité en 2012 du régime du PDS
 
Les correctifs apportés furent à la fois, aussi bien  politiques,   avec le départ du Premier Ministre  d’alors de BBY, Abdoul MBaye  et de son Ministre de l’Economie et des  Finances, Amadou Kane, tous issus de la Société civile et nommés en 2012,  qu'économiques, avec l’adoption du PSE en 2014.
 
L’efficacité de ces mesures de correction s’est fait sentir dès 2014, tant au  niveau de la reprise de la croissance qu’au niveau de la maîtrise du déficit budgétaire,  sans porter atteinte, ni à la Masse salariale qui a continué d’augmenter, ni aux Dépenses d’Education et de Santé, qui se sont consolidées depuis lors, pas plus  qu’aux Dépenses d’Investissement public sur fonds propres.
 
En effet, le taux de croissance s'est installé dans une dynamique d’amélioration forte et durable,  comme en attestent le taux de croissance  de 2014 : 4,3%, ceux  de 2015  de  6,5% et de 2016  de  6,6%.
 
Le   déficit budgétaire, en ce qui le concerne, est passé de  5,9% en 2012 à 4,7% en 2015, puis à 4,2% en 2016 et est prévu à 3,7% en 2017.
 
La Masse salariale, elle,  est passée de 427 milliards en 2011  à 538 milliards en 2016 ;  les Dépenses d’Education de  276,3 milliards  en 2011 à 376,9 milliards en 2016 ; celles de la Santé de 106,3 milliards à 150,I milliards 2016,  et les dépenses d’Investissement sur fonds propre de 517,7 milliards à 611 milliards en 2016.
 
Dans le même temps, les Dépenses de « train de vie de l’Etat" ont été significativement réduites depuis 2012, avec la  politique structurelle  de l’Etat  de rationalisation,  combinant des mesures ponctuelles (suppression ou fusion de structures administratives, résiliation de logements conventionnés) et des mesures permanentes (réduction de la facture de téléphone de l’Etat, identification et suppression des niches de gaspillage dans le fonctionnement courant des services…).
A titre d’illustration il est loisible d’évoquer :
 
- la réduction des dotations consacrées aux fêtes et cérémonies, conférences, congrès et séminaires ainsi qu’aux lignes « habillement et accessoires » à hauteur de 429,56 millions de FCFA ;
 
- la révision à la baisse des crédits destinés à l’achat de mobilier, matériel de bureau, matériel informatique, véhicules et autres biens amortissables, à hauteur de 2,262 milliards de FCFA, au niveau des services ayant eu à procéder aux mêmes achats dans un passé récent (ce qui laisse supposer que les équipements concernés sont encore utilisables..).
 
De tels acquis,  dans la réduction du " train de vie de l'Etat", apportent un démenti cinglant aux accusations de l'opposition,  de mal gouvernance et d'enrichissement illicite de nos gouvernants.
 
Nul n'ignore que cette exigence de "réduction du train de vue de l'Etat", émise depuis  les Assises nationales de 2008, a été retenue comme le meilleur moyen de lutter contre toute gestion gabégique des ressources publiques aux fins d’enrichissement illicite sur le dos des contribuables.
 
C'est à cette fin du reste que la CREI a été réactivée, l'OFNAC créé, le CENTIF renforcé. Tout cela avec un raffermissement  de " l'Indépendance des Juges" et des "Juridictions",  suite à la  réforme  récente du  Statut Général des  Magistrats, et  de celle de  la  Constitution.
 
De même, "l'Agence de Régulation des Marchés Publics" a été réformée dans le dessein de lui accorder une plus grande autorité, des compétences davantage élargies et une efficacité encore plus grande.
 
Autant d’éléments révélateurs de la malveillance de l'opposition, réduite à seriner   des "accusations d'accaparement illicite du Pétrole sénégalais par le Frère du Président de la République » et à orchestrer, par ce biais,  une grosse cabale contre ce dernier, dans l’espoir de porter atteinte au moral du Chef de l’Etat  par ce discrédit infamant.
 
