Aujourd’hui, au sein du Pds, la seule femme capable de mobiliser toutes les Associations de femmes, toutes les militantes du Pds au Sénégal et dans la diaspora, c’est incontestablement : la Député Aïda Mbodji, Vice présidente à l’Assemblée nationale et Maire de Bambey. Soyons objectifs…
Qu’est ce que cette dame sait mieux faire par rapport à ses autres sœurs de parti ? D’abord, certains responsables politiques du Pds ont voulu la classer comme une femme proche de Macky Sall. Une accusation qu’elle avait balayée lorsque la Loi Sada Ndiaye a été présentée à l’Assemblée nationale. Aïda Mbodji a été la première femme député à prendre la parole pour atayer avec des arguments politiques convaincants la pertinence de cette loi qui ramenait le mandat du président de l’Assemblée nationale de 5 ans à 1 an. La position affichée par la Maire de Bambey avait surpris tout le monde. Même la présidence de la République. Car des gens avaient réussi à faire croire au président Wade qu’Aïda Mbodji était dans le camp de Macky Sall. D’ailleurs tous les autres intervenants à l’Assemblée lors du vote de cette loi n’ont fait que reprendre sa position. Courageuse, elle l’a été. Or Aïda Mbodji n’a jamais été avec Macky. Elle était avec celui que le président avait choisi que ce dernier se nomme Idy, Macky, Aguibou, Karim ou Ndéné…
Par ailleurs, Macky Sall quitte le Gouvernement, Haguibou Soumaré arrive à la Primature. Les lobbies s’activent pour qu’elle (Aïda Mbodji) quitte le Gouvernement. L’ancien Conseiller spécial du Président, Hassan Bâ propulse la Conseillère technique du président, une certaine Awa NDiaye, une dame inconnue dans le Pds et à Saint-Louis où elle milite. Elle sera nommée Ministre de la Famille à la place d’Aïda Mbodji.
Lorsqu’elle a été consultée par le tout nouveau premier Ministre Haguibou Soumaré, la Maire de Bambey était sereine et avait tenu une déclaration qui avait surpris tout le monde. Elle entre dans sa voiture et prend congé de la presse. Elle ne fera pas partie du Gouvernement. Et pourtant son nom a été retenu sur la liste des futurs membres du Gouvernement de Soumaré. Le Secrétaire Général du Gouvernement annonce la composition du Gouvernement, Aïda Mbodji qui a été pourtant consultée, est remplacée par Awa NDiaye. Les directives venaient de la présidence. C’est un gendarme qui était venu de la présidence avec une enveloppe scellée qu’il a remise au premier Ministre. Dans cette enveloppe, un message dans lequel, on demandait au Chef du Gouvernement de remplacer Aïda par Awa. La teneur de son adresse à la presse n’a pas plu à certains. Elle sent un complot. L’enjeu était devenu plus sérieux à son niveau. Elle retourne dans sa base pour préparer les élections législatives et locales. Aïda Mbodji avait besoin d’une légitimité politique que seule sa base politique pouvait lui procurer.
Elle sera élue Député et Vice présidente à l’Assemblée nationale. En dépit des multiples remaniements, elle ne sera pas de retour dans le Gouvernement. Malgré le travail colossal qu’elle a abattu en tant que Ministre des Femmes et de la Famille pour réélire Wade, lors de la présidentielle de 2007, Aïda ne sera pas nommée à nouveau Ministre dans le Gouvernement.
Le 22 mars 2009, les élections Locales sont organisées. Contre des listes de la Société Civile, des listes des dissidents du Pds, elle sort victorieuse des scrutins et devient Député Maire de Bambey. Ainsi, Aïda devient une responsable politique assise confortablement sur une base politique solide.
La Vice présidente devient une femme de renommée internationale. Dans tous les départements du Sénégal, Aïda entretient des réseaux de femmes prêtes à s’engager pour la réélection du président Wade en 2012. Toujours au Sénégal, Aïda Mbodji est fortement soutenue au sein de la famille de Serigne Touba, à Tivaouane, à Yoff, à Médiane Baye etc... Elle entretient d’excellentes relations avec toutes les familles religieuses. Cette estime, elle l’a acquise lorsqu’elle était Ministre de la Famille. Dans la diaspora, la Maire de Bambey contrôle des Associations de femmes et de Modou Modou qui soutient son candidat Me Abdoulaye Wade. Aïda Mbodji s’activement également dans les réseaux des Femmes africaines. Récemment, elle faisait partie des Femmes africaines reçues à Banjul par les autorités gambiennes et par d’autres Chefs d’Etat du Continent.
Seulement, sa notoriété politique dérange certaines femmes du Pds. Les principales adversaires d’Aïda Mbodji dans le Pds ne peuvent pas monter un secteur chez elles. Dans le Gouvernement actuel presque toutes les femmes ont perdu les élections chez elles. Même si elle semble se suffire de son mandat de Maire, Aïda MBodji devrait avoir d’autres rôles à jouer au sein de la mouvance présidentielle.
