« La corruption est un frein au développement, et une des causes de l’aggravation de la pauvreté à travers le monde. Elle empêche aux populations de jouir de leurs droits et obligations au profit d’intérêt particuliers. Elle est aussi une menace pour l’Etat de droit et la démocratie puisqu’elle fragilise les institutions », avait dit le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne dans son allocution d’ouverture lors de la cérémonie de lancement de cette présente étude, a rappelé la présidente de l’OFNAC.
« La corruption constitue un obstacle à la croissance économique, et a un impact négatif sur les investissements et la compétitivité », souligne la présidente de l’OFNAC qui ajoute que « la corruption annihile les efforts consentis pour promouvoir la bonne gouvernance économique et administratives ».
"L’Ofnac a évalué le coût de la corruption au Sénégal à 118 milliards",, a-t-elle ajouté.
Ainsi, selon elle, lutter la corruption devient pour les gouvernements, un impératif de bonne gouvernance, de développement.
La lutte contre la corruption ne saurait être efficace si elle ne part pas d’une connaissance claire de la perception que les populations et les autres acteurs de la société ont du phénomène.
Le rapport du cabinet Synchronix a révélé que la corruption est un « phénomène connu à 99% et bien répandu (taux cumulé de 91% au Sénégal ». Et 93% des sénégalais disent connaitre des pratiques de corruption. En effet, le constat est général, 95,3% dans le grand public et 61,7 chez les professionnels, attestent la présence de la corruption dans leur environnement immédiat. Aussi bien dans le milieu urbain (27,7%), le milieu rural (23,4%) que dans les campagnes (15%) et les villes (13,5%).
Dans le même ordre d’idées, « le Global Financial Integrity indiquait dans son rapport de 2013 qu’entre 859 et 1.060 milliards de dollars sortent annuellement d’Afrique par des moyens frauduleux », a souligné le directeur Pays du PNUD, M. Mathieu CIOWELA.
Les enquêtes ont aussi révélés que les régions de Diourbel et de Tambacounda sont beaucoup plus touchées par la corruption. La région de Saint-Louis est moins affectée par le phénomène de la corruption.
La corruption a pris racine dans le territoire sénégalais. Ainsi, ¼ des Sénégalais est exposé à la corruption qu’il en soit l’initiateur ou qu’il accepte d’être corrompu.
Selon les études lancée en avril 2016, les Sénégalais entendent par corruption, un usager ou un client verser une contrepartie à un dépositaire de pouvoir, en échange de service.
L’étude a montré que les causes de la corruption sont le manque d’éthique, la pauvreté, la faiblesse des salaires et l’ignorance.
Thierno Malick Ndiaye
« La corruption constitue un obstacle à la croissance économique, et a un impact négatif sur les investissements et la compétitivité », souligne la présidente de l’OFNAC qui ajoute que « la corruption annihile les efforts consentis pour promouvoir la bonne gouvernance économique et administratives ».
"L’Ofnac a évalué le coût de la corruption au Sénégal à 118 milliards",, a-t-elle ajouté.
Ainsi, selon elle, lutter la corruption devient pour les gouvernements, un impératif de bonne gouvernance, de développement.
La lutte contre la corruption ne saurait être efficace si elle ne part pas d’une connaissance claire de la perception que les populations et les autres acteurs de la société ont du phénomène.
Le rapport du cabinet Synchronix a révélé que la corruption est un « phénomène connu à 99% et bien répandu (taux cumulé de 91% au Sénégal ». Et 93% des sénégalais disent connaitre des pratiques de corruption. En effet, le constat est général, 95,3% dans le grand public et 61,7 chez les professionnels, attestent la présence de la corruption dans leur environnement immédiat. Aussi bien dans le milieu urbain (27,7%), le milieu rural (23,4%) que dans les campagnes (15%) et les villes (13,5%).
Dans le même ordre d’idées, « le Global Financial Integrity indiquait dans son rapport de 2013 qu’entre 859 et 1.060 milliards de dollars sortent annuellement d’Afrique par des moyens frauduleux », a souligné le directeur Pays du PNUD, M. Mathieu CIOWELA.
Les enquêtes ont aussi révélés que les régions de Diourbel et de Tambacounda sont beaucoup plus touchées par la corruption. La région de Saint-Louis est moins affectée par le phénomène de la corruption.
La corruption a pris racine dans le territoire sénégalais. Ainsi, ¼ des Sénégalais est exposé à la corruption qu’il en soit l’initiateur ou qu’il accepte d’être corrompu.
Selon les études lancée en avril 2016, les Sénégalais entendent par corruption, un usager ou un client verser une contrepartie à un dépositaire de pouvoir, en échange de service.
L’étude a montré que les causes de la corruption sont le manque d’éthique, la pauvreté, la faiblesse des salaires et l’ignorance.
Thierno Malick Ndiaye