Ces accusations fallacieuses ne sont en fait qu'une tentative  de l'opposition de masquer les acquis incontestables du gouvernement dans sa lutte contre la corruption, les détournements de deniers publics, et "l'enrichissement illicite".
 
Autrement dit, de telles arguties procèdent d'un stratagème dont la finalité manifeste est d’éviter à certains des  ténors de l’opposition de souscrire à l’exigence de rendre compte de leur gestion, devant la Justice.
 
C'est bien pour cela qu'elle "politise" toute procédure judiciaire entamée par le pouvoir, après exploitation des "Rapports" de " l'Inspection  Générale d'Etat" (IGE) ou de la " Cour des Comptes", dans le respect des procédures de  "reddition des comptes".
 
C'est ainsi que, de Karim Wade inculpé, jugé et condamné pour enrichissement illicite, à Khalifa Sall, entre les mains de la  Justice pour sa gestion de la " Caisse d'Avance" de la Mairie de Dakar, cette "politisation" des  affaires tente de promouvoir " l'impunité" comme "prime à l'engagement politique partisan".
 
Khalifa Sall  lui-même en donne une preuve éclatante quand il reconnaît  avoir géré  cette " Caisse d'avance" comme ses prédécesseurs, alors qu'il a été le premier à être élu ,  en 2009, pour mettre en œuvre les "Conclusions des Assises nationales" sur la "Bonne gouvernance" et la "reddition des Comptes", pour rompre avec les pratiques de gestion héritées du régime de Wade...
 
C'est aussi cette " politisation de dossiers judiciaires" qui sert à l'opposition de  " Fonds de Commerce" l’amenant à  taxer la gouvernance de BBY du Président Macky Sall, de " régime autoritaire" et d’artisan du" recul des libertés démocratiques".
 
Qu’ils ont donc  la mémoire courte ceux qui oublient les " arrestations de journalistes ( Madiambal Diagne)", les saccages des organes de presse" (24h Chrono), les « coups de marteaux contre Talla Sylla", "les victimes de la place de l'Obélisque", pour voir dans la " gouvernance" du régime de BBY du Président Macky Sall, un quelconque germe de " recul démocratique" !
 
En vérité, jamais le Sénégal n'a connu autant de liberté d'expression et de manifestation que sous le régime actuel.
 
Des acquis démocratiques qui viennent du reste d'être consolidés avec les récentes avancées contenues dans le nouveau Code de la Presse…
 
On le voit bien : c’est faute d'arguments crédibles pouvant être articulés contre le régime de BBY du Président Macky Sall que l'opposition s'adonne à l'amalgame et à la "politisation des dossiers judiciaires" pour  pouvoir exister , par le biais d'agitations permanentes quant à de  prétendus " reculs démocratiques".
 
Par ailleurs, les bonnes performances macroéconomiques du régime de BBY ont été accompagnées  par une meilleure répartition des résultats de la croissance et par une plus grande réduction des inégalités sociales et territoriales.
 
En effet, les salariés du secteur public et du secteur privé ont vu leurs  parts  des revenus de la croissance augmenter durant la période, avec la baisse de la fiscalité sur leurs traitements et salaires dès 2014, tandis que les retraités du secteur privé ont vu, entre 2012 et 2017, leurs  pensions augmenter  de 40 %, ce qui  s'est traduit par le fait  que l’allocataire qui percevait 100.000 FCFA en 2012, perçoit aujourd’hui 146.410 FCFA.
 
L’actuelle politique budgétaire repose sur un plus gros coefficient du degré d'Indépendance du pays, avec la part des  ressources internes dans le financement  des  Investissements publics qui passe de 28% contre 72%  de ressources externes en 2000 à 58% contre 42% en 2016, et à 64% contre 36% en 2017.
 
Indication utile : la part des ressources internes dans le financement total du budget de 2017 est de 67% contre 33% de ressources externes, (les  Dons budgétaires et les  Dons Programme compris).
 