Le Chef de l’Etat qui ambitionne de gagner la présidentielle, dés le premier tour ne pourra compter que sur des femmes comme Aïda Mbodji qui ont un poids politique réel. La Maire de Bambey détient aujourd’hui, toutes les forces politiques pour pouvoir affronter sur le terrain, les leaders de l’Opposition comme Aminata Mbengue NDiaye (Maire de Louga) ou Aïssata Tall Sall (Maire de Podor). Mais c’est malheureux pour Wade qui n’est entouré que par des lobbies qui pratiquent la politique du parrainage et du «c’est mon ami»…
Qu’est ce que cette dame sait mieux faire par rapport à ses autres sœurs de parti ? D’abord, certains responsables politiques du Pds ont voulu la classer comme une femme proche de Macky Sall. Une accusation qu’elle avait balayée lorsque la Loi Sada Ndiaye a été présentée à l’Assemblée nationale. Aïda Mbodji a été la première femme député à prendre la parole pour atayer avec des arguments politiques convaincants la pertinence de cette loi qui ramenait le mandat du président de l’Assemblée nationale de 5 ans à 1 an. La position affichée par la Maire de Bambey avait surpris tout le monde. Même la présidence de la République. Car des gens avaient réussi à faire croire au président Wade qu’Aïda Mbodji était dans le camp de Macky Sall. D’ailleurs tous les autres intervenants à l’Assemblée lors du vote de cette loi n’ont fait que reprendre sa position. Courageuse, elle l’a été. Or Aïda Mbodji n’a jamais été avec Macky. Elle était avec celui que le président avait choisi que ce dernier se nomme Idy, Macky, Aguibou, Karim ou Ndéné…
Par ailleurs, Macky Sall quitte le Gouvernement, Haguibou Soumaré arrive à la Primature. Les lobbies s’activent pour qu’elle (Aïda Mbodji) quitte le Gouvernement. L’ancien Conseiller spécial du Président, Hassan Bâ propulse la Conseillère technique du président, une certaine Awa NDiaye, une dame inconnue dans le Pds et à Saint-Louis où elle milite. Elle sera nommée Ministre de la Famille à la place d’Aïda Mbodji.
Lorsqu’elle a été consultée par le tout nouveau premier Ministre Haguibou Soumaré, la Maire de Bambey était sereine et avait tenu une déclaration qui avait surpris tout le monde. Elle entre dans sa voiture et prend congé de la presse. Elle ne fera pas partie du Gouvernement. Et pourtant son nom a été retenu sur la liste des futurs membres du Gouvernement de Soumaré. Le Secrétaire Général du Gouvernement annonce la composition du Gouvernement, Aïda Mbodji qui a été pourtant consultée, est remplacée par Awa NDiaye. Les directives venaient de la présidence. C’est un gendarme qui était venu de la présidence avec une enveloppe scellée qu’il a remise au premier Ministre. Dans cette enveloppe, un message dans lequel, on demandait au Chef du Gouvernement de remplacer Aïda par Awa. La teneur de son adresse à la presse n’a pas plu à certains. Elle sent un complot. L’enjeu était devenu plus sérieux à son niveau. Elle retourne dans sa base pour préparer les élections législatives et locales. Aïda Mbodji avait besoin d’une légitimité politique que seule sa base politique pouvait lui procurer.
Elle sera élue Député et Vice présidente à l’Assemblée nationale. En dépit des multiples remaniements, elle ne sera pas de retour dans le Gouvernement. Malgré le travail colossal qu’elle a abattu en tant que Ministre des Femmes et de la Famille pour réélire Wade, lors de la présidentielle de 2007, Aïda ne sera pas nommée à nouveau Ministre dans le Gouvernement.
Le 22 mars 2009, les élections Locales sont organisées. Contre des listes de la Société Civile, des listes des dissidents du Pds, elle sort victorieuse des scrutins et devient Député Maire de Bambey. Ainsi, Aïda devient une responsable politique assise confortablement sur une base politique solide.
La Vice présidente devient une femme de renommée internationale. Dans tous les départements du Sénégal, Aïda entretient des réseaux de femmes prêtes à s’engager pour la réélection du président Wade en 2012. Toujours au Sénégal, Aïda Mbodji est fortement soutenue au sein de la famille de Serigne Touba, à Tivaouane, à Yoff, à Médiane Baye etc... Elle entretient d’excellentes relations avec toutes les familles religieuses. Cette estime, elle l’a acquise lorsqu’elle était Ministre de la Famille. Dans la diaspora, la Maire de Bambey contrôle des Associations de femmes et de Modou Modou qui soutient son candidat Me Abdoulaye Wade. Aïda Mbodji s’activement également dans les réseaux des Femmes africaines. Récemment, elle faisait partie des Femmes africaines reçues à Banjul par les autorités gambiennes et par d’autres Chefs d’Etat du Continent.
Seulement, sa notoriété politique dérange certaines femmes du Pds. Les principales adversaires d’Aïda Mbodji dans le Pds ne peuvent pas monter un secteur chez elles. Dans le Gouvernement actuel presque toutes les femmes ont perdu les élections chez elles. Même si elle semble se suffire de son mandat de Maire, Aïda MBodji devrait avoir d’autres rôles à jouer au sein de la mouvance présidentielle.
Le Chef de l’Etat qui ambitionne de gagner la présidentielle, dés le premier tour ne pourra compter que sur des femmes comme Aïda Mbodji qui ont un poids politique réel. La Maire de Bambey détient aujourd’hui, toutes les forces politiques pour pouvoir affronter sur le terrain, les leaders de l’Opposition comme Aminata Mbengue NDiaye (Maire de Louga) ou Aïssata Tall Sall (Maire de Podor). Mais c’est malheureux pour Wade qui n’est entouré que par des lobbies qui pratiquent la politique du parrainage et du «c’est mon ami»…