Les pluies qui se sont abattues sur Dakar ce mercredi ont augmenté le niveau de l’eau qui commençait à baisser considérablement. Tout le travail fait par les équipes de Sapeurs-pompiers et de bonnes volontés engagées dans le cadre du Plan Orsec est tombé à... l’eau. Retour à la case départ.
La situation s’est même empirée car des zones qui étaient jusqu’ici épargnées sont désormais englouties par les eaux.
Du coup, se déplacer dans ces zones devient un casse-tête chinois. Les différentes voies d’accès sont en effet submergées, obligeant les chauffeurs de clandos à faire des détours dans les quartiers moins inondés.
Des familles entières sont déplacées et relogées dans des écoles.
Des échauffourées ont également été notées. Des familles qui avaient effectué des barrages pour éviter que les eaux ne prennent leur maison ont été attaquées la police a dû intervenir par moments pour calmer le jeu. Les populations, très remontées, ne cessent de déverser leur bile sur les autorités. « Les autorités ne nous considèrent pas.
Tout ce qui les intéresse ce sont nos voix lors des élections. À présent qu’il n’y a qu’aucune élection qui se profile à l’horizon, nous ne sommes bon à rien. Nous pouvons crever dans les eaux, ce n’est pas leur problème », un habitant de Diacksao. « Les milliards dépensés dans des réalisations du genre monument de la renaissance africaine auraient pu construire à faire des canalisations pour drainer les eaux vers la mer », renchérit une dame chassée de sa maison par les eaux.
Si les autorités ne font rien, les populations menacent de descendre encore dans la rue.
La situation s’est même empirée car des zones qui étaient jusqu’ici épargnées sont désormais englouties par les eaux.
Du coup, se déplacer dans ces zones devient un casse-tête chinois. Les différentes voies d’accès sont en effet submergées, obligeant les chauffeurs de clandos à faire des détours dans les quartiers moins inondés.
Des familles entières sont déplacées et relogées dans des écoles.
Des échauffourées ont également été notées. Des familles qui avaient effectué des barrages pour éviter que les eaux ne prennent leur maison ont été attaquées la police a dû intervenir par moments pour calmer le jeu. Les populations, très remontées, ne cessent de déverser leur bile sur les autorités. « Les autorités ne nous considèrent pas.
Tout ce qui les intéresse ce sont nos voix lors des élections. À présent qu’il n’y a qu’aucune élection qui se profile à l’horizon, nous ne sommes bon à rien. Nous pouvons crever dans les eaux, ce n’est pas leur problème », un habitant de Diacksao. « Les milliards dépensés dans des réalisations du genre monument de la renaissance africaine auraient pu construire à faire des canalisations pour drainer les eaux vers la mer », renchérit une dame chassée de sa maison par les eaux.
Si les autorités ne font rien, les populations menacent de descendre encore dans la rue.