Cerise sur le gâteau, ces performances macroéconomiques et sociales sont accompagnées d'une stratégie de désendettement du pays avec un taux annuel d’accroissement moyen  de notre dette, qui est passé d'un taux moyen de 21% entre 2007 et 2011,  à un taux  moyen de 14% de 2012 à 2016.  L’année 2016   affichant de manière particulièrement notable un taux moyen de 12,7%.
 
Le  Service de la dette publique totale, en ce qui le concerne,  passe de 34,8% des recettes budgétaires en 2011 à 30,5% en 2016.
 
Le Sénégal  est donc devenu  plus souverain que jamais !
 
Dès lors sur quoi donc l'opposition se fonde-t-elle,  pour accuser le gouvernement de BBY du Président Macky Sall,  de " vendre le pays à la France »?
 
Généralement, c’est la place qu'occupent Total et Orange dans l'Economie du Sénégal que l'opposition exhibe comme preuve d'une telle « forfaiture ».
 
Cette opposition ne sait- elle pas que ces entreprises, dont le siège est en France, sont des Multinationales dans le capital desquelles la France ne détient respectivement que 16,2% et 25,04%? Ces deux Multinationales sont plus américaines que Françaises! De la même manière que SONATEL, où l'Etat sénégalais  détient 27% et les employés 6%, n'est pas une entreprise nationale, ni française, avec les 42% du capital détenu par Orange qui est une Multinationale.
 
Cette opposition semble ignorer  que France télécom, où l'Etat Français ne détenait que 27% du Capital, est devenue depuis 2013, Orange, avec 25,04% pour l’Etat français dans le capital,  le personnel n'y détenant que 5,08%!
 
Comparativement au Sénégal, l'Etat Français  et les Employés détiennent moins dans Orange, que l'Etat du Sénégal et les Employés dans SONATEL.
 
Cependant, les Français (pouvoir, opposition, société civile), n'ont jamais considéré France télécom ou Orange comme une " Entreprise Française", alors qu'au Sénégal, l'opposition perçoit  SONATEL comme une " Entreprise Française"!
 
Donc, en dépit de leur " nationalisme auto proclamé", eux qui ne sont jamais battus pour l'indépendance nationale, et même ont réprimé quelque part ceux qui se sont battus pour cela, cette opposition prouve, par cette accusation, qu'elle est encore habitée par le " complexe du colonisé",  qui fait voir, partout, la toute-puissance du colon!
 
Un  "complexe du colonisé" qui l’ empêche de prendre la pleine mesure de la portée nationale de la renationalisation de Transrail et de SUNEOR- que Wade avait bradées aux Français(ADVENS), pas à une Multinationale en France- et la juste lutte des travailleurs de la SONATEL contre son  projet de vente d'une partie du Capital qu'y détient l'Etat du Sénégal, à France télécom, devenue Orange, pour lui permettre de détenir la majorité du Capital de cette entreprise...
 
De même, cette opposition cherche, dans l'accès aux marchés publics, les raisons de son accusation d'apatridie portée contre le pouvoir, sous prétexte que les entrepreneurs nationaux y sont marginalisés!
 
Une accusation qui révèle à quel point cette opposition est ignorante des  changements intervenus, depuis 2012, dans l'utilisation des marchés publics par le pouvoir.
 
Elle ne veut pas comprendre que le régime de BBY du Président Macky Sall a rompu totalement avec la pratique favorite du régime de Wade,  consistant à recourir      aux marchés publics pour se fabriquer artificiellement " une nouvelle classe d'entrepreneurs" à substituer à celle qui a existé sous le régime des Socialistes, pour en faire une " base politique et sociale » à soi.
 
On s’en rappelle :, les grands marchés publics étaient morcelés pour être distribués à une " clientèle politique" qui en usaient et abusaient pour s'enrichir, au détriment des entrepreneurs, dont le seul tort était d'avoir vécu  sous le régime des Socialistes.
 
Ainsi, les marchés publics, de moyens de booster la croissance, étaient détournés pour enrichir une caste de parasites qui ont été de véritables freins à la croissance économique du pays, en érigeant les " passe-droits", les "délits d'initié" et la corruption en mode de gestion des ressources publiques.
 
 
Depuis l'avènement, en 2012, du régime de BBY du Président Macky Sall, les marchés  publics ont retrouvé leur fonction naturelle de tirer la croissance économique du pays, notamment  après l'adoption d'un nouveau Code des marchés publics qui met l'utilité publique, la rentabilité et la compétitivité, au cœur de l'accès aux marchés publics.
 
De sorte que l'on n'a pas accès aux marchés publics parce qu'on est Sénégalais, mais   l'on y a accès parce qu'on a une "offre utile, rentable et compétitive".
 
 
Cependant, pour aider les entrepreneurs Sénégalais à réunir les  nouvelles conditions d'accès aux marchés publics, le Président de la République leur a recommandé de s'unir en " Cartels" ou autres, afin d'avoir la taille critique nécessaire, pour, avec l'appui de l'Etat,  pouvoir compétir valablement à l'accès aux grands marchés publics qu'il n'est plus question de morceler pour se fabriquer une clientèle politique.
 
C'est bien cette rupture  avec l’ordre ancien qui a dérouté l'opposition, habituée aux pratiques du régime de Wade, en la matière…
 
Ainsi, le régime de BBY du Président Macky Sall n'est ni chauviniste, ni  anti Français, ni pro Américain ou Chinois, ni pro Saoudien ou anti Qatari. Il est exclusivement "pro Sénégalpro Afrique et pro Ummah Islamique". Il  ne promeut, dans sa politique de coopération internationale, que les intérêts fondamentaux de ces trois entités.
 
Pour cela, le Sénégal n'a jamais été aussi indépendant, aussi prospère, et aussi respecté au plan international.
 
Et il faut vraiment être  victime du " complexe du colonisé"  pour ne pas se heurter à cette évidence faisant  la fierté  de tout patriote sénégalais ou africain !
 
Du reste, n’est-ce pas  fort de cette Indépendance que le gouvernement de BBY du Président Macky Sall a mis en œuvre des politiques publiques qui le mettent souvent en contradiction avec les Institutions de Bretton Woods, puisque non conformes  aux politiques libérales qu'elles imposent au monde entier ?
 
Des politiques publiques non libérales qui  peuvent être illustrées  par les éléments ci-dessous.
 
D'abord,  concernant  la richesse créée dans le secteur privé moderne, les entrepreneurs du secteur privé ont vu leur part dans la Valeur  Ajoutée nationale  de ce secteur,  passer  de 47,2% en 2011 à 42% en 2015, alors que celle des Salariés est passée de 46,6% en 2011 à 50,5% en 2015, tandis que celle de l’Etat est passée de 6,2% à 7,3% dans la même période.
 
Assurément, c'est l’augmentation de leur Impôt sur leurs bénéfices qui est passé de 25% sous le régime du PDS, à 30% dès  2014, et la baisse  des taux d'impôt sur les salaires,  qui  en sont la cause.
 
Cette augmentation relative des revenus des salariés est intervenue dans un contexte d’une plus grande maîtrise de l’inflation,  comme en témoigne l'évolution du taux déflateur du PIB dans la période.
 
En effet, le niveau général des prix, mesuré par le déflateur du PIB  est passé de 4,2% en 2011,  à 2,3% dès  2012, avant de devenir négatif en 2013, avec -2,5%  et en 2014, avec -0,9%,  pour s'établir à + 0,1% en 2015 et à  +0,8% en 2016,  grâce à une politique « d’Administration des prix » des denrées de consommation courante en lieu et  place de la «  Liberté  de ces prix » en cours du temps du régime du PDS et que préconisent toujours les Institutions de Bretton Woods.
 
Pour rappel, le départ du gouvernement de Malick Gackou comme Ministre du Commerce,  est lié à son opposition au maintien de "l'Administration" des prix de la farine, pour conférer au principal leader de la commercialisation de ce produit, le groupe Mimran, le soin de déterminer librement le prix de ce produit stratégique dans la consommation des Sénégalais...
 
Cette meilleure répartition de la croissance à travers l'impôt et "l'Administration des prix",  a été consolidée  par des politiques publiques et des programmes spécifiques qui visent à  réduire les inégalités sociales et territoriales que notre pays traîne, depuis des décennies, comme un boulet attentatoire à l’unité nationale.
 
Ces politiques publiques renforcent le rôle de l'Etat dans l'Economie et la régulation sociale, à la place du marché, prenant ainsi le contrepied des exigences de " moins d'Etat"  des Institutions de Bretton Woods.
 
Concrètement, cette volonté politique s’est  traduite par la création des «  Bourses Familiales », l’avènement d’une politique de "Couverture Maladie Universelle » ( CMU) à travers des Mutuelles de Santé auxquelles les ménages titulaires de « Bourses Familiales »,  les «  Handicapés »  titulaires de «  Carte d’Egalité des Chances », et les personnes âgées de plus de 60 ans titulaires de la « Carte SESAME »,  adhérent gratuitement grâce à une prise en charge de leurs cotisations par l’Etat...
 
Par ailleurs, les inégalités territoriales, qui se sont aggravées durant des décennies à cause des conséquences du "développement inégal" inhérent aux lois du marché du développement du Capitalisme dans notre pays, ont été frontalement prises en charge, en vue de leur réduction significative  par des programmes spécifiques comme le « Programme d’Urgence de Développement Communautaire » ( PUDC),  le « Programme d’Urgence de Modernisations des Axes et Territoires Frontaliers » (PUMA), ou le « Programme de Modernisation des Villes de l’Intérieur » (PROMOVIL).
 
Au vu de tout ce qui précède, il est incontestable que le pays  et les populations n’ont jamais été mieux servis que de nos jours.
 
Dire le contraire, c’est faire preuve de mauvaise foi manifeste,  de démagogie électoraliste !
 
La seule ombre, dans ce « bilan élogieux », est le niveau encore insuffisant du taux de croissance du PIB, encore inférieur à 7% , qui est le niveau dont tous les analystes économistes s’accordent à dire qu’il doit être atteint  de façon durable et stable, pour pouvoir réduire significativement le chômage.
 
Pour cette raison  le  niveau  du chômage dans notre pays  reste encore important.
En effet, le taux de chômage est passé de 15,7% en 2015 à 16,6% en 2016, pour atteindre 22,7%  au premier trimestre de 2017.
 
Une  aggravation surtout manifeste en milieu rural, où le taux est passé de 12,8% en 2015,  à  I6,1% en 2016  et à 22,7% au premier trimestre de 2017, tandis qu' en milieu urbain, le taux de chômage est passé de  18,6% en 2015, à 16,3% en 2016, avant de remonter à un taux de  18,5% au premier trimestre de 2017.
 
D'où la pertinence du recours aux " Domaines Communautaires Agricoles" (DAC) pour lutter contre le chômage en milieu rural tout en renforçant les  politiques publiques de subvention des prix du matériel, des facteurs de production dont l'engrais et les semences,  pour moderniser l'Agriculture  et élever sa productivité, afin de relever l'emploi rural.
 
Il faudrait tout de même noter que  cette forte progression du chômage est accompagnée d'une forte augmentation de l’emploi salarié, tant au niveau national, qu'urbain et rural.
 
C'est ainsi que le taux du salariat est passé, au niveau national de 28,7% en 2015, à 38,4% en 2016 et 42,6%  au premier trimestre de  2017, tandis que 87,6% des  salariés qui vivaient en milieu urbain,  contre  14% en milieu rural,  ne  sont plus que  69,9% en milieu urbain,  contre 30,1% en milieu rural au premier trimestre de 2017.
 
Avec le PSE, l'emploi salarié  s'est donc  ruralisé à grande vitesse.
 
Une  ruralisation des salariés qui  n'a pas eu d'impact négatif sur le niveau des salaires moyens mensuels  qui est passé de 114.152 frs en 2016 à 125.437 frs au premier trimestre de 2017.
 
Notons au passage que pour mieux promouvoir  l'emploi salarié, l’Assemblée nationale a adopté  le projet de loi no 29/2014, abrogeant et complétant certaines dispositions de la loi no 97-17 du 1er décembre 1997, portant code du travail sur le stage et l’apprentissage.
 
Précisément parce que le Patronat du secteur privé moderne a eu à recourir massivement et abusivement au stage et à l'apprentissage pour  satisfaire ses besoins en emploi, en contournant les dispositions du Code  du Travail de 1997.
 
Dans ce code du travail, le stage qui existait n’était prévu que pour les travailleurs en activité.
 
Or, il y avait de nouveaux besoins pour les jeunes diplômés qui n’avaient pas un environnement pour pouvoir prétendre faire des stages dans les entreprises, dans les conditions les meilleures.
 
 
Cette politique de précarisation du travail,  d'emploi bon marché  et d'évasion fiscale et sociale, portait donc  préjudice  autant à ces nouveaux travailleurs, qu'à l'Etat.
 
 
Ainsi, pour mettre fin à ces types d'emplois précarisés et mal payés, le Code du Travail a dû être révisé  en y  inscrivant le stage et l’apprentissage. Les stagiaires bénéficieront  désormais de quatre types de contrat de stage, dont les modalités seront fixées par décret.
 
Il s’agit de stages d’incubation, d’adaptation, de pré-embauche et de qualification.
 
Le contrat de qualification va permettre aux jeunes, qui ont une expérience, d’acquérir de nouvelles compétences, tandis qu'avec le contrat de  stage pré-embauche, des jeunes vont faire des stages à l’issue desquels ils pourront prétendre à une embauche au sein de l’entreprise.
 
C'est avec cette politique  que les jeunes vont  acquérir des compétences et le Sénégal arriver enfin à une adéquation entre la formation et l’emploi.
 
Ainsi, contrairement à ce qui a cours  dans beaucoup de pays, avec les exigences de " liberté du marché du travail" qu'imposent les Institutions de Bretton Woods,  par exemple en France où  le Code du Travail est révisé pour plus de flexibilité, et où la fiscalité sur les profits des entreprises est réduite, sous prétexte de favoriser la création d'emplois aux fins de lutter contre le chômage des jeunes, le Sénégal a choisi, librement, de faire contribuer les profits des entrepreneurs au financement du Budget national et de réduire la flexibilité du Travail, comme moyens  de créer des emplois stables et décents et diminuer le chômage.
 
C'est en cela que ceux qui traitent le régime de BBY du Président Macky de "libéral et d'apatride" font preuve d'ignorance de la nature  "nationale, sociale et pan africaine" de celui-ci.
 
Dans tous les cas, la  situation dans l 'Economie nationale et dans le marché du travail va s'améliorer dès 2018,  du fait que le Sénégal va atteindre un taux de croissance de 7% ; ce  qui fait naître l'espoir d'une croissance forte et durable,  avant même le début d'exploitation de nos nouvelles ressources en hydrocarbure.
 
Or, avec ces ressources additionnelles, le Sénégal va véritablement avoir les capacités propres pour devenir une société prospère et de justice sociale inclusive, avec la poursuite des politiques publiques mises en œuvre dans le PSE.
 
Au total, avec des acquis aussi importants et une trajectoire aussi prometteuse, les Législatives du 30 juillet devraient être l'occasion saisie par les citoyens sénégalais  pour donner à la majorité présidentielle une majorité parlementaire nette et claire,  devant lui permettre de  consolider les avancées réalisées, dans la paix civile et la stabilité et ouvrir à notre peuple des lendemains de prospérité accrue.
 
 
En définitive,  voter BBY, c'est voter pour l'indépendance nationale, le progrès économique et social, pour  plus de démocratie et de liberté, pour une Afrique unie et prospère, dans la paix et la stabilité.
 
 
 
 
 
 
 


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